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Boulevard Maurice-Barrès

Le boulevard Maurice-Barrès est une voie de la commune de Neuilly-sur-Seine[1].

Boulevard Maurice-Barrès
Image illustrative de l’article Boulevard Maurice-Barrès
Immeuble Ă  l'angle de la rue Deleau.
Situation
CoordonnĂ©es 48° 52′ 47″ nord, 2° 15′ 52″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Hauts-de-Seine
Ville Neuilly-sur-Seine
DĂ©but Porte de Neuilly
Fin Boulevard Maillot, boulevard des Sablons
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 900 m
Histoire
Anciens noms Boulevard Maillot
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard Maurice-Barrès
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Boulevard Maurice-Barrès

Situation et accès

Long d’environ 900 mètres, orientĂ© ouest-est, il commence au niveau du boulevard du Commandant-Charcot et finit boulevard des Sablons, oĂą il est prolongĂ© par le boulevard Maillot, le boulevard AndrĂ©-Maurois et la porte Maillot. Seulement loti sur son trottoir nord, bordĂ© de marronniers, il forme la sĂ©paration du bois de Boulogne et de Neuilly[2].

Le boulevard Maurice-Barrès est accessible par la station de métro Les Sablons sur la ligne 1 du métro de Paris.

Origine du nom

Maurice Barrès.

Cette voie rend hommage à l'écrivain Maurice Barrès[3], qui y a longtemps habité dans un hôtel particulier[4].

Historique

Anciennement appelé boulevard Maillot, ce boulevard prend son nom actuel par délibération du conseil municipal le .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 68.
No 74.
No 80 : l'ambassade de Jordanie.
No 86.
No 108.
  • Jardin d'acclimatation (porte des Sablons).
  • Bois de Boulogne.
  • Fondation d'entreprise Louis-Vuitton.
  • No 30 : en 1962, huit tableaux de maĂ®tre (signĂ©s par Renoir, Monet et Degas) sont dĂ©robĂ©s chez un ancien ambassadeur de Bolivie habitant l’immeuble[5].
  • No 68 : l’industriel LĂ©on Givaudan (1875-1936) y a son domicile et y meurt le 25 mars 1936[6]. Entre 2019 et 2021, sept plaintes pour esclavage moderne sont dĂ©posĂ©es par les domestiques philippines d’un prince saoudien sĂ©journant l’étĂ©, avec sa famille, dans l’immeuble[7].
  • No 74 : l’industriel Marcel Boussac (1889-1980) possĂ©dait Ă  cette adresse[8] un duplex de 600 m2[9].
  • No 74 : entrĂ©e du square Capitaine-Claude-Barrès.
  • No 80 : le prince Ali Khan, mort en 1960 dans un accident de voiture boulevard Henri-Sellier Ă  Suresnes, habitait Ă  cette adresse[10], qui devient ensuite celle de l'ambassade de Jordanie en France. Le 23 juillet 1971, après 18 heures 30, l’ambassade est attaquĂ©e par un groupe de manifestants pro-palestiniens et plusieurs bouteilles incendiaires sont lancĂ©es contre la façade du bâtiment. L’un des manifestants, interpellĂ© peu après, est grièvement blessĂ© par un policier d’un coup de pistolet en plein thorax[11]. En dĂ©cembre 1970, un groupe d’environ deux cents manifestants avait dĂ©jĂ  rĂ©ussi Ă  pĂ©nĂ©trer dans les locaux de l’ambassade, en avait brisĂ© les vitres et aspergĂ© d’acide les meubles et les parquets avant de tenter d’allumer un incendie[12].
  • No 86 : l’écrivain AndrĂ© Maurois (1885-1967) s’installe Ă  cette adresse le 14 juillet 1931[13] et y vit jusqu’à sa mort, en 1967[14]. Le 10 octobre 1977, une plaque est apposĂ©e sur la maison de l’écrivain[15].
  • No 96 : en 1936, une campagne publicitaire illustrĂ©e par des photographies est lancĂ©e en faveur de cet immeuble avec « pour Madame, plus de soucis domestiques, plus de cuisine, le confort » et « pour Monsieur, une cuisine dĂ©lectable dans un milieu Ă©lĂ©gant, sĂ©lect et agrĂ©able »[16].
  • No 104 : entrĂ©e de la villa Maillot, voie privĂ©e.
  • No 124 : immeuble de six Ă©tages carrĂ©s construit après 1928 par les architectes Paul Viard, Marcel Dastugue et ClĂ©ment Palacci Ă  l’emplacement d’une maison transformĂ©e et surĂ©levĂ©e par Louis Dauvergne en 1895[17].
  • Nos 124-126 : Ă  cette adresse se trouvait l'ancienne Villa Thibault, construite en 1904, restaurĂ©e par le dĂ©corateur Pierre Barbe en 1935 et dĂ©truite en 1976[18] - [19].

Dans la fiction

Notes et références

  1. Vue aérienne de la Banlieue : la porte des Sablons, le boulevard Maurice-Barrés et le boulevard des Sablons. Neuilly-sur-Seine
  2. Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Le Livre d’histoire, Paris, 2001 (ISBN 978-2843730313).
  3. Boulevard Maurice Barrès.
  4. « Le boulevard Maurice-Barrès », L’Intransigeant, 6 octobre 1928, sur RetroNews.
  5. « Huit toiles de Renoir, Degas et Monet volées chez l’ancien ambassadeur de Bolivie à Paris », Le Monde, 8 septembre 1962.
  6. Lyon républicain, 29 mars 1936, sur RetroNews.
  7. Denis Courtine, « Un prince saoudien soupçonné d’esclavage moderne », Le Parisien, 5 juillet 2021.
  8. Marie-France Pochna, Christian Dior, Flammarion, 2004 (ISBN 978-2080687791).
  9. « Une énorme fortune difficile à évaluer », Le Monde, 22 juin 1978.
  10. « Le prince Ali Khan laisse 1 400 000 NF à Bettina », Le Monde, 15 septembre 1960.
  11. « Attentat contre l’ambassade de Jordanie : un membre du commando est gravement blessé d’un coup de pistolet par un policier », Le Monde, 26 juillet 1971.
  12. « Incidents à l’ambassade de Jordanie : neuf interpellations », Le Monde, 16 décembre 1970.
  13. (en) Jack Kolbert, The Worlds of André Maurois, Susquehanna University Press, 1985 (ISBN 978-0941664165).
  14. Panneau en façade.
  15. « Un boulevard André-Maurois à Paris », Le Monde, 12 octobre 1977.
  16. « La Résidence », Le Figaro, 2 mars 1936, sur RetroNews.
  17. « Notice IA00079796 », Plateforme ouverte du patrimoine.
  18. Objet BOUWE-A-1900. Villa Thibault, 124-126 bd Maillot (aujourd’hui Maurice-Barrès), Neuilly-sur-Seine: transformations. 1900-1931.
  19. Archives d'architecture du XXe siècle, Volume 1,Institut français d'architecture, Institut français d'architecture.
  20. « Sur les traces du «vrai» Arsène Lupin, à travers Paris », sur lefigaro.fr.
  21. Jeux d'adresses littéraires sur lemonde.fr
  22. Annuaire romanesque.

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