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Beyren-lès-Sierck

Beyren-lès-Sierck est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Beyren-lès-Sierck
Gandren
Beyren-lès-Sierck
Église Saint Barthélémy.
Blason de Beyren-lès-SierckGandren
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de Cattenom et environs
Maire
Mandat
Philippe Gaillot
2020-2026
Code postal 57570
Code commune 57076
DĂ©mographie
Population
municipale
512 hab. (2020 en diminution de 4,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 55 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 28′ 19″ nord, 6° 17′ 16″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 268 m
Superficie 9,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Yutz
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Beyren-lès-Sierck
Gandren
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Beyren-lès-Sierck
Gandren
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Beyren-lès-Sierck
Gandren
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Beyren-lès-Sierck
Gandren
Liens
Site web http://www.beyren-gandren.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Beyren-lès-Sierck
    Puttelange-lès-Thionville Schengen
    (Drapeau du Luxembourg Luxembourg)
    Rodemack Beyren-lès-Sierck
    Fixem Haute-Kontz

    La commune se compose de deux villages : Beyren et Gandren.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Beyren, le ruisseau l'Altbach et le ruisseau Deibicherbaach[Carte 1].

    Le Beyren, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune de Zoufftgen et se jette dans Ruisseau de Boler Ă  Gavisse, après avoir traversĂ© sept communes[1].

    Le ruisseau l'Altbach, d'une longueur totale de 16,6 km, prend sa source dans la commune de Mondorff et se jette dans la Moselle Ă  Haute-Kontz, après avoir traversĂ© cinq communes[2].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Beyren-lès-Sierck.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Beyren et du ruisseau l'Altbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau l'Altbach était jugé mauvais (rouge)[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Beyren-lès-Sierck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,9 %), prairies (42,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), forêts (0,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    • Beyren : Burias (762), Brunnacha (1023), Beiren (1506), Beuren et Beurem (1600), Biren ou Beuren (1756), Beyren (1793), Beyeren ou Balleren (1825)[10], Beyren-lès-Sierck (1926)[11]. Beiren en francique lorrain.

    Du haut allemand bür, supposé venir de l’indo-européen bhû, « être » et « croître, bâtir ». Désignant à l’origine une habitation rurale.

    • Gandren : a reçu le nom du ruisseau qui le traverse. Gandra (1230), Ganderen (XVIIe siècle), Gandern (1681), Gannerenne et Gamdrenne (1756)[10], Gaudrenne (1793), Gaudren (1801)[11]. Ganer et Ganeren en francique lorrain.

    Histoire

    Beyren est un ancien village du duché de Luxembourg, il fut administré par la seigneurie de Rodemack. D'autre part, il a aussi dépendu en partie de la seigneurie foncière de Schengen et en partie de celle de Puttelange[12].

    Ancienne paroisse de l'archevêché de Trèves (doyenné de Remich)[10].

    N'ayant pas formé une dépendance de la prévôté de Thionville, dans laquelle il se trouvait enclavé, cet endroit a continué de ressortir du duché de Luxembourg après le traité des Pyrénées et ne passa à la France qu'en vertu du traité de limites de 1769[12]. Beyren fut ensuite incorporé en 1773 dans le bailliage de Thionville[10].

    La commune a absorbé la localité de Gandren en 1812[11].

    En 1817, ce village avait 259 habitants, 47 maisons, un moulin et un territoire productif de 363 hectares en terres et prés[13].

    HĂ©raldique

    Blason de Beyren-lès-Sierck Blason
    Écartelé aux 1 et 4 de gueules à l'écusson d'argent, et aux 2 et 3 d'argent à la croix ancrée de gueules, une crosse d'or en pal brochant sur le tout[14].
    DĂ©tails

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 1983 Roger Leick
    mars 1983 mars 2001 GĂ©rard Linster
    mars 2001 mars 2008 Claude Seiter
    mars 2008 mai 2020 Émile Reicher
    mai 2020 En cours Philippe Gaillot

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2020, la commune comptait 512 habitants[Note 3], en diminution de 4,66 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    284228204527690687603595583
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    532520493486479447453459436
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    448414385317330302307308353
    1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 - -
    430426462472528508512--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Médard à Gandren.
    • Église paroissiale Saint-BarthĂ©lĂ©my, construite en 1746, date portĂ©e sur la clef de l'arc triomphal ; sacristie construite en 1854 ; tour-clocher construite en 1900, autel Ă  retable et statue de saint BarthĂ©lemy du XVIIIe siècle.
    • Église dite chapelle Saint-MĂ©dard Ă  Gandren, tour clocher du XIe siècle, ou XIIe siècle. DĂ©pendance de l'abbaye Saint-Martin de Trèves depuis 1230 : clocher roman, clĂ©s dĂ©corĂ©es, portail ; cloche 1418, inscription gothique 1483, ensemble de statues. Nef et chĹ“ur, actuellement avant-chĹ“ur, reconstruit en 1482 (date portĂ©e sur le tympan de la porte entre avant-chĹ“ur et tour clocher). Les statues de saint Étienne, saint Martin et saint BenoĂ®t qui figuraient sur le portail de la façade occidentale ont disparu. ChĹ“ur allongĂ© d'une travĂ©e en 1717 (date portĂ©e sur le chevet). Sacristie construite en 1854. Église restaurĂ©e en 1976. Sans doute jusqu'Ă  la fin du XVIIIe siècle, l'Ă©glise avait saint Étienne pour titulaire. Au XXIe siècle, il s'agit d'une Ă©glise dite chapelle Saint-MĂ©dard.
    • Bildstock de type « mĂ©langĂ© »[Note 4] Ă©rigĂ© en 1748 ; il inclut un mĂ©daillon avec l'inscription « Mater dolorosa » ; ce bildstock est dynamitĂ© par des soldats français en 1939, puis remis en Ă©tat Ă  Thionville[18]

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. C'est-à-dire qu'il a été construit avec des parties de plusieurs bildstocks plus anciens.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Beyren-lès-Sierck » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « le ruisseau de Beyren »
    2. Sandre, « le ruisseau l'Altbach »
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 18, 1863.
    13. Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.
    14. http://www.genealogie-lorraine.fr/blasons/index.php?dept=57&blason=BEYREN_LES_SIERCK
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. (mul) Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Wien huet dat Kräiz geklaut...? (no 4),
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