Brookesia micra
Brookesia micra est une espèce de sauriens de la famille des Chamaeleonidae[1].
NT : Quasi menacé
Elle a été découverte en 2007 et décrite en . Jusqu'en 2021 – et la découverte de Brookesia nana –, Brookesia micra était considéré comme l'un des plus petits reptiles et la plus petite espèce connue de caméléon au monde avec en moyenne 29 millimètres de long à l’âge adulte[2].
Taxinomie
Son nom d'espèce, du grec ancien μικρός, mikros, « petit », lui a été donné en référence à sa taille.
Répartition et habitat
Cette espèce est endémique de la région de Diana à Madagascar[1]. Elle a été découverte sur Nosy Hara près du cap d'Ambre[2].
Description
Cette espèce mène une vie diurne et terrestre sur le sol des forêts.
L'holotype mâle de l'espèce mesure 23,6 mm en longueur totale[3] et de 15,3 à 15,8 mm SVL (sans la queue) ; les femelles de 26,9 à 28,8 mm en longueur totale et de 18,7 à 19,9 mm SVL.
- Brookesia micra juvénile sur une tête d'allumette.
- Brookesia micra adulte
- Hémipénis d'un Brookesia micra
- Brookesia micra juvénile sur un ongle de doigt
Arbre phylogénétique du groupe Brookesia minima. |
Écologie et préservation
Publication originale
- Glaw, Köhler, Townsend & Vences, 2012 : Rivaling the World’s Smallest Reptiles: Discovery of Miniaturized and Microendemic New Species of Leaf Chameleons (Brookesia) from Northern Madagascar. PLoS ONE, vol. 7, n. 2, p. e31314 (texte intégral).
Notes et références
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Brookesia micra
- Le plus petit caméléon au monde découvert près de Madagascar, MaxiSciences, consulté en février 2012
- (en) « Rivaling the World's Smallest Reptiles: Discovery of Miniaturized and Microendemic New Species of Leaf Chameleons (Brookesia) from Northern Madagascar », sur journals.plos.org
Liens externes
- (en) Référence NCBI : Brookesia micra (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Brookesia micra Glaw, Köhler, Townsend & Vences, 2012 (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Brookesia micra Glaw, Köhler, Townsend & Vences, 2012 (consulté le )