Avenue Bosquet
L'avenue Bosquet est une avenue du 7e arrondissement de Paris. Sa longueur est de 820 mètres et sa largeur de 36 mètres.
7e arrt Avenue Bosquet
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Gros-Caillou | ||
Début | Place de l'École-Militaire | ||
Fin | Place de la RĂ©sistance | ||
Morphologie | |||
Longueur | 820 m | ||
Largeur | 36 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1864 | ||
Ancien nom | Boulevard de l'Alma | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 1125 | ||
DGI | 1119 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Voie à sens unique, l'avenue débute au niveau de la place de l'École-Militaire et s'achève sur la place de la Résistance.
L'avenue est desservie au nord par la ligne C du RER à la gare du Pont de l'Alma, au sud par la ligne   à la station École Militaire, ainsi que par les lignes de bus RATP 80 92.
Origine du nom
Cette voie rend hommage au maréchal Pierre Joseph François Bosquet (1810-1861).
Historique
Ouverte en 1858, sous le nom de « boulevard de l'Alma », elle a absorbé :
- la rue de la Vierge, qui Ă©tait comprise entre le quai d'Orsay et la rue Saint-Dominique ;
- la rue Neuve-de-la-Vierge et la rue du Champ-de-la-Vierge, qui Ă©taient comprises entre la rue de Grenelle et l'avenue de la Motte-Picquet.
Elle est renommée « avenue Bosquet » en 1864.
La partie de l'avenue Bosquet qui était comprise entre la rue Cognacq-Jay et le quai d'Orsay a été englobée dans la place de la Résistance en 1951.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le Premier ministre Pierre Mauroy a habité à un numéro inconnu avenue Bosquet dans les années 1980 et 1990[1].
- No 3 : l’aviateur Dieudonné Costes vit dans cet immeuble entre 1930 et 1973.
- No 7 : le médecin Hyacinthe Vincent vit dans cet immeuble entre 1932 et 1950. Une plaque lui rend hommage.
- No 9 : hĂ´tel du marquis d'Hervey de Saint-Denys, puis du comte Boniface de Castellane.
- No 12 : Institut de l'Alma (école, collège et lycée privés).
- No 16 : hôtel du comte Octave de Béhague et de sa femme, née Haber.
- No 19-21 : siège de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
- No 22 : hĂ´tel de la famille du comte de BĂ©hague.
- No 28 : le fondateur des Équipes sociales Robert Garric vit dans cet immeuble entre 1933 et 1967. Une plaque lui rend hommage.
- No 55 : siège de la Délégation générale à l'emploi entre 1977 et 1998[2]. Ce bâtiment devient ensuite le siège du MEDEF.
- No 58 : Fédération des aveugles de France. Une plaque commémorative rend hommage aux aveugles de la Résistance.
- Plaque au no 7.
- Institut de l'Alma au no 12.
- Siège de l'OIF au no 19.
- Plaque au no 28.
- Siège du MEDEF au no 55.
- Plaque au no 58 : « À la mémoire des aveugles combattants volontaires de la Résistance (1940-1944). Plusieurs furent victimes de sévices, de déportation et d'exécution capitale. Ici fut le siège de leur association. »
Notes et références
Références
- Favier, Pierre, 1946-, La décennie Mitterrand. 4, Les déchirements (1991-1995), Paris, Ed. du Seuil, , 641 p. (ISBN 2-02-029374-9, 978-2-02-029374-7 et 2-02-014427-1, OCLC 41340549, lire en ligne)
- « L'organisation des services centraux du ministère du travail 1945-2012 », tome I : 1945-1989, Les Cahiers du Comité d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, nos 15-16, décembre 2012, p. 11.