Centaurea niederi

Centaurea niederi est une espèce en danger de la famille des Asteraceae. Elle est endémique de l'Ouest de la Grèce ; elle a été décrite pour la première fois par Theodor von Heldreich en 1860[2].

Centaurea niederi

Description de cette image, également commentée ci-après

Centaurea niederi au Conservatoire botanique national de Brest en juillet 2015

Classification APG III (2009)
Règne	Plantae
Clade	Angiospermes
Clade	Dicotylédones vraies
Clade	Noyau des Dicotylédones vraies
Clade	Astéridées
Clade	Campanulidées
Ordre	Asterales
Famille	Asteraceae
Genre	Centaurea

Espèce

Centaurea niederi
Heldr., 1860

Statut de conservation UICN

( VU )
VU D2 : Vulnérable

Synonymes

Acosta niederi (Heldr.) Holub[1]

Description

Les feuilles sont blanchâtres et tomenteuses[3].

Les fleurs sont disposées en capitule solitaire dont l'involucre est globuleux et mesure 15 à 20 mm de diamètre. Les fleurs sont roses-poupres ; la plante fleurit d'avril à début juillet[3].

Fleur de Centaurea niederi

Répartition et habitat

L'espèce est rare et ne se trouve que dans trois lieux dans l'ouest de la Grèce centrale (Στερεάς Ελλάδας) et le nord de la péninsule du Péloponnèse[4]. Deux sites se trouvent sur les pentes sud-ouest du mont Arakinthos, notamment dans la gorge de Klisoura, et le troisième près du mont Araxos[3] - [5].

Elle pousse dans les crevasses des falaises calcaires à des altitudes de 30 à 150 m. Dans ce même habitat, on trouve également : Silene congesta, Corbeille d'or (Aurinia saxatilis), Centranthe rouge (Centranthus ruber), Ptilostemon chamaepeuce et Euphorbe arborescente (Euphorbia dendroides) [3] - [5].

Son habitat est en danger : deux des trois sites où elle pousse sont proches d'une route et le troisième est menacé par une carrière à proximité. Dans son locus classicus (l'endroit où l'espèce a été décrite), on trouve moins de vingt plantes[5].

Menaces et protection

L'espèce est considérée comme en danger d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. Elle a fait l'objet d'un plan d'action visant à renforcer ses effectifs dans le cadre de la restauration de l'ancienne carrière d'Araxos menée par le Conservatoire botanique national de Brest et l'Université de Patras (2008-2012)[6]. Elle est cultivée dans moins de 6 jardins dans le monde[7] dont le Conservatoire botanique national de Brest. Elle est également conservée au Patras Botanical Institute[5].

Galerie photos

Plant de Centaurea en extérieur
Détail des feuilles
Fleur
Plant de Centaurea en extérieur

Notes et références

The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 4 septembre 2017
von Heldreich 1860
Tan et Latrou 2001
Thanos 2014
Phitos et al. 1995
« Rapport d'activité 2011 », sur Conservatoire botanique national de Brest (consulté le 9 octobre 2015)
(en) « Détails de la plante », sur BGCI (consulté le 11 octobre 2015)

Annexes

Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

(la) Anonyme, « Zur Flora von Griechenland », Österreichische botanische Zeitschrift, vol. 11, n^o 9,‎ 1861, p. 299-301
(en) E. Boissier, Flora orientalis, sive Enumeratio plantarum in Oriente a Graecia et Aegypto ad Indiae fines hucusque observatarum., H. Georg (Basileae)
(en) T. Georgiadis, E. Economidou et D. Christodoulakis, « Flora and vegetation of the Strofilia coastal area (NW Peloponnesos–Greece) », Phyton, n^o 30,‎ 1990, pp. 15-36
[Heldreich1860] T. von Heldreich, Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 4, vol. 13, 1860, p. 380
(en) E. Kalpoutzakis et Th. Constantinidis, « A new species of Centaurea (sect. Phalolepis, Compositae : Cardueae) from eastern Peloponnisos, Greece », Botanical Journal of the Linnean Society, n^o 146,‎ 2004, pp. 375-383 (DOI 10.1111/j.1095-8339.2004.00344.x)
(en) G. Kyriacos et P. Delipetrou, « Patterns and tratis of the endemic plants of Greece », Botanical Journal of Linnean Society, vol. 162,‎ 2010, pp. 130-422 (DOI 10.1111/j.1095-8339.2010.01025.x, lire en ligne, consulté le 1^er août 2015)
[Phitos] (en) D. Phitos, A. Strid, S. Snogerup et W. Greuter, The Red Data Book of Rare and Threatened Plants of Greece, World Wide Fund for Nature, 1995, 527 p. (ISBN 960-7506-04-9), p. 162-163
[Tan] (en) Kit Tan et Gregoris Latrou (ill. Bent Johnsen), Endemic Plants of Greece : The Peloponnese, Gads Publishers, 2001, 479 p. (ISBN 87-12-03857-1), pp. 382-383
[Thanos] (en) Costas A. Thanos, « In situ and ex situ plant conservation in Greece in the framework of the Global Strategy for Plant Conservation », Bollettino Accademia Gioenia di Scienze Naturali, vol. 47, n^o 377,‎ 2014, pp. 25-30 (ISSN 0393-7143)
(en) P. Trigas, S. Tsiftsis, I. Tsiripidis et G. Latrou, « Distribution Patterns and Conservation Perspectives of the Endemic Flora of Peloponnese (Greece) », Folia Geobotanica, vol. 47, n^o 4,‎ 2012, pp. 421-439

Références taxonomiques

(en) Référence Catalogue of Life : Centaurea niederi Heldr. (consulté le 22 décembre 2020)
(en) Référence The Plant List : Centaurea niederi (source : Global Compositae Checklist) (consulté le 7 octobre 2015)
(en) Référence Tropicos : Centaurea niederi Pérez de Paz, Pedro Luis (+ liste sous-taxons) (consulté le 7 octobre 2015)
(en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023

Liens externes

(en) Référence UICN : espèce Centaurea niederi (Heldr., 1860) (consulté le 1^er août 2015)
(en) Référence NCBI : Centaurea niederi (taxons inclus) (consulté le 7 octobre 2015)
(fr) Fiche taxon sur le site du Muséum national d'histoire naturelle

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