Accueil🇫🇷Chercher

Bernhard Rode

Bernhard Rode est un peintre d'histoire et graveur allemand, actif Ă  Berlin et dans le Brandebourg dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siècle. NĂ© Ă  Berlin le  et mort dans la mĂŞme ville le , il a Ă©tĂ© en Ă©troite relation avec les personnalitĂ©s marquantes du mouvement de l'Aufklärung Ă  Berlin et de ses idĂ©es, qu'il a contribuĂ© Ă  diffuser par ses Ĺ“uvres.

Bernhard Rode
Portrait de Bernhardt Rode par Henriette-Félicité Tassaert, vers 1787
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Berlin
SĂ©pulture
Nom de naissance
Christian Bernhardt Rode
Nationalité
Activité
Maître
Lieux de travail
Vue de la sépulture.

Biographie

AnnĂ©es de formation 

Autoportrait avec sa famille, huile sur toile, vers 1745, Berlin, Gemäldegalerie

Rode est le fils d'un orfèvre Christian Bernhardt Rode et de sa femme Anna Sophie ; ses frères sont aussi artisans d'art : Johann Heinrich est graveur, Philipp potier d'art. Il reçoit ses premiers enseignements artistiques de son père, puis d'un peintre peu connu, N. MĂĽller. Il est ensuite formĂ© Ă  la peinture de portrait pendant quatre ans dans l'atelier du peintre de cour Antoine Pesne, le plus influent des artistes de Berlin et du Brandebourg Ă  l'Ă©poque.

Ă€ partir de 1748, Rode effectue plusieurs voyages d'Ă©tude hors de Prusse. Ă€ Paris, il travaille pendant dix-huit mois dans les ateliers de Jean Restout et de Charles AndrĂ© van Loo ; il y rencontre Jean-Baptiste Deshayes et dĂ©veloppe sa passion pour l'histoire. Il se rend Ă©galement Ă  Venise et Ă  Rome pour Ă©tudier les maĂ®tres anciens. Il est de retour Ă  Berlin en 1755 ou 1756. 

Ă€ Berlin

En 1757, Rode se marie ; lui et sa femme Sophie Luise n'auront pas d'enfants. Grâce Ă  une rente viagère que lui fait son père, Rode est financièrement indĂ©pendant : une particularitĂ© rare Ă  cette Ă©poque, oĂą les artistes dĂ©pendaient Ă©troitement de leurs commanditaires ou de leurs mĂ©cènes. Rode en revanche Ă©tait dans une large mesure libre de dĂ©terminer lui-mĂŞme ses techniques de travail, son style et les thèmes de ses Ĺ“uvres. Il a pu ainsi offrir des retables Ă  des Ă©glises de campagne du Brandebourg, ainsi qu'Ă  sa propre paroisse Ă  Berlin : l'Ă©glise Sainte-Marie de Berlin (St. Marien ou Marienkirche) conserve quatre tableaux de lui[1]. Comme il estimait l'enseignement de l'AcadĂ©mie des beaux-Arts (Königlich-PreuĂźische Akademie der KĂĽnste und der Mechanischen Wissenschaften) insuffisant, il a ouvert Ă  son domicile privĂ© un cours de dessin, frĂ©quentĂ© en particulier par Daniel Chodowiecki[2].

Tombe de Rode

MalgrĂ© de graves problèmes de santĂ© Ă  partir de 1785, Rode reste actif artistiquement jusqu'Ă  sa mort en 1797. Il est inhumĂ© au SchĂĽtzenkirchhof, le cimetière de l'Ă©glise Sankt Nikolai et Sankt Mariengemeinden de Berlin ; lorsque ce petit cimetière a Ă©tĂ© dĂ©truit, la tombe de Rode est transfĂ©rĂ©e au nouveau cimetière sur la Prenzlauer Allee. L'AcadĂ©mie des Arts y fait Ă©riger en 1852 un monument funĂ©raire avec le portrait de Rode en mĂ©daillon ; depuis 1994, le monument a reçu la distinction de tombe d'honneur (Ehrengrab) de la ville de Berlin.

Rode et l'Aufklärung

Berlin Ă©tait depuis 1750 un centre intellectuel actif de l'Aufklärung autour de l'Ă©diteur et Ă©crivain Friedrich Nicolai, du poète et le philosophe Karl Wilhelm Ramler, des philosophes Johann Georg Sulzer et Thomas Abbt, ainsi que par intermittence Gotthold Ephraim Lessing et Moses Mendelssohn ; ouvert aux objectifs d'Ă©mancipation de la bourgeoisie, tout en restant loyal et patriotique envers la Prusse et son roi, le mouvement s'intĂ©resse Ă  l'histoire et Ă  l'art allemand. Bernhard Rode est liĂ© Ă  plusieurs membres de ce cercle, et certains de leurs objectifs se retrouvent dans son Ĺ“uvre artistique.

Écran pare-feu avec gravures consacrĂ©es Ă  l'histoire allemande, Wörlitz, Gotisches Haus

En particulier Karl Wilhelm Ramler, un ami proche de Rode, l'a conduit Ă  faire de l'histoire du Brandebourg et de la Prusse un thème essentiel de son art, avec un intĂ©rĂŞt pour tous les acteurs (dirigeants comme sujets) et toutes les pĂ©riodes (notamment le Moyen Ă‚ge) de cette histoire. Rode a Ă©galement Ă©tĂ© influencĂ© par l'ouvrage de Johann Georg Sulzer Allgemeine Theorie der Schönen KĂĽnste (ThĂ©orie gĂ©nĂ©rale des beaux-arts) ; Sulzer apprĂ©cie d'ailleurs dans l'Ĺ“uvre de Rode « l'impression de droiture et d'intĂ©gritĂ©, de vraie gloire, d'amour de la patrie de libertĂ©, d'humanitĂ© »[3].

L'Académie des beaux-arts

Rode est membre depuis 1756 de l'Académie des Arts. En 1783, il succède à Blaise Nicolas Le Sueur à la direction de l'institution ; sa nomination est activement soutenue par Daniel Chodowiecki et les autres académiciens qui espéraient une revitalisation de l'Institution qui avait perdu de son importance. Rode ne parviendra cependant pas à faire évoluer la situation.

  • L'empereur de Chine trace le premier sillon : allĂ©gorie cĂ©lĂ©brant l'assolement, vers 1770, Berlin, Schloss Britz
    L'empereur de Chine trace le premier sillon : allégorie célébrant l'assolement, vers 1770, Berlin, Schloss Britz
  • L'impĂ©ratrice de la Chine cueillant la première feuille de mĂ»rier : cĂ©lĂ©bration de la culture de la soie, vers 1770, Berlin, Schloss Britz
    L'impératrice de la Chine cueillant la première feuille de mûrier : célébration de la culture de la soie, vers 1770, Berlin, Schloss Britz
  • Ulysse reconnu par son chien, vers 1778, Giekau, château de Gut Neuhaus
    Ulysse reconnu par son chien, vers 1778, Giekau, château de Gut Neuhaus
  • Scène de la vie de Tamerlan, 1781-1782, Giekau, château de Gut Neuhaus
    Scène de la vie de Tamerlan, 1781-1782, Giekau, château de Gut Neuhaus
  • Un esclave noir aspire le venin de la plaie de son maĂ®tre anglais, 1782, Giekau, château de Gut Neuhaus
    Un esclave noir aspire le venin de la plaie de son maître anglais, 1782, Giekau, château de Gut Neuhaus
  • Jeune fille au tambourin, huile sur toile, 1785, Saint-PĂ©tersbourg,MusĂ©e de l'Ermitage
    Jeune fille au tambourin, huile sur toile, 1785, Saint-Pétersbourg,Musée de l'Ermitage

Ĺ’uvre artistique

Présentation

Portrait de Louise-Amélie, princesse de Prusse, huile sur toile, 1780 : Potsdam, Palais de marbre.

L'ensemble de l'Ĺ“uvre de Rodes montre une extraordinaire diversitĂ© des techniques artistiques. Il a pratiquĂ© la peinture Ă  fresque, peint des tableaux, rĂ©alisĂ© des gravures, illustrĂ© des livres et exĂ©cutĂ© des dessins prĂ©paratoires pour des sculptures.

Son travail a fait l'objet de critiques sur le plan artistique, car pour lui le sujet ainsi que les intention morales et pédagogiques sont plus importants que les aspects formels. Rode utilise des motifs de l'Ancien Testament, de la mythologie grecque et romaine, de l'histoire (du Moyen Âge jusqu'à son époque) et de la littérature contemporaine.

La plus grande partie de ses peintures murales a Ă©tĂ© dĂ©truite lors de la Seconde Guerre mondiale ; des tableaux conservĂ©s en collection privĂ©e, ainsi que plusieurs retables, ont disparu. Cependant, de nombreuses Ĺ“uvres de Rode sont conservĂ©es dans les musĂ©es de Berlin, notamment Ă  la Gemäldegalerie et Ă  la Fondation des châteaux et jardins prussiens de Berlin-Brandebourg (Stiftung PreuĂźische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg) ; son Ĺ“uvre graphique est particulièrement bien reprĂ©sentĂ©e dans les collections de Cobourg (Veste Coburg), Ă  la Kunsthalle de Kiel[4] et au MusĂ©e national Germanique de Nuremberg.

Peintures

Bernhard Rode a peint dans un style rococo purement dĂ©coratif plusieurs fresques pour les murs et les voĂ»tes du Nouveau Palais et du Palais de Marbre Ă  Potsdam. Dans le Nouveau Palais, il peint pour le plafond dorĂ© des appartements du roi trois grandes peintures : la Nuit, le Matin et le Midi. Les fresques du Château de Berlin n'ont pas Ă©tĂ© conservĂ©es. 

De 1770 à 1772, il décore de fresques le château d'Ewald Friedrich, comte von Hertzberg, près de Berlin (Schloss Britz), où apparaît un lien idéalisé entre homme d'État (le comte von Hertzberg est ministre de la guerre de Frédéric II de Prusse) et fermier sur la base d'images historiques[5].

Entre 1776 et 1782, il rĂ©alise un cycle pour le château de Friedrich comte de Hahn Ă  Giekau dans le Schleswig-Holstein, oĂą la thĂ©matique historique apparaĂ®t davantage.

Pour la plupart de ses tableaux peints sur bois et ses retables, Rode est influencĂ© par le clair-obscur de Rembrandt van Rijn. Mais les couleurs se sont assombries au fil du temps, et les sujets sont presque mĂ©connaissables. Il en est ainsi avec les retables de l'Ă©glise Sainte-Marie de Berlin, peints entre 1755 et 1762. Les thèmes bibliques choisis : L'incrĂ©dulitĂ© de saint Thomas et Le s Disciples d'EmmaĂĽs, sont traitĂ©s par Rode dans l'esprit des Lumières, l'aspect religieux laissant place Ă  une reprĂ©sentation profane Ă  caractère historique.

Parmi les tableaux historiques les plus importants de Rode, figurent les Brandenburgiana, un cycle de quatorze peintures sur les événements majeurs de l'histoire du Brandebourg, achevé en 1763. Sept autres peintures complémentaires, les Fridericiana, sont créées après la mort de Frédéric le Grand en 1786 en hommage au roi[6].

  • L'incrĂ©dulitĂ© de saint Thomas, 1757
    L'incrédulité de saint Thomas, 1757
  • AllĂ©gorie de FrĂ©dĂ©ric le Grand comme fondateur de la ligue des princes (FĂĽrstenbund), 1786
    Allégorie de Frédéric le Grand comme fondateur de la ligue des princes (Fürstenbund), 1786
  • FrĂ©dĂ©ric le Grand en PersĂ©e, 1789 (allĂ©gorie commĂ©morant le dĂ©but de la Guerre de Sept Ans
    Frédéric le Grand en Persée, 1789 (allégorie commémorant le début de la Guerre de Sept Ans
  • FrĂ©dĂ©ric le Grand avant la bataille de Torgau, 1791
    Frédéric le Grand avant la bataille de Torgau, 1791
  • FrĂ©dĂ©ric le Grand après la bataille de Torgau, sans doute 1793
    Frédéric le Grand après la bataille de Torgau, sans doute 1793
  • FrĂ©dĂ©ric le Grand Ă  Lissa (WrocĹ‚aw-LeĹ›nica) (bataille de Leuthen), sans doute 1793
    Frédéric le Grand à Lissa (Wrocław-Leśnica) (bataille de Leuthen), sans doute 1793
  • FrĂ©dĂ©ric le Grand et le chirurgien, vers 1793-1795, Berlin, Bode-Museum
    Frédéric le Grand et le chirurgien, vers 1793-1795, Berlin, Bode-Museum
  • FrĂ©dĂ©ric le Grand saisit les terres polonaises, 1796
    Frédéric le Grand saisit les terres polonaises, 1796

Architecture et sculpture

À partir de 1786, Rode travaille avec l'architecte Carl Gotthard Langhans pour les projets de construction du nouveau roi Frédéric-Guillaume II de Prusse. Ses propositions ont été retenues pour le château de Berlin et le Palais de marbre de Potsdam. Le bas-relief Triomphe de la paix, installé en 1793 directement sous la déesse de la victoire et le quadrige sur le côté est de la porte de Brandebourg, remonte aux travaux préliminaires de Rode.

Triomphe de la paix, esquisse dessinée de Rode, 1793
Triomphe de la paix, le bas-relief sculpté par Johann Gottfried Schadow, 1793

Gravures

Masque de guerrier d'après Schlüter
Masque de guerrier mourant d'après Schlüter

Berhnard Rode a réalisé environ 300 gravures. Il a utilisé cette technique tant comme œuvre préparatoire pour un tableau que pour la diffusion des motifs de ses tableaux auprès d'un public plus large.

Il publie également des livres gravés. L'un des plus populaires, publié en 1759 : Larven nach den Modelen des berühmten Schlüter gezeichnet und in Kupfer geätzt von B. Rode est une série de gravures d'après les masques (Larven) des guerriers, qu'Andreas Schlüter avait réalisés comme clés de voûte pour les fenêtres de la cour de l'arsenal de Berlin.

En 1763, Rode publie sous un titre français Les Actions Glorieuses de Frédéric Le Grand, une série de trente gravures in-folio. Il illustre également d'eaux-fortes les Fabeln und Erzählungen (Fables et Contes) du moraliste Christian Fürchtegott Gellert.

Il réalise l'illustration de l'ouvrage en quatre volumes de Johann Matthias Schröckh, paru de 1779 à 1784 à Leipzig : Allgemeine Weltgeschichte für Kinder (Histoire générale du monde pour les enfants). Les gravures à visée pédagogique se voulaient adaptées aux besoins et aux capacités des enfants, en se concentrant sur l'essentiel de l'action, en plaçant souvent les enfants au centre du sujet, en évitant la représentation de la cruauté autant que possible et en idéalisant les allégories. Rode a fourni un exemple de l'illustration des livres d'histoire, qui a servi de modèle jusqu'au début du XIXe siècle.

Sujets bibliques

  • Le sacrifice d'Abraham, vers 1776
    Le sacrifice d'Abraham, vers 1776
  • GuĂ©hazi tente de ressusciter le fils de la Sunamite avec le bâton d'ÉlisĂ©e, avant 1780
    Guéhazi tente de ressusciter le fils de la Sunamite avec le bâton d'Élisée, avant 1780
  • GuĂ©rison d'un paralytique par le Christ, 1780
    Guérison d'un paralytique par le Christ, 1780
  • Mise au tombeau du Christ, 1771
    Mise au tombeau du Christ, 1771
  • Saint Paul sauvĂ© par ses disciples Ă  Damas, 1783
    Saint Paul sauvé par ses disciples à Damas, 1783
  • RĂ©surrection des morts et jugement dernier, 1767-1779
    RĂ©surrection des morts et jugement dernier, 1767-1779
  • JĂ©sus et Barabbas devant Pilate, 1789
    JĂ©sus et Barabbas devant Pilate, 1789

Sujets antiques

  • Un augure explique Ă  Numa Pompilius l'oracle du vol des oiseaux, 1768-1769
    Un augure explique Ă  Numa Pompilius l'oracle du vol des oiseaux, 1768-1769
  • Socrate conversant avec ses amis avant sa mort, 1776
    Socrate conversant avec ses amis avant sa mort, 1776
  • Diogène au marchĂ© avec sa lanterne, vers 1775
    Diogène au marché avec sa lanterne, vers 1775
  • Alexandre recouvre le cadavre de Darius avec son manteau, 1769-1770
    Alexandre recouvre le cadavre de Darius avec son manteau, 1769-1770
  • La ClĂ©mence de Scipion, 1779
  • HĂ©rode anĂ©antit une bande de voleurs, 1779
    Hérode anéantit une bande de voleurs, 1779

Sujets médiévaux

  • Saint Boniface abat un arbre aux sacrifices en Hesse, vers 1781
    Saint Boniface abat un arbre aux sacrifices en Hesse, vers 1781
  • Rodolphe de Rheinfelden, antiroi des Romains contre l'empereur Henri IV, perd son bras lors d'une bataille, 1781
    Rodolphe de Rheinfelden, antiroi des Romains contre l'empereur Henri IV, perd son bras lors d'une bataille, 1781
  • Henri le Lion (Henri XII de Bavière) soumet les Wendes, 1781
    Henri le Lion (Henri XII de Bavière) soumet les Wendes, 1781
  • Le jeune Conradin embrasse la tĂŞte d'un de ses compagnons qui vient d'ĂŞtre dĂ©capitĂ© avant lui, 1781
    Le jeune Conradin embrasse la tête d'un de ses compagnons qui vient d'être décapité avant lui, 1781
  • Rodolphe Ier de Habsbourg prend le crucifix au lieu du sceptre, 1782
    Rodolphe Ier de Habsbourg prend le crucifix au lieu du sceptre, 1782
  • Jan Hus sur le bĂ»cher, vers 1781
    Jan Hus sur le bûcher, vers 1781

Thèmes de l'histoire du Brandenburg

  • Albert III Achille de Brandebourg escalade le premier les murailles de Greiffenberg, 1783
    Albert III Achille de Brandebourg escalade le premier les murailles de Greiffenberg, 1783
  • Joachim II Hector de Brandebourg reçoit le communion sous les deux espèces, 1783
    Joachim II Hector de Brandebourg reçoit le communion sous les deux espèces, 1783
  • FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ier de Brandebourg fait passer en 1679 la lagune de la Vistule Ă  son infanterie sur des traĂ®neaux, vers 1783
    Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg fait passer en 1679 la lagune de la Vistule à son infanterie sur des traîneaux, vers 1783

Thèmes contemporains

Notes et références

  1. (de) Rainer Michaelis, « Der spätbarocke Hochaltar von St. Marien zu Berlin : eine Studie zur kurmärkischen Sakralkunst im Zeitalter Friedrichs des Grossen », Jahrbuch Preussischer Kulturbesitz, 1996, n° 33.
  2. Ernst Hinrichs et Klaus Zernack, Daniel Chodowiecki, 1726-1801 : Kupferstecher, Illustrator, Kaufmann, TĂĽbingen, M. Niemeyer, 1997, 265 p. (ISBN 3-484-17522-2).
  3. Johann Georg Sulzer, Allgemeine Theorie der schönen Künste, 4 vol., 2e édition, Leipzig, 1792 (réédition, Hildesheim, 1970, vol. 2, p. 53).
  4. Kunst im Dienste der Aufklärung 1986.
  5. Helmut Börsch-Supan et Claudia Pryzborowski 2006.
  6. Rainer Michaelis, Fridericiana 1999.

Bibliographie

  • (de) Dorothee Ritter, « Rode, Christian Bernhardt », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 21, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 690–691 (original numĂ©risĂ©)..
  • (de) Franz Weinitz (de), « Rode, Christian Bernhard », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 29, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 3 f.
  • (de) Herbert von Einem, Deutsche Malerei des Klassizismus und der Romantik 1760-1840, Munich, Beck, 1979 (ISBN 3-406-03206-0).
  • (de) Helmut Börsch-Supan, Die Kunst in Brandenburg-PreuĂźen. Ihre Geschichte von der Renaissance bis zum Biedermeier, dargestellt am Kunstbesitz der Berliner Schlösser, Berlin, Verlag Mann, 1980 (ISBN 3-7861-1273-8).
  • (de) Kunst im Dienste der Aufklärung. Radierungen von Bernhard Rode 1725-1797. Mit einem Gesamtverzeichnis aller Radierungen des KĂĽnstlers im Besitz der Graphischen Sammlung der Kunsthalle zu Kiel , catalogue d'exposition, Kiel, Kunsthalle, 1986 (ISBN 3-923701-17-9).
  • (de) Renate Jacobs, Das graphische Werk Bernhard Rodes, MĂĽnster, LIT-Verlag, 1990 (ISBN 3-88660-643-0).
  • (de) Gisold Lammel, Tagträume. Bilder im Lichte der Aufklärung, Dresde, Verlag der Kunst, 1993 (ISBN 3-364-00263-0).
  • (de) Rainer Michaelis, Fridericiana. Christian Bernhardt Rode (1725–1797), catalogue d'exposition, Berlin, Staatliche Museen zu Berlin PreuĂźischer Kulturbesitz, 1999 (ISBN 3-88609-376-X).
  • (de) Helmut Börsch-Supan et Claudia Pryzborowski, « Christian Bernhard Rode und die Ausstattung von Hertzbergs Landhaus in Britz », 300 Jahre Schloss Britz. Ewald Friedrich Graf von Hertzberg und die Berliner Aufklärung, Berlin, 2006 (ISBN 978-3-00-018846-6).
  • (de) Anton F. BĂĽsching: Beschreibung seiner Reise von Berlin ĂĽber Potsdam nach Rekahn unweit Brandenburg, welche er vom 3. bis 8 Junius 1775 gethan hat. Frankfurt und Leipzig 1780.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.