Arnaud Alessandrin

En 2012, Arnaud Alessandrin soutient sa thèse intitulée Du « transsexualisme » aux devenirs trans à l'université de Bordeaux. Dans une version réactualisée, sa thèse est publiée en 2018 sous le titre Sociologie des transidentités et donne lieu à de nombreuses autres publications dans des revues académiques.

En 2013, son post-doctorat est financé par le CGSO et dirigé par Anastasia Meidani et s’intéresse aux parcours de santé des personnes trans dans le domaine de la cancérologie[1].

En 2014, il mène avec Karine Espineira une enquête sur la violence faite aux personnes trans.

Toujours en 2014, il pilote une première étude sur les expériences discriminatoires à Bordeaux[2], qui se poursuit en 2014 et 2015 par une recherche plus spécifique sur la place des femmes dans l'espace public[3] (avec Johanna Dagorn).

Entre 2015 et 2017, toujours sous la direction d'Anastasia Meidani, il mène une recherche sur le genre et le cancer, financée par l'INCA. Cette recherche donne lieu à de nombreuses publications[4] - [5] ainsi qu'à un documentaire intitulé Quand le cancer rencontre le genre.

Toujours en 2015, il s'engage dans une enquête sur l'expérience discriminatoire des habitants des quartiers prioritaires de la ville de Bordeaux, thème qui parsème ses travaux ultérieurs[6] - [7].

Dans la même période il poursuit ses travaux avec Johanna Dagorn sur la place des femmes dans l'espace public, notamment à Limoges, Poitiers, Niort ou Angoulême. Ses travaux se retrouvent dans de nombreux articles[8] et, quelques années plus tard, dans leur ouvrage commun intitulé Espaces publics et discriminations, publié en 2023[9].

Entre 2017 et 2018, il mène des travaux sur le rapport à la santé des personnes LGBT et dirige la recherche « Santé LGBT » avec Johanna Dagorn, financée par le DILCRAH. Cette recherche qui porte sur la cancérologie[10], la gérontologie[11], la bariatrie[12] et la santé scolaire[13] donne lieu à un ouvrage collectif qui paraît en 2020[14].

En 2018, il codirige une recherche, toujours pour la ville de Bordeaux, sur les LGBTphobies dans la ville[15].

De 2018 à 2019, il mène avec Anastasia Meidani une recherche qui couple deux autres de ses thématiques de recherche (la ville et la santé) dans une enquête qualitative sur les parcours en cancérologie dans les quartiers prioritaires de la ville. Financée par la Fondation de l'Avenir, les résultats de cette recherche sont publiés dans la revue Santé Publique[16].

De 2019 à 2022, il travaille à nouveau sur le couple « genre et santé » au travers des parcours en traumatologies[17].

De 2020 à 2023, il dirige le volet sociologique de l’enquête « Obimpacov » portant sur les parcours bariatriques en Nouvelle-Aquitaine.

De 2008 à 2016, il est chercheur associé au Centre Émile-Durkheim, qu'il quitte pour intégrer le LACES, toujours à l’université de Bordeaux.

Il fonde et codirige avec Karine Espineira et Maud Yeuse-Thomas l'Observatoire des transidentités, de 2012 à 2015, ainsi que la revue adjacente Les cahiers de la transidentités durant la même période.

Pendant ces trois mêmes années, il devient rédacteur en chef de la revue Miroir/Miroirs publiée aux éditions Des ailes sur un tracteur.

De 2014 à 2021, il codirige avec Johanna Dagorn l'Observatoire Bordelais de l'égalité.

À partir de 2015, il devient codirecteur des Cahiers de la LCD (Lutte contre les discriminations) avec Johanna Dagorn.

De 2018 à 2023, il siège au conseil scientifique de la DILCRAH[18].

L'expertise d'Arnaud Alessandrin est sollicitée par les médias Le Monde[19] - [20], Libération[21] - [22] - [23], Le HuffPost[24] - [25], La Dépêche[26], Sud Ouest[27], Vice[28], Têtu[29], Slate[30], 20 Minutes[31], sur des questions concernant les communautés LGBTQI+[26] - [28], la transidentité[19] - [26] - [32] - [30] - [20] - [24], la transphobie et autres discriminations LGBTphobes[19] - [22] - [27] - [23] - [29] - [20], le mariage pour tous[27], les drag queens[21] - [31] et le harcèlement de rue[25].

Enfin, Arnaud Alessandrin contribue, en tant que dramaturge, à plusieurs pièces de théâtre, comme par exemple Mesdames, messieurs et le reste du monde[33] au festival d'Avignon en 2018, sous la direction de David Bobée. En 2020, il accompagne le metteur en scène David Gauchard pour la création sa pièce Nu, puis est conseiller en 2021 pour Catherine Marnas sur une pièce mettant en scène la vie d'Herculine Barbin[34]. En 2023, il coécrit avec Marielle Toulze et Gregori Miege la pièce Comme tu me vois[35].

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