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Avenue Jean-Lolive

L'avenue Jean-Lolive est l'une des artères principales de Pantin.

Avenue Jean-Lolive
Image illustrative de l’article Avenue Jean-Lolive
La rue de Paris en 1907, aujourd'hui avenue Jean-Lolive, au niveau de la caserne de pompiers.
Situation
CoordonnĂ©es 48° 53′ 30″ nord, 2° 24′ 18″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
Ville Pantin
DĂ©but Avenue de la Porte-de-Pantin
Fin Rue de Paris Ă  Bobigny puis Noisy-le-Sec
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Grande rue, rue de Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Jean-Lolive
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Avenue Jean-Lolive

Situation et accès

Elle suit le parcours de l'ex-route nationale 3 actuellement D933[1], de Paris jusqu'au quartier du Petit-Pantin.

Partant de l'avenue de la Porte-de-Pantin, elle croise entre autres:

Le carrefour de la rue Étienne-Marcel et de la rue de Moscou, suivi de la rue Eugène-et-Marie-Louise-Cornet et de la rue Honoré-d'Estienne-d'Orves;

Elle se termine au carrefour des Limites, dans l'axe de la rue de Paris, et oĂą se rencontrent l'avenue Anatole-France, la route de Noisy-le-Sec et la rue Raymond-Queneau;

Elle est desservie par plusieurs stations de la ligne 5 du métro de Paris:

Origine du nom

Plaque de l'avenue.

Elle est nommée en hommage à Jean Lolive, né à Brignais en 1910, un homme politique français, membre du Parti communiste français.

Historique

Rue de Paris, Pantin. La caserne de pompiers est au fond, sur la droite.

Au IIIe siècle de notre ère, est construite la grande route Lutèce-Trèves, via Reims, tracée par l’empereur Julien[2].

DĂ©nommĂ©e « Grande rue Â» au XVIIIe siècle puis « rue de Paris Â» au siècle suivant, elle reprend un tronçon de la « route impĂ©riale 4 Â» connue sous l’appellation « route de Germanie Â», puis « route d’Allemagne Â», autrement dit le vieil itinĂ©raire des invasions[3].

Le 23 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose aux nos 59-61 rue de Paris ne faisant aucune victimes[4]. D'autres obus tombent au no 91 le 24 mars, au no 7 le 1er avril, au no 23 le 24 avril.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

La maison Delizy-Doistau.
Central téléphonique Villette - situé 231, avenue Jean-Lolive, Pantin (Seine-Saint-Denis)
L'avenue en mars 2021, en direction vers Bobigny.
  • Église Saint-Germain de Pantin, place de l'Église, qui donne sur l'avenue. La dernière reconstruction, sur des fondations du XIIe siècle, date de 1664;
  • Parc Stalingrad, sur la partie nord de l'ancien fief de Maulny qui appartenait au duc d'OrlĂ©ans en 1647[5];
  • Ancien bâtiment de la Banque de France[6], maintenant occupĂ©e par une antenne de l'École supĂ©rieure des arts et techniques de la mode[7];
  • Au no 97, l'ancienne distillerie fondĂ©e par les frères Delizy en 1867[8] - [9].
  • Au no 104, Ă©tait un hĂ´tel particulier appartenant Ă  Beaumarchais. Madame Delizy y installa ensuite les salons de la danseuse de l'OpĂ©ra Marie-Madeleine Guimard[10] - [11]. Y Ă©tait inclut un théâtre, qui devint très couru par la haute bourgeoisie et la noblesse de cour[12]. Il devint en 1850 l'hĂ´tel-de-ville[13]. En 1886, un nouvel hĂ´tel de ville est construit entre le canal et la gare. Le bâtiment du 104 est dĂ©truit, puis remplacĂ© par le service de la justice de paix. Sur son emplacement se trouve maintenant le CinĂ© 104[14];
  • Au no 140, le Parc de la Manufacture des Tabacs[15]. Ă€ la suite de la fermeture de la manufacture, en 1982, la reconversion rĂ©alisĂ©e par Paul Chemetov entraĂ®na la destruction quasi totale du site. Le petit pavillon datant de 1886 Ă  l'entrĂ©e du parc, accueille les bureaux du comitĂ© dĂ©partemental du tourisme;

Notes et références

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