Casalabriva
Casalabriva est une commune située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève d'Istria.
Casalabriva | |
Vue du village | |
Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Sartène |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sartenais-Valinco |
Maire Mandat |
Vincent Micheletti 2020-2026 |
Code postal | 20140 |
Code commune | 2A071 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Casalabrivais |
Population municipale |
219 hab. (2020 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 41° 45′ 14″ nord, 8° 56′ 16″ est |
Altitude | 600 m Min. 16 m Max. 1 115 m |
Superficie | 15,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Taravo-Ornano |
Localisation | |
GĂ©ographie
Le village de Casalabriva est traversé par la RN 196.
Il se situe à 2 km de Petreto-Bicchisano à 5,7 km d’Olmeto et à 3 km de Sollacaro.
Tout comme Olivese, elle se caractérise par un habitat groupé. Ses collines sont couvertes de maquis, de chênes verts et de châtaigniers.
Urbanisme
Typologie
Casalabriva est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %), cultures permanentes (3,3 %), prairies (0,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au Moyen Âge, le village de Casalabriva dépendait de la seigneurie d’Istria et de la piève de Valle d’Istria. À l’époque moderne, elle formait l’une des douze communautés de la piève d’Istria qui deviendra en 1793 « canton du Taravo » puis « canton de Petreto-Bicchisano » à partir de 1828. À la suite de la loi du , qui valide un échange de terre avec la commune d’Olmeto, les nouvelles limites de la commune sont fixées.
Après la libération de la Corse en 1943 du joug nazi et fasciste, puis celle de la France métropolitaine en et depuis les années 1950, une histoire romanesque circulait volontiers : le nom du village proviendrait de « Casa di l'abrei » qui signifierait en langue corse « la maison des juifs ».
Or, la linguistique historique apporte un éclairage scientifique tout autre et bien plus près du nom de la commune.
Etymologie
« Casalabriva » donne une traduction étymologique directe signifiant « la maison en deçà du pont ». Le mot se décompose comme suit : Casa, du latin casa signifie « cabane, chaumière, maison » ; puis, ala, du latin ad, souvent élidé en al, signifiant « la direction, le mouvement » ; enfin, le mot briva dont l'origine gauloise brio, est utilisée parfois en latin, signifie « pont » (Ex : en France les communes de Brive-la-Gaillarde ou Brives-Charensac). Le mot celte brio a donné l'anglais Bridge ; on retrouve ce même radical en langue slovène brv signifiant « passerelle » Toutes ces langues citées appartiennent au groupe des langues indo-européennes.
L'importance de la présence du fleuve Taravo traversant la commune permet d'attester cette étymologie par une réalité géographique. Cette toponymie celto-latine a été transmise à la langue corse.
Une autre étymologie donne à Casalabriva le sens de « la maison de l’Hébreu »[8].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2020, la commune comptait 219 habitants[Note 2], en augmentation de 13,47 % par rapport Ă 2014 (Corse-du-Sud : +6,04 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Michel : Elle a été construite entre 1873 et 1883, en remplacement de l'église Saint-Antoine qui menaçait de s'effondrer. En 1931 d’importants travaux de restauration sont nécessaires, en raison de son mauvais état. Cette restauration aura lieu au cours du deuxième quart du XXe siècle. Le gros œuvre est fait de granite et moellon sans chaîne en pierre de taille. La couverture elle, est faite de tuile creuse.
- Pont de Calzola(Pont tordu) : Pont sur le Taravo marquant la limite avec la commune de Pila-Canale. La particularité de ce pont, est qu’il présente deux virages semblant dus à un défaut d'alignement entre les arches d'extrémité.
- Monument aux morts : Le monument est situé en face de la fontaine au cœur du village.
- Fontaine (au cœur du village) : La fontaine qui se situe au cœur du village, date du mois d’.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Sur les traces de la mémoire juive en Corse », (à propos de Mémoires juives de Corse, Didier Long, 2016), sur L'Humanité, (consulté le )
- Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.