Canton de Varilhes
Le canton de Varilhes est une ancienne division administrative française située dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Canton de Varilhes | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Ariège |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Pamiers |
Chef-lieu | Varilhes |
Code canton | 09 19 |
Disparition | 2015 |
DĂ©mographie | |
Population | 10 665 hab. (2012) |
Densité | 63 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 43° 02′ 47″ nord, 1° 37′ 45″ est |
Altitude | 372 m Min. 288 m Max. 730 m |
Superficie | 168,38 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 18 |
GĂ©ographie
Ce canton était organisé autour de Varilhes dans l'arrondissement de Pamiers. Son altitude variait de 288 m (Vira) à 730 m (Malléon) pour une altitude moyenne de 372 m.
Composition
Le canton de Varilhes regroupait 18 communes et comptait 10 285 habitants (population municipale) au 1er janvier 2010[1].
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Administration
Conseillers généraux de 1833 à 2015
Conseillers d'arrondissement (de 1833 Ă 1940)
DĂ©mographie
Notes et références
- « Populations légales 2010 des cantons du département », sur Insee (consulté le ).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6584422t/f2.item.r=canton.zoom
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6200909h/f1.image.r=canton?rk=3154522;0
- Maire socialise de Varilhes (1925-1940), révoqué par Vichy en 1940, Louis Siret entre très tôt en résistance. Il fait partie des 18 Varilhois arrêtés en janvier et février 1944, en représailles après une série d’attentats contre des membres de la milice. Déporté à Buchenwald, puis Dora, il est nommé maire à la Libération par les membres du Conseil municipal dans l’attente d’un retour qui ne viendra pas.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 24 janvier 1943, (en ligne).
- Jean Bénazet est, dans les années 1930, le propriétaire d’un garage à Varilhes. Il s’engage en faveur des Républicains espagnols et entre en contact avec Francisco Ponzán Vidal alias François Vidal, qui recrute des passeurs pour le compte du réseau Pat O’Leary, auquel succèdera le réseau Françoise, et de Combat. Jean Bénazet aide ainsi des dizaines de personnes : aviateurs anglais, Résistants ou Juifs, qui cherchent à passer en Espagne pour fuir la répression des autorités de Vichy et des nazis ou pour rejoindre les Alliés. Il organise de nombreux passages en utilisant, pour la première partie du voyage, une voiture équipée d’un gazogène. Avec l’instauration du STO, en février 1943, les candidats au départ sont de plus en plus nombreux alors que l’entrée des troupes allemandes en zone Sud, en novembre 1942, rend la traversée des Pyrénées plus dangereuse. Le 13 juin 1943, le groupe de Jean Bénazet est surpris par une patrouille allemande. Huit de ses membres seront déportés. Il en réchappe mais doit se cacher et fuir à Toulouse où il prend une part active à la Résistance. Il ne reviendra à Varilhes qu’à la Libération. Entre avril et juin 43, il aura fait traverser les Pyrénées à 61 personnes. (source : Histoire et mémoire de la seconde guerre mondiale, consulté le 10 novembre 2014)
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel de la Communauté de Communes du Canton de Varilhes
- Site officiel de la commune de Varilhes
- Site officiel de l'office de tourisme du Canton deVarilhes
- Le canton de Varilhes sur le site de l'Insee
- plan du canton de Varilhes sur Mapquest
- Localisation du canton de Varilhes sur une carte de France
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