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Cécile Sauvage

Cécile Sauvage est une femme de lettres et poétesse française, née à La Roche-sur-Yon (Vendée), le et morte à Paris le .

Cécile Sauvage
Portrait de Cécile Sauvage (poète), Musée Gassendi.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  44 ans)
Paris 4e
Nom de naissance
Cécile Anne Marie Antoinette Sauvage
Nationalité
Activités
Conjoint
Enfants

Biographie

Elle est née dans la maison où Napoléon Ier a été reçu, en août 1808[1]. Avant d'être nommé à Digne, son père était professeur d'Histoire à La Roche-sur-Yon (Vendée). C'est ainsi que de 1888 à 1907, elle vécut à Digne-les-Bains, dans une maison située avenue de Verdun, où est apposée, comme à La Roche-sur-Yon, une plaque qui lui rend hommage.

Cécile Sauvage en 1913, avec Olivier Messiaen et son frère Alain.
Plaque rendant hommage à la poétesse, avenue de Verdun, Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence)

Étudiante au lycĂ©e de Digne, elle envoie un manuscrit Les Trois Muses Ă  La Revue forĂ©zienne, dont le rĂ©dacteur est Pierre Messiaen. Ils Ă©changent une correspondance, puis se marient : « Notre mariage eut lieu le , en l'Ă©glise des Sieyes, près Digne (Basses-Alpes) Â»[2]. Ils seront les parents d'Alain et d'Olivier Messiaen qu'elle Ă©leva, selon les mots de ce dernier, dans un « univers fĂ©erique ». Le couple est uni et heureux ; CĂ©cile dĂ©die Primevère Ă  son cher Pierrot, en souvenir de nos fiançailles et de notre mariage. Elle vĂ©cut la majeure partie de sa vie Ă  Saint-Étienne, et Ă©crit chaque jour Ă  sa petite table de bois blanc tachĂ©e d'encre. Elle dĂ©couvre les poètes anglais, notamment Keats dont le vers La poĂ©sie de la terre ne meurt jamais semble ĂŞtre Ă©crit pour illustrer la poĂ©sie de CĂ©cile Sauvage. Elle s'installe Ă  Grenoble avec ses fils alors que son Ă©poux part au front de la Guerre 14/18 ; puis la famille vivra Ă  Paris, qui n'attire pas la poĂ©tesse. De santĂ© fragile et atteinte de tuberculose[3], elle meurt Ă  l'HĂ´tel-Dieu de Paris le [4], dans les bras de son Ă©poux et de ses fils[5].

Son ami Henri Pourrat lui a consacré un ouvrage, La Veillée de novembre.

Ĺ’uvres

  • Tandis que la terre tourne, Mercure de France, 1910
  • L'Ă‚me en bourgeon, Mercure de France, 1910
  • Le Vallon, poèmes, Mercure de France, 1913
  • MĂ©lancolie
  • FumĂ©e
  • Primevère
  • Ĺ’uvres complètes (Tandis que la terre tourne ; L'Ă‚me en bourgeon ; MĂ©lancolie ; FumĂ©es ; Le Vallon ; Primevère ; Fragments ; PensĂ©es et extraits de lettres), prĂ©face de Jean Tenant, Mercure de France, 1929
  • Ĺ’uvres complètes, La Table ronde, 2002 (ISBN 2-7103-2471-7)
  • Écrits d'amour, Éditions du Cerf, 2009
  • Olivier Messiaen, CĂ©cile Sauvage, Trois mĂ©lodies pour chant et piano soprano, Éditions Durand, 1930.

Notes et références

  1. Thierry Dubillot, « La Roche-sur-yon, ces femmes qui ont marqué l'histoire de la Vendée » Accès limité, sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  2. Cécile Sauvage, Primevère, Sauvage et Launay 2002, p. 191.
  3. Maureen Wingrove, trad. par Clémentine Beauvais, Je serai le feu, La Ville Brûle,
  4. « Acte de décès no 1583 du », sur Archives de Paris (consulté le ).
  5. Claude-Jean Launay, Introduction, Sauvage et Launay 2002.

Annexes

Bibliographie

  • CĂ©cile Sauvage et Claude-Jean Launay (introduction et prĂ©face), Ĺ’uvres complètes, Paris, La Table ronde, coll. « La Petite Vermillon », , 268 p. (ISBN 978-2-7103-2471-3). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • BĂ©atrice Marchal, Les Chants du silence : Olivier Messiaen, fils de CĂ©cile Sauvage ou La Musique face Ă  l'impossible parole, Sampzon, Éditions Delatour, coll. « Musique-PĂ©dagogie », , 123 p.
  • BĂ©atrice Marchal, CĂ©cile Sauvage. Écrits d'amour, Paris, Éditions du Cerf, 2009.

Liens externes

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