Boulevard de Suisse
Le boulevard de Suisse (en occitan : baloard de Soïssa) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Boulevard de Suisse
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Le boulevard de Suisse au carrefour du chemin du Sang-de-Serp. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 37′ 01″ nord, 1° 25′ 11″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Haute-Garonne |
MĂ©tropole | Toulouse MĂ©tropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord |
Quartier(s) | Minimes |
DĂ©but | Port de l'Embouchure et no 118 boulevard de l'Embouchure |
Fin | no 1 chemin du Prat-Long et no 159 rue de Chaussas |
Morphologie | |
Type | Boulevard |
Longueur | 1 385 m |
Largeur | 18 m |
Transports | |
MĂ©tro | : Ponts-Jumeaux (2028) |
​​​​​​​​​​​​​​​ Bus | 15 |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de ronde de la Pescadoure (1855-1938) Boulevard Émile-Vandervelde (1938-1941) |
Nom actuel | 27 mars 1941 |
Nom occitan | Baloard de SoĂŻssa |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1855 |
Notice | |
Archives | 315556723212 |
Situation et accès
Description
Le boulevard de Suisse est une voie publique. Il se situe Ă l'ouest du quartier des Minimes, dans le secteur 3 - Nord.
Voies rencontrées
Le boulevard de Suisse rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Port de l'Embouchure (g)
- Boulevard de l'Embouchure (d)
- Square de la Vierge-Rouge
- Boulevard de Genève (g)
- Impasse de Berne (d)
- Rue Anna-PolitkovskaĂŻa (d)
- Rue CĂ©cile-Brunschvicg (d)
- Rue Daydé
- Rue de Zurich (d)
- Rue de Lausanne (d)
- Rue Ferdinand-Lassalle (g)
- Chemin Tricou (d)
- Rue Emmanuel-Chabrier (d)
- Impasse de Suisse (g)
- Rue Henri-Matisse (d)
- Rue Jacob-Insel (g)
- Rue Jean-Philippe-Rameau (d)
- Chemin du Sang-de-Serp
- Chemin Henri-Bessemer (d)
- Avenue d'Elche (g)
- Rue SalambĂ´ (g)
- Chemin du Prat-Long (g)
- Rue de Chaussas (d)
Transports
Le boulevard de Suisse est parcouru et desservi sur toute sa longueur par la ligne de bus 15. De plus, la ligne du Linéo L1 marque l'arrêt au square de la Vierge-Rouge, au sud du boulevard. Enfin, la station Ponts-Jumeaux, sur la future ligne de métro ouvrira en 2028, à l'angle du chemin du Sang-de-Serp.
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse le long du boulevard de Suisse ou à proximité : les stations no 120 (152 allée de Barcelone), no 144 (62 boulevard de Suisse) et no 270 (face 40 boulevard Silvio-Trentin).
Odonymie
Le boulevard de Suisse a reçu ce nom en reconnaissance de l'accueil qu'avaient reçu en Suisse les soldats de l'armée française « internés » au début de la Seconde Guerre mondiale en 1940, qui faisait suite à l'accueil qui avait été donné durant la guerre franco-allemande de 1870-1871, puis lors de la Première Guerre mondiale de 1914-1918[1]. Plusieurs voies qui débouchent sur le boulevard portent d'ailleurs des noms en lien avec des villes de Suisse : le boulevard de Genève, aménagé en 1945[2], la rue de Berne en 1963[3], et les rues de Lausanne[4] et de Zurich tracées en 1967[5].
Le boulevard de Suisse était, lors de son aménagement en 1855, le chemin de ronde, puisqu'il longeait la nouvelle barrière de l'octroi. Il lui est parfois donné le qualificatif de Pescadoure, d'une ferme du XVIIIe siècle qui se trouvait à proximité[6] : disparue vers 1838 à la suite du creusement du canal latéral à la Garonne, elle débouchait sur le chemin du Sang-de-Serp (emplacement à la limite des actuels no 133 et 143). En 1938, lorsque le chemin de ronde est aménagé en boulevard, il reçoit par décision de la municipalité socialiste d'Antoine Ellen-Prévot le nom d'Émile Vandervelde (1866-1900) : homme politique belge, figure de l'internationalisme socialiste. Il fut à plusieurs reprises député et ministre, mais aussi président de la Seconde Internationale de 1900 à 1918, et président de l'Internationale ouvrière socialiste de 1923 à 1938[7]. C'est le que le nouveau conseil municipal, de tendance vichyste, préféra effacer le souvenir d'Émile Vandervelde pour lui donner son nom actuel[8].
Patrimoine et lieux d'intérêt
- no 93 : siège de l'Union départementale des syndicats Force ouvrière de la Haute-Garonne.
- no 160 : maison.
La maison, qui adopte les formes de l'Art déco, est construite dans les années 1950. Elle s'élève au centre d'une parcelle triangulaire à l'angle de la rue Salambô. Elle est composée de plusieurs corps de bâtiment disposés irrégulièrement et présente du côté du boulevard une façade animée par le jeu des décrochements[9].
Notes et références
- Salies 1989, vol. 2, p. 491.
- Salies 1989, vol. 1, p. 524.
- Salies 1989, vol. 1, p. 143.
- Salies 1989, vol. 2, p. 94.
- Salies 1989, vol. 2, p. 592.
- Salies 1989, vol. 2, p. 272.
- Salies 1989, vol. 2, p. 552.
- Destrem et Llabres 1994, p. 84
- Notice no IA31118673, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse : voies publiques, quartiers, lieux-dits, enseignes, organisation urbaine, t. 1 : A-H, Toulouse, Editions Milan, , 582 p. (ISBN 978-2-86726-353-8).
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse : voies publiques, quartiers, lieux-dits, enseignes, organisation urbaine, t. 2 : I-Z., Toulouse, Editions Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).
- Louis Destrem et Claude Llabres, Toulouse en noir et blanc : Les années de guerre 1939 / 1944, Editions Milan, (ISBN 2-84113-010-X).
- Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse. Pages d'histoire jadis et naguère, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, éd. Messages, Toulouse, 2003 (ISBN 2-907416-25-1).
Article connexe
Liens externes
- « Notice no 315556723212 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).