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Bataille de Little Bighorn

La bataille de Little Bighorn, surnommée aux États-Unis Custer's Last Stand (« L'ultime fait de Custer »), et chez les tribues des plaines de l'Ouest américain, The Battle of the Greasy Grass (« La bataille de l'herbe grasse »), est une bataille qui opposa les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l'armée américaine du lieutenant-colonel George A. Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux constituée à l'initiative de Sitting Bull.

Bataille de Little Bighorn
Description de l'image Custer Massacre At Big Horn, Montana June 25 1876.jpg.
Informations générales
Date
Lieu Vallée de la Little Bighorn, Montana
Issue Victoire amérindienne
Forces en présence
environ 1 500 guerriers31 officiers
566 cavaliers
35 Ă©claireurs indiens
Pertes
36 morts
168 blessés
(selon Sitting Bull)

136 morts
160 blessés
(selon Red Horse)

60 Ă  100 morts
(selon le National Park Service)
268 morts
62 blessés

Guerre des Black Hills

Batailles

Guerre des Black Hills :

CoordonnĂ©es 45° 33′ 54″ nord, 107° 25′ 44″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Little Bighorn
GĂ©olocalisation sur la carte : Montana
(Voir situation sur carte : Montana)
Bataille de Little Bighorn

Elle s'est déroulée les et , à proximité de la rivière Little Bighorn (« petit mouflon », un affluent du Bighorn), dans l'est du Territoire du Montana, près de ce qui est aujourd'hui Crow Agency dans l'État du Montana.

C'est l'épisode le plus célèbre de la guerre des Black Hills (aussi connue sous le nom de grande guerre sioux de 1876) qui se solda par une victoire écrasante des Amérindiens menés par les chefs sioux Crazy Horse et Gall et par le chef cheyenne Lame White Man. Custer et 267 de ses hommes périrent dans cette bataille, l'une des plus notoires de l'histoire des États-Unis. Étudiée de façon approfondie par les historiens, elle fait toujours l'objet d'une littérature abondante.

Le site de la bataille est préservé dans le Little Bighorn Battlefield National Monument.

Contexte

En 1874, George Armstrong Custer conduit une expédition d’exploration dans les terres sacrées des Black Hills (Montana/Dakota), dans la réserve des Sioux Lakotas et y découvre des gisements aurifères. Les autorités tentent d’abord d’endiguer la vague des chercheurs d’or, avant de chercher à acheter les Black Hills aux Sioux. En , les négociations avec les Sioux échouent. En , le général Terry lance un ultimatum au pour les chasser de leur territoire, par la force si nécessaire.

Les trois colonnes convergeant vers les Amérindiens.

Au printemps 1876, trois colonnes convergent vers les Amérindiens.

La bataille

Plan de bataille de Little Bighorn.
Lieutenant-colonel (breveté major-général) George A. Custer.

Sans connaissance de l'Ă©chec du gĂ©nĂ©ral Crook Ă  la bataille de la Rosebud le , le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (gĂ©nĂ©ral Ă  titre provisoire en 1865 - brevet gĂ©nĂ©ral) conduit l'attaque d'un camp d'AmĂ©rindiens sioux et cheyennes d'environ 6 000 Ă  7 000 personnes (dont 1 500 Ă  2 000 guerriers). Les tribus amĂ©rindiennes sont menĂ©es par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse.

En prévision du combat, Custer divise ses forces en plusieurs groupes : le commandant major Marcus Reno avec les 170 hommes des 3 compagnies A, G et M ; le capitaine Frederick Benteen avec 125 autres des trois compagnies D, H et K ; Custer avec l'effectif de 216 hommes des cinq compagnies E, F, C, I et L. À l'arrière le train avec les munitions, le capitaine McDougall dispose des 101 hommes de la compagnie B.

Son plan (d'après le clairon Martini) : prendre le camp amérindien en tenaille en l'attaquant de plusieurs côtés, le train de munitions devant progresser indépendamment.

15 h 25

Le premier groupe à attaquer fut celui du major Reno (compagnies A, G, M), après avoir reçu les ordres de Custer (ses éclaireurs indiens avaient affirmé que des Sioux avaient repéré les soldats et alertaient le village). Les ordres, donnés sans connaissance de la taille du village et de sa localisation exacte, étaient d'attaquer les Amérindiens et de les forcer à se battre. Custer lui promit aussi le soutien de tout le régiment[1].

Les forces de Reno traversent la Little Bighorn vers 15 heures. Pendant ce temps, Custer longe les collines pour prendre le village sur son flanc. Les deux forces n'ont alors plus aucun contact visuel. Reno réalise immédiatement que les Sioux et les Cheyennes du Nord sont présents en force et ne s'enfuient pas.

Il ordonne à ses troupes de mettre pied à terre et de prendre une formation de tirailleur. Ses hommes commencent à tirer sur le village (selon certains récits, ils ont tué plusieurs femmes et enfants du chef Gall). Les Amérindiens se portent à la rencontre des soldats et concentrent leurs attaques sur l'aile gauche exposée de Reno. Les échanges de tirs à longue distance se poursuivent pendant 20 minutes. N'ayant reçu aucun soutien de Custer et les Amérindiens menaçant de plus en plus de déborder son aile gauche, Reno ordonne à ses cavaliers de se remettre en selle et de se retirer dans un sous-bois[2].

Les Sioux et Cheyennes dirigent un feu nourri sur les nouvelles positions des soldats et tentent de mettre le feu aux buissons pour les dĂ©loger. Ajoutant Ă  la confusion qui s'installe chez les soldats, Reno ordonne Ă  ses hommes de monter Ă  cheval, de mettre pied Ă  terre puis de remonter. Il donne ensuite l'ordre de la retraite en se dirigeant vers le haut d'une colline (aujourd'hui appelĂ©e « Reno Hill Â»). Ses hommes tentent de le suivre mais Reno n'a laissĂ© aucune force de couverture afin de couvrir sa retraite. Ceci provoque une dĂ©route et plus de 30 soldats sont tuĂ©s par les AmĂ©rindiens, menĂ©s par les chefs Two Moon, Crow King et Crazy Horse[3]. La retraite prĂ©cipitĂ©e de Reno pourrait avoir Ă©tĂ© provoquĂ©e par la mort de l'Ă©claireur amĂ©rindien Bloody Knife, tuĂ© d'une balle dans la tĂŞte alors qu'il se tenait près de Reno — et dont le sang avait Ă©claboussĂ© le visage de l'officier amĂ©ricain[4].

Alors que les survivants du bataillon de Reno atteignent une colline et commencent à creuser des trous de protection, un groupe d'Amérindiens parmi lesquels Crazy Horse, Red Feather et Kicking Bear aperçoit les troupes de Custer depuis la crête d'une colline. Ils rassemblent leurs blessés et retraversent la rivière pour protéger le village[5].

16 h 10

Custer atteint une butte près du village. Il a besoin de reconnaître le terrain et de trouver un gué. Il envoie un messager ordonnant à Benteen de le rejoindre rapidement et d'apporter avec lui des munitions. Il est vraisemblable qu'à ce moment, Custer a conscience de l'étendue du village et du nombre considérable d'Amérindiens qu'il aura à affronter.

Les détails du combat entre les Amérindiens et le bataillon de Custer sont largement spéculatifs car aucun de ses hommes n'a survécu à la bataille. Le déroulement supposé est établi sur la base des témoignages (parfois contradictoires) des Amérindiens, les fouilles archéologiques (notamment la localisation des douilles, des balles, et des pointes de flèches) et les positions des troupes américaines au moment de leur anéantissement. Ces indices sont interprétés diversement et toujours discutés par les historiens.

Custer divise son bataillon en deux ailes : l'aile gauche, sous son commandement, comprend les compagnies E et F, qui devront aller reconnaître le gué au bas de Medicine Tail Coulee. Ils échangent des coups de feu avec un petit groupe d'Amérindiens, sur l'autre berge de la rivière. D'après certains historiens et analystes militaires, il pourrait s'agir d'une attaque feinte, destinée à attirer les Amérindiens et soulager le bataillon de Reno[6].

L'aile droite, sous le commandement du capitaine Keogh, doit protĂ©ger la manĹ“uvre en engageant une bande d'AmĂ©rindiens visibles au nord-est de Medicine Tail Coulee. Le rĂ©giment se regroupe au complet sur Calhoun Hill, au nord-ouest. Custer laisse la compagnie L sur Calhoun Hill, peut-ĂŞtre comme arrière-garde[7], et dĂ©veloppe la suite de son plan : il laisse l'aile droite de Keogh se dĂ©ployer sur la crĂŞte, pendant que Custer et l'aile gauche reconnaissent un second guĂ© (« North Ford Â»). La formation en V de ses troupes a laissĂ© penser Ă  certains historiens que Custer prĂ©voyait toujours de mener une action offensive contre le village. Selon toute vraisemblance, il croit aussi Reno toujours engagĂ©.

RegroupĂ©s sur le sommet de « Reno Hill Â», les survivants des forces de Reno sont rejoints par le bataillon du capitaine Benteen (compagnies D, H, K), arrivant du Sud. L'arrivĂ©e inopinĂ©e de Benteen sauve les hommes de Reno d'une possible annihilation. Ils sont bientĂ´t rejoints par la compagnie B de McDougall et par le train de munitions. Les 14 officiers et les 340 soldats Ă©tablissent un pĂ©rimètre dĂ©fensif tout autour de la colline.

17 h 00 - 18 h 20

Venant du village, les AmĂ©rindiens ont retraversĂ© la Little Bighorn pour se porter contre les forces de Custer. Sous le commandement du chef cheyenne Lame White Man, ils mènent leur offensive. Des dizaines de tireurs amĂ©rindiens armĂ©s de fusils Ă  rĂ©pĂ©tition s'embusquent non loin de la colline, prenant les soldats du lieutenant Calhoun sous un tir croisĂ© dĂ©vastateur. Vers 17 h 30, les AmĂ©rindiens menĂ©s par Gall, White Bull et Crazy Horse lancent une ultime charge sur « Calhoun Hill Â» qui cloue au sol les derniers dĂ©fenseurs. Seuls quelques soldats de Calhoun parviennent Ă  s'enfuir et Ă  rejoindre Custer.

Ayant fait sauter le verrou de « Calhoun Hill Â», les AmĂ©rindiens dĂ©bordent le reste de l'aile droite de Keogh qui s'effondre Ă  son tour vers 17 h 45. Pendant ce temps, l'aile gauche amĂ©ricaine a elle aussi Ă©tĂ© brisĂ©e près de « Deep Ravine Â» (oĂą elle avait Ă©tabli un pĂ©rimètre de dĂ©fense). Le dernier carrĂ© de cavaliers amĂ©ricains succombe, probablement vers 18 h 15 (c'est d'après cet Ă©pisode que la bataille de Little Bighorn deviendra cĂ©lèbre sous le nom de « La dernière rĂ©sistance de Custer » Custer's Last Stand).

Bien qu'ayant entendu au loin des tirs nourris vers 16 h 20, Benteen se concentre sur le renforcement des troupes Ă©prouvĂ©es de Reno. IndignĂ© de l’inaction de Reno et Benteen, le capitaine Weir tente de se porter Ă  la rencontre de Custer vers 17 heures. Sa compagnie avance d'environ 1 kilomètre et demi jusqu'Ă  la colline aujourd'hui nommĂ©e « Weir Point Â». Ils aperçoivent Ă  la jumelle des cavaliers sioux et cheyennes tirant sur des formes au sol. Il pourrait s'agir des guerriers achevant les blessĂ©s ou tirant sur les cadavres du dernier carrĂ© de Custer. Des historiens contemporains ont suggĂ©rĂ© qu'il s'agissait plutĂ´t du combat sur « Calhoun Hill Â». Les autres compagnies de Reno et Benteen (d'abord Benteen, puis Reno et finalement le train de munitions) se mettent en route, puis se replient.

18 h 30

Après l'anĂ©antissement des forces de Custer, les Sioux et les Cheyennes se regroupent et attaquent les troupes amĂ©ricaines retranchĂ©es sur « Reno Hill Â». Les combats se poursuivent jusqu'au crĂ©puscule et reprennent le lendemain. D'après Reno, Benteen a repoussĂ© une importante attaque amĂ©rindienne dans le secteur tenu par les compagnies H et M[8]. Le , une colonne amĂ©ricaine sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Terry s'approche de la Little Bighorn. Les AmĂ©rindiens lèvent alors leur camp et se dirigent vers « Wood Louse Creek Â», au pied des monts Big Horn. Après s'ĂŞtre assurĂ©s que les troupes de Terry ne les poursuivent pas, ils organisent de grandes fĂŞtes pour cĂ©lĂ©brer leur victoire[9].

Bilan et conséquences

Monument du 7e de cavalerie, colline de Custer.
Stèle commémorant un guerrier cheyenne.
Les stèles du 7e de cavalerie, colline de Custer.

Ă€ Little Bighorn, 263 hommes du 7e de cavalerie trouvent la mort et 49 sont blessĂ©s. Les pertes amĂ©rindiennes ne sont pas connues avec prĂ©cision. Les estimations varient entre 36 (source amĂ©rindienne) et 190 morts au total[10]. Le « National Park Â» amĂ©ricain estime que les AmĂ©rindiens ont eu entre 60 et 100 tuĂ©s (en comptant les blessĂ©s dĂ©cĂ©dĂ©s ultĂ©rieurement).

Durant cette bataille, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer ainsi que le chef cheyenne Lame White Man trouvèrent la mort.

Cette bataille eut un grand retentissement dans l'opinion publique américaine, et conduisit au massacre de Wounded Knee par le 7e de cavalerie, quatorze ans plus tard.

La plupart des Sioux et Cheyennes présents à Little Bighorn regagnèrent leurs réserves peu après la bataille. Les autorités américaines forcèrent les Sioux des réserves à accepter la cession des Black Hills, sous peine de voir leurs rations alimentaires supprimées. Les troupes américaines continuèrent à traquer les autres Sioux et Cheyennes du Nord jusqu'à leur reddition en 1877. Sitting Bull préféra émigrer au Canada en 1877 plutôt que de se soumettre.

Controverses

La défaite de Custer est entourée de controverses et divise la communauté des historiens.

La bataille a été l'objet d'une commission d'enquête (à la demande de Reno lui-même) qui a examiné son comportement pendant les combats[11]. Certains témoins civils ont affirmé qu'il était un lâche et qu'il était en état d'ébriété. La cour a disculpé Reno mais des personnalités comme Thomas Rosser ont continué à le mettre en cause[12]. Le général Miles (devenu chef suprême de l'armée américaine) s'est aussi indigné du comportement de Reno qui n’a pas porté assistance aux hommes de Custer[13]. Certains auteurs comme David Cornut accusent Reno et Benteen d'avoir délibérément abandonné Custer et les considèrent coupables de trahison militaire[14]. Ces accusations contre Reno ne sont pas partagées par d'autres auteurs comme E. A. Brininstool, par exemple[15]. Pour certains, Reno était déjà en état de choc dès les combats conduits dans le sous-bois, le rendant ainsi non-opérationnel en zone de combat.

D’autres auteurs enfin rejettent la responsabilité du désastre sur Custer, qui n'aurait pas attendu l'arrivée du général Terry avant d'attaquer le village indien[16].

Custer a aussi été critiqué pour avoir constamment divisé ses forces (d'abord en 3 bataillons et le train de munitions, il a ensuite fractionné son propre bataillon). L'historien James Donovan pense que Custer a divisé ses forces en se basant sur une reconnaissance insuffisante du terrain. Les différentes unités se seraient retrouvées dispersées[17].

Custer a aussi ses défenseurs, tels le général Miles qui écrivit : « Plus j'étudie les mouvements ici [à Little Big Horn] et plus j'ai de l'admiration pour Custer[18]. »

Dans la culture américaine

Little Bighorn occupe une grande place dans la culture américaine. On estime qu'en moyenne, un millier de livres consacrés à l'engagement et/ou à ses acteurs sort chaque année aux États-Unis. Le théâtre, le cinéma et les médias papier ont contribué à la célébrité mondiale de Custer, de Sitting Bull et de « la dernière bataille ».

Pour les films les plus connus, on peut citer La Charge fantastique, avec Errol Flynn, Custer, l'homme de l'Ouest, avec Robert Shaw, Le Massacre de Fort Apache, une métaphore de Little Bighorn avec John Wayne et Henry Fonda ou encore Little Big Man avec Dustin Hoffman. On retrouve le général Custer dans plus de 600 films, sans compter les hommages.

Pour mesurer l'impact de la Little Bighorn et du général Custer dans l'inconscient américain, il faut savoir que George Armstrong Custer est la personnalité américaine sur laquelle le plus de livres ont été publiés à ce jour, après le président Abraham Lincoln. L'engagement du 25 juin 1876 est également la seconde bataille américaine la plus étudiée après celle de Gettysburg.

Bien que la bataille soit généralement appelée Little Bighorn, la plupart des Américains ne la connaît que sous le nom de Dernière résistance de Custer (Custer's Last Stand). En 2003, un monument rendant hommage aux guerriers amérindiens a été inauguré par un descendant indirect de Custer (Ken Custer) et le descendant de Sitting Bull (Ernie LaPointe) et d'autres chefs de Little Bighorn[19].

Au cinéma

En littérature

Notes et références

  1. Kershaw 2008, p. 163.
  2. Goodrich 1984, p. 242.
  3. (en) Tim Lehman, Little Bighorn : Sitting Bull, Custer, and the Destinies of Nations, Johns Hopkins University Press, , p. 163.
  4. Fox 1993, p. 269.
  5. (en) Mike Sajna, Crazy Horse, The Life behind the Legend, John Wiley & Sons Inc., , p. 284.
  6. Gray 1991, p. 360.
  7. (en) Tom Hatch, Custer Companion, A Comprehensive Guide to the Life and Campaigns of George Armstrong Custer, Stackpole Books, , p. 121.
  8. Reno Court Inquiry, commission d’enquête de 1879.
  9. Black Elk, Le sixième grand-père, Black Elk et la grande vision, Monaco, Éditions du Rocher, , p. 283-286.
  10. Cornut 2008, p. 265-267.
  11. « Rapport en anglais de la Commission d'enquête de 1879 », Digicoll.library.wisc.edu (consulté le ).
  12. Donovan, James (2008). A Terrible Glory: Custer and the Little Bighorn – the Last Great Battle of the American West, (Kindle Location 5870).
  13. Personal Recollections and Observations of General Nelson A. Miles (autobiographie en deux volumes), Nebraska Press, p. 209, 290 passim (volume I).
  14. Cornut 2008, p. 281-302.
  15. Troopers with Custer, Historic Incidents of the Battle of Little Big Horn.
  16. Par exemple : Joint Force Quaterly, April 2006 (Custer and Cognition, par David C. Gompert and Richard L. Kugler. Pour les auteurs, le plan de Custer était sensé mais risqué. Une réfutation : Cavalier in Buckskin, Oklahoma Press, p. 162-164, où l'historien Utley précise que durant les « guerres indiennes », la surprise nécessitait l'attaque immédiate et que Custer avait agi correctement.
  17. Goodrich 1984, p. 233.
  18. Cornut 2008, p. 300.
  19. Little Bighorn Battlefield National Monument (U.S. National Park Service).

Annexes

Bibliographie

Langue française
  • Jean-Marc Chamot, La ReprĂ©sentation du GĂ©nĂ©ral G. A. Custer dans le CinĂ©ma et la TĂ©lĂ©vision des Etats-Unis (1909-2004) : Thèse de Doctorat, Paris Nanterre, UniversitĂ© Paris 10 Nanterre, , 974 p. (2 volumes).
  • David Cornut, Little Big Horn : Autopsie d'une bataille lĂ©gendaire, Paris, Éditions du Rocher, , 520 p. (ISBN 978-2-268-10000-5 et 2-268-10000-6).
  • Robert Marshall Utley (trad. Alain Deschamps), Sitting Bull : sa vie, son temps, Paris, Albin Michel, coll. « Terre indienne », , 439 p. (ISBN 978-2-226-09371-4, OCLC 37809147).
  • James Welch, C'est un beau jour pour mourir : l'AmĂ©rique de Custer contre les Indiens des Plaines (1865-1890), Paris, Albin Michel, coll. « Terre indienne », , 299 p. (ISBN 978-2-226-10716-9, OCLC 42693612).
  • Farid Ameur, Sitting Bull, hĂ©ros de la rĂ©sistance indienne, Paris, Larousse, 2010.
  • Mari Sandoz Crazy Horse, Éditions du Rocher Collection Nuage Rouge 1994.
Langue anglaise
  • Richard Allan Fox, Archaeology, History, and Custer's Last Battle, University of Oklahoma Press, .
  • John S. Gray, Centennial Campaign, the Sioux War of 1876, University of Oklahoma Press, 1988.
  • John S. Gray, Custer's Last Campaign, University of Nebraska Press, .
  • Thomas Goodrich, Scalp Dance : Indian Warfare on the High Plains, 1865–1879, Stackpole Books, .
  • Gregory Michno, Lakota noon : the Indian narrative of Custer's defeat, Missoula, Mountain Press, , 336 p. (ISBN 978-0-87842-304-0, OCLC 36746406).
  • Evan S. Connel, Son of the Morning Star, General Custer and the Little Bighorn, Pimlico Books, rĂ©Ă©d. 1999.
  • Kenneth Hammer, Custer in ’76: Walter Camp’s Notes on the Custer Fight, Bingham Young University Press, 1976.
  • (en) Robert J. Kershaw, Red sabbath : the battle of Little Bighorn, Hersham, Ian Allan Pub, , 340 p. (ISBN 978-0-7110-3325-2), p. 163.
  • Larry Sklenar, To Hell With Honor: Custer and the Little Bighorn, University of Oklahoma Press, 2000.
  • (en) Mari Sandoz, The battle of the Little Bighorn, Lincoln, University of Nebraska Press, , 191 p. (ISBN 978-0-8032-9100-3, OCLC 16420093, lire en ligne).
Autres sources
  • Eric Joly, Custer, la vĂ©ritĂ© sur les guerres indiennes des grandes plaines d’AmĂ©rique du Nord, France-Empire, 2005.
  • Robert Nightengale, Little Big Horn, FarWest Publishing, 1996.
  • Robert. M Utley, Custer, Cavalier in buckskin, University of Oklahoma Press, rĂ©Ă©d.2001.
  • Stanley Vestal, New Sources of Indian History, University of Oklahoma Press, 1934.

Articles connexes

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