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Brigade rapide d'intervention

Les Brigades Rapides d'Intervention (BRI) ont été, de 1967 à 2015, des unités de la Gendarmerie nationale française. Elles étaient déployées sur le réseau autoroutier français. Il y a eu jusqu'à 55 de ces unités.

Brigade Rapide d'Intervention (BRI)
Image illustrative de l’article Brigade rapide d'intervention
Ecusson de la BRI

Création 1963
Dissolution 2015
Pays Drapeau de la France France
Branche Gendarmerie nationale
Rôle Lutte contre l'insécurité routière
Fait partie de Gendarmerie départementale
Surnom BRI
Équipement Véhicules rapides d'intervention (VRI)

Les brigades rapides d'intervention ont été intégrées aux pelotons autoroute (PA) ou pelotons motorisés (PMO) en tant qu'Équipes rapides d'intervention (ERI).

Historique

MĂ©gane RS de la BRI en 2015

L'histoire des unités d'autoroute de la Gendarmerie nationale française, et a fortiori des BRI, est indissociable de l'histoire des autoroutes françaises.

En 1963, il est dĂ©cidĂ© que la police aura la charge des autoroutes de dĂ©gagement (urbaines et suburbaines) et la gendarmerie celle des autoroutes de liaison (en gĂ©nĂ©ral concĂ©dĂ©es). Il apparaĂ®t rapidement que les unitĂ©s existantes ne sont pas adaptĂ©es Ă  la surveillance de ces axes et, le 1er dĂ©cembre 1963, un peloton motocycliste est crĂ©Ă© Ă  Reventin-Vaugris (RhĂ´ne-Alpes). Il a compĂ©tence sur un tronçon de 20 km existant alors entre Vienne et le pĂ©age de Roussillon. Une autre unitĂ© est crĂ©Ă©e suivant le mĂŞme modèle le 1er juillet 1965 sur le tronçon reliant Saint-Uze Ă  Valence.

En 1966, ces unités prennent le nom de pelotons de gendarmerie d'autoroute (PGA) et, 1er mai de la même année, le PGA de Nemours est créé. C'est là que sont menées – dans le même temps - les expérimentations sur l'emploi de véhicules rapides. Entre avril et mai 1966 les gendarmes du PGA de Nemours testent une Alpine Renault et une Matra Djet. À l'époque les limitations de vitesse étaient quasiment inexistantes. Les règles actuelles sont apparues dans les années 1970.

L'acte de naissance des BRI est une circulaire datée du 7 février 1967 qui définit l'organisation des unités d'autoroute. Cette organisation reprend celle des sociétés concessionnaires. Les pelotons d'autoroute correspondent au district autoroutier (une soixantaine de kilomètres). Les Escadrons d’autoroute regroupent plusieurs pelotons. Ils correspondent aux directions régionales qui regroupent plusieurs districts.

Les BRI, chacune avec un effectif d'un gradé et de cinq gendarmes, sont placées sous l'autorité du commandant d'Escadron. Leur principale mission est de renforcer et de compléter la surveillance des PA sur le secteur de l’escadron. Elles sont chargées de la mise en œuvre des véhicules rapides. L'accent est mis sur l'action préventive des véhicules rapides par une présence visible au sein des courants de circulations. En juillet 1967 les groupements d'autoroute sont créés qui regroupent plusieurs escadrons et sont implantés au niveau des directions d'exploitations. À la fin des années 1960 il existe cinq BRI : Ablis (Île-de-France), Beaune (Bourgogne), Le Luc (Provence-Alpes-Côte d'Azur), Roye (Picardie) et Valence (Rhône-Alpes).

La chaîne de commandement spécifique à la gendarmerie d'autoroute va se développer en même temps que le réseau. Calquée sur celui-ci, elle ne suit pas les divisions administratives traditionnelles (comme les limites des départements). Elle va perdurer jusqu'en 1999. Il est alors décidé que toutes les unités de gendarmerie spécialisées dans la police sur la route (sur l'autoroute et hors de l'autoroute) d'un même groupement (département) seront réunies sous l'autorité d'un seul officier : le commandant de l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR).

En janvier 2015, les BRI sont dissoutes et ses unités rattachées à des pelotons d'autoroute ou des pelotons motorisés[1]. Les BRI font alors partie des Pelotons Motorisés ou des Pelotons d'Autoroute, et sont désormais nommées ERI pour Équipe Rapide d'Intervention.

Missions

Les missions des BRI sont principalement :

Implantation

En France, la Gendarmerie nationale a la charge de la surveillance de la majeure partie du réseau routier et autoroutier. Au sein de chaque Groupement (département) cette mission est dévolue à l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR). Le commandant de l'EDSR a sous son autorité toutes les unités dont la mission principale est la police sur la route :

  • les brigades motorisĂ©es, composĂ©es exclusivement de motocyclistes, sont axĂ©es sur la surveillance du rĂ©seau national et dĂ©partemental ;
  • les pelotons motorisĂ©s, unitĂ©s mixtes (non uniquement composĂ©es de gendarmes motocyclistes) chargĂ©es de la surveillance et des interventions sur les axes autoroutiers et secondaires;
  • les pelotons d'autoroute, unitĂ©s mixtes (non uniquement composĂ©es de gendarmes motocyclistes) chargĂ©es de la surveillance et des interventions en milieu autoroutier ;
  • les brigades rapides d'intervention (jusqu'en 2015).

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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