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Auguste Étienne Marie Gourlez de Lamotte

Auguste Étienne Marie Gourlez, baron de Lamotte, né le à Paris et mort le à Paris, est un général français.

Auguste Etienne Marie Gourlez de Lamotte
Naissance
Paris
DĂ©cès (Ă  64 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 1793 – 1831
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l’Empire
Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 22e colonne, « DELAMOTTE,A »
Famille Famille Gourlez de la Motte

Biographie

Auguste-Étienne-Marie Gourlez de Lamotte (ou Auguste-Étienne-Marc de La Motte, selon des publications du XIXe siècle[1] - [2]) est le fils de Jacques Gourlez de La Motte, docteur régent de la faculté de médecine de Paris, et le petit-fils de l'intendant de la Marine Antoine Lefebvre de Givry. Par le mariage de sa sœur Aglaé Louise, il est le beau-frère d'Antoine-Athanase Roux de Laborie.

Gourlez de Lamotte entre en service en 1793 comme capitaine au 12e régiment de hussards. Il passe ensuite aide de camp du général Frégeville à l’armée des Pyrénées-Orientales. Nommé chef d’escadron le , il est désigné comme aide de camp du général Oudinot le et fait avec lui la campagne d’Autriche en 1805. Il est blessé à la bataille d'Hollabrünn le .

Le Gourlez de Lamotte est fait colonel du 4e régiment de dragons et prend part aux campagnes de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807. Blessé à la bataille de Friedland le , il est créé baron de l’Empire le [1]. Il est promu général de brigade le , et le il commande une brigade de cavalerie à l’armée du Portugal. Le , chef de la 6e brigade de cavalerie légère du corps du maréchal Ney, il est relevé de ses fonctions et remplacé par le général Lorcet sur le champ de bataille d’Almeida, à la suite d'une altercation avec son chef. Il est mis à la retraite le .

Rappelé à l’activité le il commande la 1re brigade de la 6e division de cavalerie du général Milhaud lors de la bataille de Leipzig en . Il fait la campagne de France en 1814 et participe à la bataille de La Rothière le . Il se distingue à la bataille de Saint-Dizier le avant d'être fait commandeur de la Légion d’honneur le suivant. Lors de la Première Restauration, le roi Louis XVIII le nomme général de division le et chevalier de Saint-Louis. Il est mis en disponibilité le .

Il est destitué par décret du , sous l'inculpation d'avoir voulu livrer Bayonne aux Espagnols. Le suivant, il est employé au licenciement des corps de cavalerie et est mis en non-activité le . Mis en disponibilité le , il est admis dans la section de réserve de l'état-major général le .

Il meurt à Paris le [3] et est enterré au cimetière du Père-Lachaise, 6e division. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 22e colonne.

Marié avec Pétronille Rosalie Declerck, veuve du général-baron Jean-Pierre Béchaud et fille de Jean-Baptiste-Théodore de Clerck, il est le beau-père de Léon de Jouvenel.

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens rĂ©servĂ©s en Westphalie[1].

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Auguste Étienne Marie Gourlez de Lamotte et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Ecartelé au premier d'argent plein ; au deuxième des barons militaires ; au troisième de gueules au rocher d'argent surmonté d'une tour crénelée d'or maçonnée de sable ; au quatrième d'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux glands d'argent enchassés et tigés d'or, et en pointe d'une étoile à cinq rais d'argent ; et pour livrées : blanc, rouge, jaune et bleu.

Sources

Articles connexes

Notes et références

  1. Le vicomte Albert Révérend, Armorial du premier empire, tome II, p. 255, 1895
  2. Bibliothèque nationale de France, L'Espagne, tableau politique..., publication d'Auguste-Étienne-Marie Gourlez de La Motte
  3. Plusieurs documents publiés au XIXe siècle présentent la date de décès, Or, selon le Bulletin des lois du royaume de France, publié en 1838, l'ordonnance du roi Louis Philippe Ier datée à Paris du indique le .
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