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Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz

Doña Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz, née le à Getaria, Espagne et morte à Madrid, le , comtesse de Mora et marquise de Casa Riera, est une aristocrate espagnole. Elle est la mère de Fabiola de Mora y Aragón, devenue reine consort des Belges de 1960 à 1993.

Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz
Biographie
Titulature Comtesse de Mora
Marquise de Casa Riera
Nom de naissance Doña Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz
Naissance
Getaria, Espagne
Décès
Madrid, Espagne
Père Cesáreo de Aragón y Barroeta-Aldamar
Mère Blanca Carrillo de Albornoz y Elio, marquise de Casa Torres
Conjoint Gonzalo de Mora y Fernández
Enfants María de las Nieves de Mora y Aragón
Gonzalo de Mora y Aragón
Ana María de Mora y Aragón
Alejandro de Mora y Aragón
Jaime de Mora y Aragón
Fabiola de Mora y Aragón
María de la Luz de Mora y Aragón
Résidence Calle Zurbano, Madrid
Religion Catholicisme

Biographie

Famille

Les Aragón sont une famille de hidalgos (petite noblesse locale), originaires de Villanueva de Cameros, à la Rioja[1].

Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz naît à Getaria, Guipúzcoa, le [1]. Elle est la fille de Cesáreo de Aragón y Barroeta-Aldamar (1864-1954), marquis de Casa Torres et de Blanca Carrillo de Albornoz y Elío, marquise de Casa Torres (1869-1935), mariés le à Pampelune. Elle a une sœur d'un an sa cadette, María del Rosario, et quatre frères cadets : José, César, Fernando et Juan[2].

Mariage

Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz épouse à Madrid, le , Gonzalo de Mora y Fernández (né le à Madrid et mort dans la même ville, le ), comte de Mora et marquis de Casa Riera, fils de Gonzalo de Mora y Riera et de María de la Concepción Fernández y del Olmo[3].

Descendance

Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz et Gonzalo de Mora y Fernández ont sept enfants et trente-huit petits enfants[2] :

  1. María de las Nieves de Mora y Aragón (née à Getaria le et morte à Madrid le ), épouse, à Madrid, le , Ildefonso Escrivá de Romaní y Patiño, 10e marquis de Aguilar de Ebro, 17e comte de Sástago (1918-1981), dont dix enfants ;
  2. Gonzalo de Mora y Aragón (né à Madrid le où il est mort le ), 5e marquis de Casa Riera, avocat, épouse le Mercedes Narvaez y Coello de Portugal (née le ), dont quatorze enfants ;
  3. Ana María de Mora y Aragón (née à Getaria le et morte à Madrid le ), épouse à Madrid, le , Jaime de Silva y Agrela, duc de Lécera (1920-1996), dont huit enfants ;
  4. Alejandro de Mora y Aragón (né à Madrid le où il est mort le ), épouse, en 1953, Ana María Gasch Bascuas (1929-2011), dont trois enfants ;
  5. Jaime de Mora y Aragón (né à Madrid le et mort à Marbella le ), acteur de théâtre et de cinéma, marié en premières noces, en 1958 (divorce la même année), avec Rosita Arenas (née à Caracas le ), actrice mexicaine, et marié en secondes noces, en 1962, avec Margit Ohlson (morte en 2019), sans postérité ;
  6. Fabiola de Mora y Aragón (née à Madrid le et morte à Bruxelles le ), épouse à Bruxelles, le Baudouin, roi des Belges et devient dès lors la cinquième reine consort des Belges de 1960 à 1993, sans postérité ;
  7. María de la Luz de Mora y Aragón (née à Madrid le où elle est morte le ), épouse, à Madrid, le , Jose María Ruiz de Bucesta y Osorio de Moscoso (1929-2019), dont deux fils.

Exil et retour en Espagne

Fidèle soutien et ami intime du roi Alphonse XII, Gonzalo de Mora et sa famille suivent en exil la famille royale espagnole, en 1931, après la proclamation de la République, d'abord à Biarritz, puis à Paris, avant de revenir en Espagne en 1933[4]. Lorsqu'en 1936, éclate la guerre civile, les Mora partagent le sort du roi, de nouveau exilé, et s'installent à Lausanne. En 1939, la famille revient à Madrid sous l'ère franquiste et s'établit dans un hôtel particulier de la Calle Zurbano[4].

Dernières années

En 1955, son mari Gonzalo devient 4e marquis de Casa Riera à la mort, sans descendance, de son frère aîné Alejandro[3]. Gonzalo de Mora y Fernández meurt, à Madrid, le , à l'âge de 70 ans. Le , Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz assiste au mariage à Bruxelles de sa troisième fille Fabiola de Mora y Aragón avec Baudouin, roi des Belges qui devient dès lors la cinquième reine consort des Belges[5].

Mort et funérailles

Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz meurt, des suites d'une longue maladie, à Madrid, le , à l'âge de 89 ans[1]. Elle est inhumée le lendemain au cimetière Saint-Isidore à Madrid, en présence de ses enfants, notamment Jaime et Fabiola, et de son gendre le roi Baudouin. Le soir, le roi Juan Carlos et la reine Sofia se rendent à la maison mortuaire afin de présenter leurs condoléances aux proches de la défunte[6].

Ascendance

8. Manuel Miguel de Aragón e Ibáñez
4. Miguel de Aragón y García del Mazo
9. María de los Dolores García del Mazo y Tejo
2. Cesáreo de Aragón y Barroeta-Aldamar
10. Joaquín de Barroeta-Aldamar y Hurtado de Mendoza
5. María del Pilar de Barroeta-Aldamar y González de Echávarri
11. Luisa María González de Echávarri y Fernández de la Cuesta
1. Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz
12. Anastasio Carrillo de Albornoz y Arango
6. Anastasio Carrillo de Albornoz y Cárdenas, V Marqués de Casa Torres
13. Josefa Margarita de Cárdenas y Chaves
3. Blanca Carrillo de Albornoz y Elío VI Marqués de Casa Torres
14. Fausto León de Elío y Mencos, VII Marqués de Vessolla
7. María Micaela de Elío y Magallón
15. María Josefa de Magallón y Campuzano

Notes et Références

Notes

    Références

    1. Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Familles nobles alliées, t. V, Le Perreux-sur-Marne, Chez l'auteur, , 618 p., p. 464.
    2. (es) Julio di Atenzia, « Don Cesâreo de Aragón », Hidalguia, no 89, , p. 526-527.
    3. Salcedo 2020, p. 604.
    4. Pierre Havaux, « Fabiola-Franco: la face obscure de la Reine blanche », Le Vif/L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
    5. Énache 1999, p. 686.
    6. (es) « Sepelio de la madre de la reina Fabiola. », sur Elpais.com, (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (es) Juan Miguel Soler Salcedo, Nobleza Española : Grandezas Inmemoriales, Madrid, Vision Libros, , 680 p. (lire en ligne).

    Liens externes

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