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Bligny (Aube)

Bligny est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Bligny
Bligny (Aube)
L'Ă©glise Saint-Symphorien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Maire
Mandat
Thierry Lorin
2020-2026
Code postal 10200
Code commune 10048
DĂ©mographie
Gentilé Ébraugnais - Ébraugnaises
Population
municipale
162 hab. (2020 en diminution de 7,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 10′ 21″ nord, 4° 37′ 02″ est
Superficie 22,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bligny
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Bligny
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Bligny
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Bligny

    GĂ©ographie

    Sur un cadastre de 1825, on trouve comme lieux-dits : Barret, Bavon, Bossican[1], le Bouvelot, le Buisson-Renard[2], les Cabots[3], le Château, le Chenil, l'Étang, la Fontaine-d'Amour, la Grange-des-Prés, Maraimont, Maugremont, le Pâtis, Pillonvaux, le Pré-Bannois, Puroy, Rome, la Rotière, Sainte-Eulalie, la Scierie-de-l'Étang, la Taillerie, la Verrerie.

    Hydrographie

    Le système hydrographique de Bligny se compose :

    • du Landion[4] et de ses deux affluents :
      • le bras du Landion [5] (0,7 km),
      • la Gironde [6] (3,2 km) ;
    • de l'Ă©tang du Patis.

    Urbanisme

    Typologie

    Bligny est une commune rurale[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), terres arables (36,4 %), cultures permanentes (7,6 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (1,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Des cercueils de l'époque romaine ont été découverts au cimetière.

    En 1217, un prieurĂ© fut fondĂ© au lieu-dit Puroy sous le vocable de « Sainte-Eulalie Â». En 1235, il fut transfĂ©rĂ© Ă  Belroy. Les moines abandonnèrent leurs biens au curĂ© du village, Ă  condition qu'il entretienne la chapelle[14].

    En 1778, le marquis de Sauveboeuf obtint l'autorisation d'Ă©tablir une verrerie pour y fabriquer des bouteilles. Par sa femme nĂ©e Dinteville, il possĂ©dait un bois de 1 600 arpents. Les cahiers de dolĂ©ance font Ă©tat du mĂ©contentement des habitants quant Ă  la hausse du prix du bois.

    En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Annie Ferron-Gauthrin
    mars 2008 En cours Thierry Lorin[15] DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2020, la commune comptait 162 habitants[Note 2], en diminution de 7,95 % par rapport Ă  2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    644740759785824813806828867
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    737839854891519423455390342
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    303301305226295240222216208
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    210177174193204208206208194
    2015 2020 - - - - - - -
    167162-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Aussi noté Bossicault, forêt et ferme aussi sur la commune de Meurville.
    2. Fief que la carte d'Auguste Leloup assimile à la Grange-des-Prés, nommée comme ferme en 1766.
    3. Bois attesté dès 1553 ainsi que sur la carte Cassini.
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Landion (F1191000) » (consulté le 27 août 2017).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Landion (F1195151) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gironde (F1191500) » (consulté le ).
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Archives départementales de l'Aube, sous fonds Belroy, 34.
    15. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. « Église Saint-Symphorien », notice no PA00078317, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Église paroissiale - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).

    Liens externes

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