Bois de Sauvabelin
Le bois de Sauvabelin est une forĂȘt situĂ©e au nord de Lausanne dans le canton de Vaud, en Suisse.
Bois de Sauvabelin | ||||
Le bois de Sauvabelin, au printemps | ||||
Localisation | ||||
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CoordonnĂ©es | 46° 32âČ 11âł nord, 6° 38âČ 27âł est | |||
Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
Commune | Lausanne | |||
GĂ©ographie | ||||
Superficie | 80 ha | |||
Altitude · Maximale · Minimale |
663 m 528 m |
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Compléments | ||||
Statut | publique | |||
Administration | service forestier de la Ville de Lausanne | |||
Essences | foyard | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Lausanne
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Vaud
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
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Situation
Le bois de Sauvabelin est une forĂȘt de plus de 80 hectares[1] situĂ©e entre 528 m d'altitude au pied de la colline de la CitĂ©, et 663 m d'altitude Ă la hauteur du lac de Sauvabelin, en passant par 640 m d'altitude entre les quartiers lausannois de Vennes et de Bellevaux et la commune du Mont-sur-Lausanne[2].
Lieux d'intĂ©rĂȘt
Visité annuellement par 200 000 à 300 000 personnes selon une estimation[3], il est surtout connu pour son lac qui représente une destination dominicale privilégiée des Lausannois.
Il est également connu pour le panorama que l'on peut apprécier depuis son signal, duquel une grande partie de la ville est visible. C'est de ce signal que sont tirés le 24 janvier, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance du canton de Vaud, des coups de canons.
Un peu plus haut, en pleine forĂȘt, a Ă©tĂ© construite en 2003 une tour en bois du haut de laquelle on domine non seulement la ville, mais les rĂ©gions du nord, invisibles depuis le signal.
Le bois de Sauvabelin représente la limite des jardins de la Fondation de l'Hermitage, musée lausannois.
RĂ©serve forestiĂšre des Vieux ChĂȘnes
CrĂ©Ă©e en 2006, la rĂ©serve forestiĂšre des Vieux ChĂȘnes s'Ă©tend sur 5 hectares. Jusqu'en 2056, hormis les travaux nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© des routes et des chemins, aucune intervention sylvicole ne sera effectuĂ©e dans la rĂ©serve qui pourra ainsi Ă©voluer naturellement[1].
Histoire
La lĂ©gende voudrait que le nom de Sauvabelin vienne du latin Sylva Bellini, littĂ©ralement "forĂȘt de Belinus", dieu celte. Il semblerait plutĂŽt que le nom vienne de Belin, le bĂ©lier du roman de Renart.
Le bois de Sauvabelin appartient à la ville de Lausanne depuis le début du XIXe siÚcle. En effet, c'est en 1817, que la ville en fait l'acquisition par achat[4]. Soixante-neuf ans plus tard, en 1886, la commune fait des essais de plantation d'essences exotiques[4].
Ăpoque du funiculaire
Du au , il y avait le funiculaire Lausanne â Signal, qui reliait la place du Vallon (531 mĂštres) au Signal de Sauvabelin (637 mĂštres). La ligne mesurait 468 mĂštres et la pente Ă©tait de 28 %. Il fallait quatre minutes pour faire le trajet et sa vitesse Ă©tait de 7 km/h environ.
Il fut décidé à la suite d'une inspection, que les travaux pour rénover la ligne étaient trop onéreux pour continuer à le faire fonctionner et la compagnie qui l'exploitait fut dissoute le .
Il ne reste aujourd'hui comme vestige, que la station inférieure du Vallon, reconvertie en restaurant et en dépÎt. L'ancien tracé, comprenant le viaduc et le tunnel, est inaccessible en raison de la végétation qui a repris ses droits. Les deux voitures furent vendues et l'accÚs au Bois de Sauvabelin fut remplacé par la suite par des autobus[5].
Brigade de Sauvabelin
Le 16 juillet 1912, au dĂ©but des vacances dâĂ©tĂ©, un jeune maĂźtre de classe du collĂšge classique cantonal Ă Lausanne, Charles Biermann (1875-1961)[6], rĂ©unit au Bois de Sauvabelin 5 Ă 6 garçons de sa classe pour se lancer dans lâaventure du scoutisme. Le 8 fĂ©vrier 1913, la Brigade de Sauvabelin prend son nom et sa forme. Le 20 septembre 2020, Sophie Tschumy[7], alors ĂągĂ©e de 25 ans, devient la 22e commandante de la troupe lausannoise, qui compte environ 600 scouts, et premiĂšre femme Ă occuper ce poste[8] - [9] - [10].
- Charles Biermann : 16 juillet 1912 au 13 septembre 1919
- Roger Emery : 13 septembre 1919 au 6 novembre 1920
- Jean Carrard : 6 novembre 1920 au 11 novembre 1922
- Fridolin Zweifel : 11 novembre 1922 au 27 septembre 1930
- Jean-Louis Dufour : 27 septembre 1930 au 3 novembre 1934
- René Gonin : 3 novembre 1934 au 14 novembre 1936
- Bertrand de Haller : 14 novembre 1936 au 27 avril 1941
- Philibert Muret : 27 avril 1941 au 26 septembre 1942
- Raymond Gafner : 26 septembre 1942 au 29 avril 1950
- Claude Pahud : 29 avril 1950 au 26 avril 1958
- Pierre-André Kunz : 26 avril 1958 au 14 novembre 1964
- Jacques Kropf : 14 novembre 1964 au 27 mai 1972
- Michel Aubert : 27 mai 1972 au 2 mai 1981
- Philippe Schoeneich : 2 mai 1981 au 3 novembre 1984
- Philippe Thévoz : 3 novembre 1984 au 6 novembre 1993
- Jean-Luc Vonnez : 6 novembre 1993 au 31 octobre 1998
- Laurent Maye : 31 octobre 1998 au 1er novembre 2003
- Marc Lachat : 1er novembre 2003 au 10 février 2007
- Michael Wyssa : 10 février 2007 au 12 novembre 2011
- Roger MĂŒller : 12 novembre 2011 au 28 mai 2016
- Basile Kovaliv : 28 mai 2016 au 12 septembre 2020
- Sophie Tschumy : 20 septembre 2020 -
Notes et références
- « ForĂȘt de Sauvabelin », sur site de la Ville de Lausanne (consultĂ© le )
- Carte nationale de la Suisse no 1243 : Lausanne, 1:25 000, Swisstopo, 2005
- [PDF] Patrick Stuby, « Les bois du Jorat : Une forĂȘt de loisirs aux portes de Lausanne », sur rero.ch, (consultĂ© le )
- « La forĂȘt lausannoise en quelques dates », sur site de la Ville de Lausanne (consultĂ© le )
- http://www.t-l.ch/images/pdf/banc-public/tl-banc-public-64.pdf
- Charles Biermann, Feuille d'Avis de Lausanne, 10 novembre 1961 (page 9). Archives Scriptorium de la BCU
- Sophie Tschumy, invitée fil rouge, Radio télévision suisse, 20 août 2021
- Brigade MSdS de Sauvabelin, Scoutopedia
- 75 ans de la Brigade de Sauvabelin. Ăclaireurs Ă©clairĂ©s, 24 heures, 11 dĂ©cembre 1987 (page 22). Archives Scriptorium de la BCU
- Scouts de Sauvabelin, Sophie Tschumy Ă la tĂȘte de la Brigade de Sauvabelin, 24 heures, 13 septembre 2020