Rue Charles-Auray (Pantin)
La rue Charles-Auray, est une importante voie de communication de la commune de Pantin[1].
Rue Charles-Auray | |||
Rue Charles-Auray, anciennement rue de Montreuil. Au fond, l'Ă©glise Saint-Germain. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 53′ 25″ nord, 2° 24′ 56″ est | ||
Pays | France | ||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||
Ville | Pantin | ||
DĂ©but | Avenue Jean-Lolive | ||
Fin | Rue des Pommiers | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Rue de Montreuil | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
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Situation et accès
La rue est desservie par la station de métro Église de Pantin sur la ligne 5 du métro de Paris.
Sur son parcours du nord au sud, elle marque notamment le début de la rue de Candale, de la rue Courtois et de la rue Méhul.
Origine du nom
Cette rue a été nommée en hommage à Charles Auray, maire de la ville, et à son fils Charles, architecte renommé[2].
Historique
La danseuse Marie-Madeleine Guimard (1743-1816) y acheta une maison le , à l’emplacement actuel de l’école Paul-Langevin, vers le numéro 30. Elle se composait de deux corps de bâtiment. Les travaux d’aménagement furent réalisés par l'architecte Mathurin Cherpitel, et financés par Charles de Rohan, prince de Soubise. Il lui fut adjoint un théâtre situé au 104, avenue Jean-Lolive, anciennement rue de Paris[3].
Dans cette rue, au numéro 57, se trouve aussi un hôtel particulier du XVIIIe siècle[4]. Il fut construit dans les années 1760 par l'abbé Claude Jean Baptiste Colin qui souhaitait tirer parti des carrières de gypse aux alentours. Il fut restauré par l'architecte Perrard de Montreuil[5], puis gravement endommagé en 1814 lors des guerres napoléoniennes [6]. Inscrit aux Monuments historiques en 1984 sous la notice PA00079944[7], il appartient à la Ville de Pantin depuis 1986[8]. Il est abusivement appelé Folie de Pantin par confusion avec le théâtre de Marie-Madeleine Guimard.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Église Saint-Germain de Pantin.
- Au numéro 31, une maison témoin de l'époque du vieux bourg, vers 1800[9].
- Au numéro 57, ancien hôtel particulier.
- Stade Charles-Auray.
- Parc Henri-Barbusse.
- Cimetière communal de Pantin.
Notes et références
- 32-34 Rue Charles Auray
- L’histoire de la rue Charles Auray à Pantin
- Sur le destin de la "folie" de la Guimard, Alain Barbier Sainte Marie, Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, 1997
- L’association du mois – La Folie de Pantin
- Pantin veut garder sa folie
- Pantin : la Folie va-t-elle disparaître ?
- HĂ´tel particulier (ancien)
- Sauvons la Folie de Pantin
- Maison, n°31 rue Charles Auray