Cécile Grès

Native de Paris[1], Cécile Grès vient d'une famille originaire de Brive-la-Gaillarde[2], d'un père briviste et d'une mère vannetaise[3] ; elle est passionnée de rugby à XV, en particulier du CA Brive et habituée à se rendre au Stadium[4], mais aussi plus généralement de sport[5] - [6]. Elle a fait du handball, du basket-ball, de l'athlétisme et du tennis de table[2]. À l'issue d'une licence de lettres à l'Institut catholique de Paris puis d'une maîtrise de lettres à l'université Paris-Sorbonne[7], elle réalise son stage de fin d'études à la rubrique rugby du journal L'Équipe de janvier à juin 2012, comme journaliste sportive de presse écrite[8] - [9] - [5]. Elle intervient en parallèle auprès de la plateforme participative « Le Plus » du Nouvel obs[10] - [5].

Cécile Grès en interview pour Eurosport, à la mi-temps d'un match de Pro D2 à Dax en décembre 2015.

Parallèlement à son stage à L'Équipe, elle devient chroniqueuse rugby à partir du mois d'avril 2012 pour l'émission de radio hebdomadaire Cissé Sport présentée par Sylvère-Henry Cissé le vendredi sur Le Mouv'[8] - [1]. Elle y reste trois ans, participant également aux matinales de la radio[5]. Son stage de six mois terminé, elle est engagée à la rédaction du journal L'Équipe en tant que pigiste reporter[6]. Elle travaille simultanément au service France de Reuters, toujours dans le domaine du rugby[8] - [5].

En septembre 2014, la rédaction du groupe L'Équipe lui propose un poste de journaliste-chroniqueuse pour l'émission de télévision On va s'en mêler sur L'Équipe 21[5]. Elle officie le dimanche après-midi aux côtés du présentateur Benoît Cosset et des chroniqueurs Éric Blanc et Christophe Dominici ; la presse écrite reste néanmoins son activité principale[8] - [11] - [12].

Pendant l'été 2015, Cécile Grès est approchée par Eurosport, qui vient de renouveler et d'étoffer ses droits télévisuels de Pro D2[6]. Elle est engagée comme journaliste « bord de terrain » pour les deux matchs hebdomadaires retransmis sur la chaîne Eurosport 2 le vendredi soir et dimanche après-midi[6]. Elle participe également au magazine télévisé Au contact, le lundi en soirée[13]. En même temps qu’Eurosport 2, elle continue ses activités de pigiste presse écrite à la rubrique rugby du journal L'Équipe[5] et commence une collaboration avec le service sport du magazine GQ[14]. Cécile Grès est alors l'une des figures du paysage médiatique féminin du rugby français, avec Isabelle Ithurburu et Clémentine Sarlat[9] - [15].

Elle intervient une dernière fois sur l'antenne d'Eurosport en décembre 2018 dans le cadre de la 16^e journée de Pro D2[16]. En effet, elle rejoint le service des sports de France Télévisions à partir du 9 janvier 2019, en remplacement de Clémentine Sarlat[16] - [17]. Elle y couvre le rugby à XV en tant que journaliste au bord du terrain pour les matchs de Coupe d'Europe et du XV de France, et en intervenant dans l'émission Stade 2 présentée par Matthieu Lartot[6] - [17]. On la retrouve également dans Tout le sport sur France 3[2]. Chaque année, elle est aussi présente durant les deux semaines de Roland-Garros[18].

En 2021, elle intervient dans le documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste de Marie Portolano[19], dans lequel elle révèle avoir été victime de harcèlement au début de sa carrière[2].

Lors des Jeux olympiques de Tokyo disputés à l'été 2021, elle présente les matinées olympiques sur France 2 et France 3[2] - [20]. À partir de septembre 2021, elle présente Tout le sport de manière occasionnelle les vendredis et samedis en alternance avec Marie Mamère et Claire Vocquier-Ficot[2] - [21].

Comme en 2021, elle présente les matinées olympiques sur France 2 et France 3 lors des Jeux olympiques d'hiver de 2022 de Pékin[22].