Accueil🇫🇷Chercher

CĂ©sar Bacot

César-Joseph Bacot, né le à Paris et décédé le à La Croix, est un militaire et homme politique français.

Biographie

Fils de César Bacot, riche propriétaire, et d'Élisabeth Étignard de La Faulotte, il est le frère de Claude-René Bacot de Romand, haut fonctionnaire et député d'Indre-et-Loire, et le neveu d'Alexandre Bacot.

Ses études militaires terminées à l'école de Fontainebleau, il fit les campagnes d'Allemagne, de Russie, de Saxe et de France, fut blessé à la Moskowa et à Leipsig, et devint en 1814 chef de bataillon dans la garde. Le retour des Bourbons le laissa sans emploi. Réintégré dans son grade pendant les Cent-Jours, il prit le commandant maritime des arrondissements de Dieppe et d'Abbeville. Mais la seconde Restauration le fit rentrer encore une fois dans la retraite ; mis à la demi-solde, il vécut obscurément à Tours.

Le , il est élu comme député par le collège de Tours. Successivement réélu pendant tout le règne de Louis-Philippe, en 1831, 1834, 1837 (face à Flavigny), 1839 (face à Frédéric Goüin[1]), 1842 (face au baron de Richemont) et 1846. Il siégea dans l'opposition constitutionnelle sur les bancs opposés à ceux qu'avait longtemps occupés son frère, Bacot de Romand, et vota avec les conservateurs « libéraux », le plus souvent même avec la gauche, contre l'indemnité Pritchard, pour la proposition concernant les députés fonctionnaires, etc.

Il Ă©tait retraitĂ©, depuis le , avec le grade de lieutenant-colonel. Ce fut lui qui parvint Ă  obtenir du gouvernement la communication annuelle des documents statistiques propres Ă  faire connaĂ®tre la situation commerciale de la France en AlgĂ©rie. Il fut aussi l'auteur d'une proposition de rĂ©duction de 100,000 francs sur les constructions d'Ă©tablissements militaires. Il Ă©tait intervenu avec une certaine vivacitĂ© dans la discussion relative Ă  la liste des nouveaux pairs choisis par Casimir Perier en 1831; il parla encore sur les droits des officiers et des lĂ©gionnaires crĂ©Ă©s Ă  l'Ă©poque des Cent-Jours et, dans la session de 1840, attaqua les crĂ©dits complĂ©mentaires et extraordinaires prĂ©sentĂ©s par le gouvernement.

Après la rĂ©volution de FĂ©vrier, les Ă©lecteurs du dĂ©partement d'Indre-et-Loire le nommèrent, le , le 3e sur 8, avec 62 175 voix, reprĂ©sentant du peuple Ă  l'AssemblĂ©e constituante. Mais il y marqua peu et n'y siĂ©gea pas longtemps, ayant remis sa dĂ©mission le . Jusque-lĂ , il avait votĂ© avec la droite : pour le rĂ©tablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Marc Caussidière, pour le rĂ©tablissement de la contrainte par corps, pour l'impĂ´t proportionnel, contre l'abolition de la peine de mort et contre le droit au travail.

Gendre de Louis-François-Denis Calmelet-Daen, il est le beau-père du baron Gustave Angelier, propriétaire du château de La Bourdaisière, et de Hippolyte Lebreton de Vonne.

Notes et références

Bibliographie

  • « CĂ©sar Bacot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • « Bacot (CĂ©sar-Joseph) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [dĂ©tail des Ă©ditions].
  • MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine: SĂ©rie in-80, Volume 27, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine, 1878

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.