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Barrière de Paris

La barrière de Paris (en occitan : barrièra de París) est une place de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe à la limite entre le quartier des Minimes, au sud, et le quartier Barrière-de-Paris, au nord, dans le secteur 3 - Nord.

Barrière de Paris
Image illustrative de l’article Barrière de Paris
La barrière de Paris.
Situation
Coordonnées 43° 37′ 37″ nord, 1° 26′ 02″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 3 - Nord
Quartier(s) Minimes • Barrière-de-Paris
Morphologie
Type Rectangulaire
Longueur 90 m
Largeur 60 m
Superficie 5 600 m2
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 152941110
Odonymie
Anciens noms Place de la Salade (XVe siècle-1856)
Nom actuel 1856
Nom occitan Barrièra de París
Notice
Archives 315555190458
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Barrière de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Barrière de Paris

Situation et accès

Voies rencontrées

La barrière de Paris rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Avenue des États-Unis
  2. Avenue de Fronton
  3. Rue Frédéric-Bérat
  4. Boulevard Pierre-et-Marie-Curie
  5. Avenue des Minimes
  6. Boulevard Silvio-Trentin

Transports

La barrière de Paris est desservie par la ligne Métro de Toulouse Ligne B du métro de Toulouse du métro à la station Barrière-de-Paris. Elle est par ailleurs traversée par les lignes de bus Liste des lignes de bus de Toulouse15​29​41​110​​​​​​​​​​​​. Elle est enfin desservie par les lignes 351352372377848 du réseau régional liO.

L'avenue des Minimes est équipée d'une station de vélos en libre-service VélôToulouse : la station no 125 (barrière de Paris).

Odonymie

Le nom de la place est liée à la présence d'une « barrière » dans la limite de l'octroi au XIXe siècle[N 1]. Elle fut établie en 1856 au nord du faubourg des Minimes (actuels boulevards de Suisse, Silvio-Trentin et Pierre-et-Marie-Curie)[1]. À partir de la barrière d'octroi, l'avenue des Minimes était prolongée au nord par la route de Paris (actuelle avenue des États-Unis), ainsi nommée puisqu'elle était une partie de la route nationale no 20, qui allait de Paris à Toulouse, puis à Bourg-Madame, à la frontière espagnole[2].

La place a par ailleurs donné son nom au quartier qui s'étend au nord, jusqu'aux quartiers de Lalande et des Izards.

Histoire

La place a abrité :

  • le bureau d'octroi lorsqu'il a été déplacé depuis le pont des Minimes, en 1856, pour faire face à l'agrandissement de la ville[3].
  • un terminus de l'Ancien tramway de Toulouse [3]

Le bureau d'octroi était adjoint d'un mur d'enceinte s'étendant le long de l'actuel boulevard Silvio-Trentin.

En raison de l'implantation de la station de métro lors de la création de la Ligne B, la place est largement transformée.

Patrimoine

Å’uvre publique

  • 2 arcs de 135,5° et 100,5°
    L'œuvre est inaugurée en juin 2007, au centre de la barrière de Paris, à la suite de la commande de Tisséo-SMTC, dans le cadre du 1 % artistique. Elle est réalisée par Bernar Venet, artiste plasticien français réputé pour ses sculptures conceptuelles en acier[4].
    Le monument est en acier Corten, un acier auto-patiné à corrosion superficielle, choisi pour son aspect brut, mais aussi pour ses tonalités chromatiques changeantes. Il est composé de deux arcs d'environ 25 mètres, de 135,5° et 100,5°, dressés verticalement, qui se croisent dans leur partie la plus élevée[5]. Elle représente une vision symbolique de la modernité de la ville[6].

Notes et références

Notes

  1. En 1875, d'autres lieux de Toulouse portaient le terme de barrière, comme la barrière de Lombez, sur l'avenue de Lombez, la barrière de Bayonne, sur l'avenue de Bayonne (actuelle Grande-Bretagne).

Références

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 225.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 251.
  3. Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse : Pages d'histoire jadis et naguère, Toulouse, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, , 118 p. (ISBN 2-907416-25-1)
  4. Roxana Azimi, « Bernar Venet, plasticien mal aimé, enfin exposé en France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Philippe Emery, « Toulouse. Métro. Barrière de Paris. Une entrée emblématique », La Dépêche du Midi, 8 juin 2007.
  6. « Fiche n° EXT00766 - Décor pour votre tournage Rond-Point de la Barrière de Paris », sur le site de l'office de tourisme de Toulouse (consulté le 13 avril 2021)

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, vol. 2, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse. Pages d'histoire jadis et naguère, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, éd. Messages, Toulouse, 2003 (ISBN 2-907416-25-1).

Articles connexes

Liens externes

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