Beuvange-sous-Saint-Michel
Beuvange-sous-Saint-Michel est un village et une ancienne commune française du département de la Moselle en région Grand Est. Beuvange est une annexe de Volkrange de 1811 à 1969, puis de Thionville depuis cette dernière date.
Beuvange-sous-Saint-Michel | |
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Commune | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d’agglomération Portes de France-Thionville |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 57100 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Beuvangeois |
Population | 361 hab. (1900) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 57″ nord, 6° 05′ 10″ est |
Élections | |
DĂ©partementales | Thionville-Est |
Historique | |
Fusion | 1811 (avec Volkrange) 1969 (avec Thionville) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.thionville.fr/Beuvange |
Ses habitants sont appelés les Beuvangeois et sont au nombre de 361 en 1900.
GĂ©ographie
Ce village est situé dans le nord-ouest du département de la Moselle, dans le Pays thionvillois, au pied du mont Saint-Michel. Il se trouve à une dizaine de kilomètres de Thionville et 30 km environ de Metz, les localités les plus proches sont Volkrange, Hayange et Elange.
La rue principale est très large, en raison de la place occupée jadis par les usoirs devant les maisons. Comporte une petite chapelle datant du XVIIIe siècle. Au sommet du mont Saint-Michel, on peut voir les ruines d’un ancien ermitage construit en 1251.
Toponymie
- Ce « Bœwange » se trouve dans les écrits anciens rédigés en langue allemande, très souvent exprimé par Buffingen[1].
- Anciennes mentions : Bovenga (1033)[2], Bovingen (1131), Buevenges (1213), Bovanges (1223), Biovenges (1305), Buevanges (1405), Bovange (1606), Bevange-sous-le-Mont-Saint-Michel et Buvange-soubs-Saint-Michel (1718)[3], Beuvange sous Saint Michel (1793), Beuvange-Saint-Michel (1801)[4].
- Biwwénge en francique lorrain[5]. Bevingen vor/unter Sankt Michel, Bevingen bei St. Michel pendant l’annexion allemande.
Histoire
Ce village avait une chapelle sous le vocable de Saint Michel qui était annexe de la paroisse de Volkrange[3], Beuvange a par ailleurs dépendu du bailliage de Thionville[3].
Vers 1817, cette localité comprenait 234 individus, 40 maisons, ainsi qu'un territoire productif de 274 hectares dont 8 en vignes et 53 en bois[6]. Beuvange-sous-Saint-Michel fut rattaché à Volkrange par décret du [3], puis le à Thionville.
En 1986, les habitants de Beuvange qui avaient 40 ans parlaient encore très bien le dialecte local[7].
DĂ©mographie
Lieux et monuments
- Chapelle Notre-Dame-des-Neiges. Construite en 1805, elle abrite un haut-relief avec Saint Michel terrassant le dragon ; daté 1586, retiré de la chapelle en 1840 face à l’état de dégradation de l’édifice.
- Le mont Saint-Michel et son ancienne chapelle, désormais en ruines.
- Bildstock de type chapiteau avec toiture à double bâtière dont la croix de sommet a disparu et sur lequel est écrit : « Im jahr 1453 hat Sibilyes Nikel got zu eren dis kreuz erbaut »[8].
Notes et références
- Théodore de la Fontaine, « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : troisième division, Luxembourg français », Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, Imprimerie-Librairie V. Buck, vol. XVIII,‎
- Mémoires de l'Académie nationale de Metz - Volume 45 (1865)
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Beuvange-Saint-Michel », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440)
- Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817
- Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Woolkrénge a Metzénge, H.A.S. (no 12), (ISSN 0762-7440)
- Michel Printz, « Les Bildstock du Pays des Trois Frontières », dans Les Cahiers Lorrains, no 3, 1996