Carles Campuzano
Carles Campuzano i Canadés est un homme politique espagnol, né le à Barcelone, issu du centre droit nationaliste catalan.
| Carles Campuzano | |
.jpg.webp) Carles Campuzano, en 2015. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller aux Droits sociaux de la généralité de Catalogne | |
| En fonction depuis le (8 mois et 21 jours) |
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| Président | Pere Aragonès |
| Gouvernement | Aragonès |
| Prédécesseur | Violant Cervera (ca) |
| Député aux Cortes Generales | |
| – (23 ans, 1 mois et 24 jours) |
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| Élection | |
| RĂ©Ă©lection | |
| Circonscription | Barcelone |
| LĂ©gislature | VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe |
| Groupe politique | Catalan (1996-2016) Mixte (2016-2019) |
| Député au Parlement de Catalogne | |
| – (3 ans, 5 mois et 23 jours) |
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| Élection | 15 mars 1992 |
| Circonscription | Barcelone |
| LĂ©gislature | IVe |
| Groupe politique | CiU |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Carles Campuzano i Canadés |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | CDC (1983-2016) PDeCAT (2016-2020) |
| Diplômé de | Université de Barcelone |
Il appartient entre et à la Convergence démocratique de Catalogne, puis à son successeur, le Parti démocrate européen catalan. En , il est désigné secrétaire général de la Jeunesse nationaliste de Catalogne, et exerce pendant sept ans des fonctions de direction.
Il est élu parlementaire pour la première fois en , en Catalogne. En , il devient député au Congrès espagnol, où il siège pendant vingt-trois ans et sept législatures. Il renonce à son activité politique en , un an après avoir été écarté de la candidature de son parti pour les élections législatives. Il y revient en , comme conseiller aux Droits sociaux du gouvernement minoritaire de l'indépendantiste de gauche Pere Aragonès.
Études et vie professionnelle
Carles Campuzano i Canadés naît le à Barcelone. Il étudie le droit à l'université de Barcelone, où il obtient une licence[1].
À partir de , il travaille au sein de l'administration de la généralité de Catalogne. Il est notamment collaborateur à la direction générale des Affaires interdépartementales, puis du secrétariat général adjoint de la présidence[1].
Engagement politique
DĂ©buts et ascension
Carles Campuzano adhère en à la Convergence démocratique de Catalogne (CDC)[1], et devient une figure de son aile gauche, défendant une vision davantage sociale-démocrate que la majorité des dirigeants, adeptes du libéralisme[2].
Aux élections municipales du 10 juin 1987, il est élu conseiller municipal de Vilanova i la Geltrú, dans la province de Barcelone[3]. Il devient, deux ans plus tard, secrétaire général de la Jeunesse nationaliste de Catalogne (JNC)[4]. Il conserve son siège de conseiller municipal en 1991 et fait son entrée au conseil comarcal du Garraf[1].
Parlementaire catalan puis espagnol
Il est élu député de Barcelone lors des élections parlementaires du 15 mars 1992, et quitte alors ses deux mandats locaux[1]. En , il est désigné président de la JNC, fonction qu'il occupe deux ans[4]. Non-réélu au Parlement catalan en 1995, il entre au Congrès des députés comme député de Barcelone aux élections générales anticipées du 3 mars 1996[3]. Le , il est élu président du conseil national de CDC lors du congrès du parti, à L'Hospitalet de Llobregat, avec plus de 92 % des voix favorables[5]. Il est remplacé, quatre ans plus tard, lors du congrès suivant, par Marta Alós (ca)[6].
Il est constamment réélu au Congrès jusqu'en avril 2019, quand il n'est pas reconduit comme candidat sur la liste de la coalition Ensemble pour la Catalogne (JuntsxCat), dont fait partie le Parti démocrate européen catalan (PDeCAT), successeur de la CDC et dont il est membre[7]. Il renonce en à militer au sein du PDeCAT afin de soutenir le projet de Parti nationaliste de Catalogne (PNC)[8].
Conseiller de la Généralité
Le , après qu'Ensemble pour la Catalogne (Junts) a décidé de quitter le gouvernement de coalition dirigé par Pere Aragonès, membre de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), ce dernier annonce un remaniement de l'exécutif et qu'il confie à Carles Campuzano le poste de conseiller aux Droits sociaux[9]. Sous les deux mandats d'Artur Mas, entre et , ses postulats sociaux-démocrates avaient bloqué son entrée au gouvernement catalan[2]. Le décret actant sa nomination est publié le lendemain[10]. Avec les six autres conseillers nouvellement nommés, il prête serment le suivant[11].
Notes et références
- (ca) Parlement de Catalogne, IV legislatura (03/04/1992 - 26/09/1995) : CĂ rrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades ComposiciĂł dels grups parlamentaris, Barcelone, 202 p. (lire en ligne [PDF]).
- (es) Neus Tomà s, « Carles Campuzano, el convergente 'progre' resarcido por ERC », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (ca) Agència Catalana de NotĂcies, « Carles Campuzano aterra a Drets Socials desprĂ©s de representar CDC i PDeCAT al CongrĂ©s », El Punt Avui,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (ca) Xavi Tedò, « Campuzano es dona de baixa del PDECat a les portes de la fundació del PNC », Ara,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Susana Quadrado, « Convergència afianza el liderazgo de Mas con un apoyo mayoritario a su ejecutiva », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (es) Josep Gisbert, « Mas recibe el impulso definitivo », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (ca) « Els candidats de Puigdemont lideraran la llista de Junts per Catalunya pel 28A », Corporació Catalana de Mitjans Audiovisuals,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Fidel Masreal, « Carles Campuzano se da de baja del PDECat », El Periódico de Catalunya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Marcos Lamelas, « Pere Aragonès suma independientes que vienen de CDC y PSC a la Generalitat », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Europa Press, « El Dogc publica el nombramiento de los nuevos consellers y la destitución de los de Junts », El Confidencial Digital,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Carla Mercader, « Los consellers entrantes toman posesión de su cargo ante Aragonès: "Nunca olvidéis que os debéis a la Cataluña entera" », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).