Balanod
Balanod est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Balanod | |||||
La mairie de Balanod. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte du Jura | ||||
Maire Mandat |
Michel Perret 2020-2026 |
||||
Code postal | 39160 | ||||
Code commune | 39035 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
354 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 72 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 27′ 25″ nord, 5° 21′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 207 m Max. 435 m |
||||
Superficie | 4,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Amour (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Saint-Amour (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Amour | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
Ses habitants sont les Balanodins.
Géographie
Balanod est implanté sur deux régions naturelles : le Revermont et la Bresse.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Balanod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amour, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 3 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amour dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), zones urbanisées (5,6 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Le toponyme de Balanod est peut-être issu, selon Ernest Nègre, du nom romain Bellenus, augmenté du suffixe -avus[11]. Balanod possède une magnifique croix classée monument historique.
Le 20 février 1637, durant la guerre de Dix ans, le village est attaqué et conquis par les Comtois du colonel de Goux .
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 354 habitants[Note 3], en diminution de 1,12 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle de Tous-les-Saints (XVIIe s.) ;
- Croix monumentale de Balanod (XVIIe siècle), classée au titre des monuments historiques depuis 1906[17] ;
- Moulin/marbrerie (XVIIIe-XIXe s.), inscrits à l'IGPC depuis 1993[18] ;
- Filature (XIXe s.), sise au lieu-dit « Sous Roche », inscrite à l'IGPC depuis 1993[19] ;
- Mairie-école (XIXe s.) ;
- Fontaines/lavoirs (XIXe s.).
Personnalités liées à la commune
- Les arrière-grands-parents de Maurice Ravel.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Amour », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., p. 616, notice 10088
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consulté le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Croix monumentale (XVIIe s) », notice no PA00101811, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Filature (XIXe s) », notice no IA39000500, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Filature (XIXe s) », notice no IA39000501, base Mérimée, ministère français de la Culture.