Carmen Baroja
Carmen Baroja y Nessi, née à Pampelune en 1883 et morte à Madrid en 1950, également connue sous le pseudonyme Vera de Alzate, est une intellectuelle espagnole, écrivaine et ethnologue. Elle est membre de la dynastie des Baroja, grande famille basque espagnole.
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(Ă 66 ans) Madrid |
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Rafael Caro Raggio (d) (de Ă ) |
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Elle est l'une des grandes figures du Lyceum Club Femenino, université féministe de Madrid, et de la Génération de 98[1].
La dynastie des Baroja
Carmen Baroja appartient Ă une grande famille espagnole, les Baroja. Elle est la fille de l'ingĂ©nieur basque SerafĂn Baroja, et la sĆur des Ă©crivains PĂo et Ricardo Baroja, lui-mĂȘme Ă©poux de la peintre Carmen MonnĂ©.
Elle est la mĂšre de l'anthropologue Julio Caro Baroja et du rĂ©alisateur PĂo Caro Baroja.
Biographie
Fille de SerafĂn Baroja, ingĂ©nieur de mines, sa famille rĂ©side dans diverses villes â Pampelune, Valence, Burjassot, Cestona et Saint-SĂ©bastien â avant d'emmĂ©nager Ă Madrid.
Dans sa jeunesse, Carmen Baroja se passionne pour l'orfĂšvrerie, l'ethnographie et le folklore, et voyage en Angleterre et en France avec son frĂšre PĂo.
Plus tard, elle participe activement Ă la fondation de l'institution fĂ©ministe du Lyceum Club Femenino de Madrid[2], prĂ©sidĂ© par MarĂa de Maeztu, oĂč se retrouvent, entre autres, les Ă©crivaines Zenobia CamprubĂ, Elena FortĂșn, Concha MĂ©ndez, MarĂa Teresa LeĂłn, ainsi que l'une des futures ministres de la RĂ©publique, Victoria Kent.
En 1926, dans le salon de la maison familiale, elle crĂ©e une piĂšce de thĂ©Ăątre, El mirlo blanc, avec la peintre Carmen MonnĂ©, projet auquel participent Ă©galement ses frĂšres et ses amis dont Valle-InclĂĄn, AzorĂn et Manuel Azaña. On retrouve, dans son entourage, les rĂ©publicaines Isabel OyarzĂĄbal et Magda Donato.
La guerre d'Espagne la sépare de son mari, l'entrepreneur Rafael Caro Raggio. Isolé à Madrid, il meurt en 1943. Des quatre enfants du couple, seuls survivront Julio et Pio.
Carmen Baroja décÚde d'un cancer[3], à Madrid, en 1950, sous la dictature franquiste[4].
Postérité
Elle laisse une Ćuvre poĂ©tique (certains de ses vers sont publiĂ©s dans Tres Barojas. Poemas), des contes pour enfants, des livres de recherches ethnographiques, ou encore ses mĂ©moires, Recuerdos de una mujer de la generaciĂłn del 98, rĂ©digĂ©es de 1943 Ă 1946[5], oĂč apparaissent les membres de la GĂ©nĂ©ration de 1898 et les autres femmes Ă©crivaines qui ont jalonnĂ© son parcours comme Carmen de Burgos, Consuelo Ălvarez Pool (Violeta), Regina de Lamo, Blanca de los RĂos et BelĂ©n de SĂĄrraga.
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en espagnol intitulĂ© « Carmen Baroja » (voir la liste des auteurs).
- (es) Redacció, « Carmen Baroja a la Generació del 98 », sur Diario de Ibiza, (consulté le ).
- (es) « Las mujeres del 98 en la esfera pĂșblica: el caso de Carmen Baroja », sur pikara magazine, .
- (es) Marest, « Carmen Baroja (1883 â 1950) », sur Mujeres literatas, .
- « PoĂ©tesses â Page 2 », sur Les MĂ©tisseurs de Mots, .
- « Carmen Baroja Nessi | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es.