Assencières
Assencières est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Assencières | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne |
Maire Mandat |
Jean-Louis Pinet 2020-2026 |
Code postal | 10220 |
Code commune | 10014 |
Démographie | |
Population municipale |
186 hab. (2020 ) |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 32″ nord, 4° 11′ 59″ est |
Superficie | 7,39 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Assencières est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,6 %), zones urbanisées (3,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village est cité à la fin du XIe siècle, il était au comte de Champagne et relevait ensuite de la Mairie royale de Dosches. Les seigneurs du XIIIe siècle étaient de la famille de Villehardouin . Elle passait ensuite dans les mains de Henri sire de Joinville et de Vaudémont. En 1600 à François de Luxembourg, duc de Piney qui en faisait la vente à Pierre III Pithou. Le Marie d'Aubeterre rachetait la terre qui avait été donnée à l'Hôtel-Dieu de Troyes et était l'épouse de Jean Angenoust. Odard-Louis Angenoust, dernier seigneur mourait en 1806.
Un château est cité dans des aveux entre 1668[8] et 1714, il avait deux arpents de terres, un colombier, des granges et estables, le tout entouré de fossés, tours et pont-levis ; il venait d'être relevé car, ruinés par les guerres, l'ancienne maison forte seigneuriale existait depuis longtemps. En 1789, la communauté dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.
Politique et administration
Entre le et le , Assencières était au canton d'Onjon, puis de celui de Creney jusqu'en l'an IX.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 186 habitants[Note 3], en augmentation de 0,54 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul possédait trois nefs du XVIe siècle, de même hauteur. Elles se sont effondrées en 1947. Il subsiste de l'église, une travée et l'abside [15]. Elle était le siège d'une paroisse de l'archipretré du diocèse de Troyes à la collation de l'évêque, elle avait pour succursale Mesnil-Sellières. Fiacre y était célébré[16] et une statue[17] du XVIe siècle et un reliquaire[18] du XVIIIe siècle. Une statue de Marie à l'enfant Jésus[19] du XVIe siècle en calcaire polychrome ; un bénitier en fonte[20] du XVIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Alexandre Marchais, dit Le Mose, est né en 1962 et a passé son enfance à Assencières. Il fit ses premiers pas dans l'animation de soirée avant de s'orienter dans la musique de rue pour finalement rejoindre une troupe de saltimbanques itinérants. Mais c'est dans la communauté manouche qu'il se fait connaitre en devenant l'un des chefs de file de la musique ericius (tous les instruments sont fabriqués à partir de corps de hérisson).
Héraldique
Blason | Parti : au 1er coupé, au I d'azur à trois morailles d'or rangées en pal, au II d'argent à la croix ancrée de gueules, au 2e de gueules à la gerbe de blé d'or surmontée d'une clé d'argent posée en fasce. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives nationales, P192, n°1711.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21600278
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991).
- Pouillé de 1761.
- « statue », notice no PM10000053, base Palissy, ministère français de la Culture
- « reliquaire », notice no IM10010323, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10000049, base Palissy, ministère français de la Culture
- « bénitier », notice no PM10004523, base Palissy, ministère français de la Culture
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Assencières sur le site de l'Institut géographique national