Canton de Nice-14
Le canton de Nice-14 est une ancienne division administrative française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Créé en 1982, il disparait à la suite du redécoupage cantonal de 2014.
Canton de Nice-14 | |
Situation du canton de Nice-14 dans la ville de Nice | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur |
DĂ©partement | Alpes-Maritimes |
Arrondissement(s) | Nice |
Chef-lieu | Nice |
Conseiller général Mandat |
Dominique Estrosi-Sassone 2011-2015 |
Code canton | 06 44 |
Histoire de la division | |
Création | |
Disparition | |
DĂ©mographie | |
Population | 25 665 hab. (2012) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 43° 42′ 10″ nord, 7° 16′ 09″ est |
Subdivisions | |
Communes | 1 (fraction) |
Histoire
Le canton est créé par le décret du qui redéfinit les limites des cantons de Nice-1, Nice-2, Nice-3, Nice-7, Nice-9, Nice-10, et intègre dans ce périmètre trois nouveaux cantons : Nice-12, Nice-13, Nice-14[1].
Représentation
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité |
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1982 | Antoine Martin[N 1] | RPR | |
1992 | Marie-Jeanne Murcia[N 2] | UDF | Conseillère municipale de Nice |
1992 | Jacques Peyrat | FN, puis DVD, puis RPR | Conseiller municipal de Nice Maire de Nice (à partir de 1995) Député (1997-1998) |
1998 | Paul Cuturello | PS | Conseiller municipal de Nice |
2004 | Paul Cuturello | PS | Conseiller municipal de Nice |
2011 | Dominique Estrosi Sassone[N 3] | UMP | Adjointe au maire de Nice SĂ©natrice depuis 2014 |
Composition
Le 14e canton de Nice se composait d’une fraction de la commune de Nice[2]. Il comptait 25 665 habitants (population municipale) au 1er janvier 2012.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Population (dernière pop. légale) |
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Nice (chef-lieu) |
06088 | MĂ©tropole Nice CĂ´te d'Azur | Fraction : 25 665(2012) Commune : 343 895 (2014) |
Quartiers de Nice inclus dans le canton :
DĂ©mographie
Élections
1992
À la suite du décès d'Antoine Martin, une élection cantonale partielle est organisée les 16 et [5]. Au premier tour, le candidat du Front national Jacques Peyrat arrive en tête avec 37,96 % des voix[6]. Il est suivi par la candidate UDF Marie-Jeanne Murcia (15,81 %), qui devance de quarante-deux voix le candidat investi par le RPR Richard Giamarchi (par ailleurs secrétaire départemental de ce parti)[5]. Le candidat du PS Paul Cuturello recueille quant à lui 12,11 %[6]. Le duel du second tour est remporté par Marie-Jeanne Murcia, soutenue par l'ensemble des opposants au Front national.
1993
L'élection cantonale de mars 1992, qui a été gagnée par Jacques Peyrat, est annulée et une élection partielle est organisée en [7]. Jacques Peyrat en sort à nouveau victorieux, en battant Marie-Jeanne Murcia avec 57 % des voix au second tour[7].
Notes
- Décédé en fonction le 2 décembre 1991
- Élue après une cantonale partielle les 16 et 23 février 1992
- À la suite du recours en annulation de Jacques Peyrat, l'élection est annulée par le tribunal administratif de Nice le 26 septembre 2011, malgré l'avis contraire du rapporteur public (voir « Cantonales : l'élection d'Estrosi-Sassone annulée », Nice-Matin, ). Dominique Estrosi-Sassone fait appel de cette décision devant le Conseil d'État, lequel lui donne finalement raison en confirmant son élection (voir « Canton Nice 14 : Dominique Estrosi-Sassone garde son mandat », Nice-Matin, ).
Références
- « Décret n°82-79 du 25 janvier 1982 », Journal officiel de la République française,‎ , p. 372-374 (lire en ligne, consulté le ).
- Liste des communes du canton de Nice 14e Canton sur le site de l'Insee, consulté le 19 janvier 2015.
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
- Carole Barjon, « Une pied-noir dernier rempart contre Le Pen : Marie-Jeanne de Nice », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 42 (lire en ligne)
- (es) Juan Pedro Quiñonero, « El fracaso del PS propicia la victoria de Le Pen en Niza », ABC,‎ , p. 27 (lire en ligne)
- Florent Leclercq, « Nice : l'homme qui peut stopper le Front », L'Express,‎ (lire en ligne)