Benjamin Roduit

Titulaire d'une licence en lettres, il enseigne le français et l'histoire au lycée-collège de l'Abbaye de Saint-Maurice. Il est ensuite recteur du lycée-collège des Creusets de 2002 à 2016, date à laquelle il décide de partir avec sa femme pour une année sabbatique à travers le monde, en faisant d'abord le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle puis de l'humanitaire[1] - [2]. À son retour, il décide de ne pas reprendre son poste de recteur, mais demeure professeur de français et d'histoire dans le même collège[3].

Son mandat au collège des Creusets est émaillé de plusieurs controverses, notamment liées à la place de la religion dans l'établissement. Chrétien engagé[2], Benjamin Roduit est critiqué pour son attitude prosélyte[4]. En 2014, un article du Courrier[5] fait état de plusieurs problèmes liée à l'orientation des conférenciers invités et à la retraite annuelle à l'Hospice du Simplon. En 2016, il annule un atelier sur l'homophobie[6] et provoque à nouveau une vague d'indignation[7] - [8]. Il rejette ces accusations, défendant un enseignement « d'inspiration chrétienne »[9].

Benjamin Roduit est marié à une institutrice, Anne[10], et père de quatre enfants, deux filles et deux garçons[11], ordonnés prêtres en 2021[12] - [13]. Pratiquant l’alpinisme, il a gravi tous les 4 000 de Suisse[14] et a participé à 15 éditions de la Patrouille des glaciers[15].

Il est membre de l'exécutif de la commune de Saillon, d'abord comme vice-président de 1993 à 1996 puis comme président de 1997 à septembre 2003. Engagé dans le PDC du Valais romand, il en est élu vice-président en 2014[2] et occupe ce poste jusqu'en novembre 2017[16].

Il se présente aux élections au Conseil national en 2015, et crée la surprise en arrivant troisième de sa liste avec 22 629 voix[2]. Après avoir hésité[17], il remplace en février 2018 Yannick Buttet à la suite de sa démission[18] - [19] et reprend brièvement la place de Géraldine Marchand-Balet au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture[20] (CSEC). Il siège ensuite au sein de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[21] - [22]. Il est réélu conseiller national lors des élections fédérales de 2019, avec une voix de moins que le nouvel élu Sidney Kamerzin[23].

Il lutte notamment contre la légalisation du cannabis[24] et s'oppose au mariage pour tous[25]. En 2021, il fait partie du comité référendaire opposé à ce dernier[26]. Il intervient également au Parlement contre l'écriture inclusive[27].

• Les collèges en Valais de 1870 à 1925, Société d'histoire de la Suisse romande, 1993, 397 p.
• Crues 2000 : Saillon se souvient, État du Valais, 2010, 28 p.
  Coécrit avec Tony Arborino.
• Une année différente : à la grâce de Dieu, Ed. St-Augustin, 2018, 180 p.