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Armaz Akhvlediani

Armaz Akhvlediani (en gĂ©orgien : არმაზ აჼვლედიანი ; nĂ© le Ă  Batoumi) est un acadĂ©micien et homme politique gĂ©orgien qui a servi comme dĂ©putĂ© au Parlement de GĂ©orgie de 1995 Ă  2004 et depuis 2020. Un ancien membre du parti au pouvoir des annĂ©es 1990 (l'Union des citoyens de GĂ©orgie) qui soutient le prĂ©sident Edouard ChevardnadzĂ©, il quitte la scĂšne politique Ă  la suite de la rĂ©volution des roses, avant de faire un retour avec l'arrivĂ©e au pouvoir du RĂȘve gĂ©orgien en 2012. En 2016, il quitte le parti puis rejoint le parti d'opposition GĂ©orgie europĂ©enne avec lequel il remporte un siĂšge aux Ă©lections parlementaires de 2020. Il est le premier membre du GE Ă  entrer au Parlement en 2021 aprĂšs un boycott de six mois par la majoritĂ© de l'opposition parlementaire, brisant la ligne de son parti.

Armaz Akhvlediani
Fonctions
Membre du Parlement de GĂ©orgie
En fonction depuis le
Élection
LĂ©gislature 10e convocation
Coalition Géorgie européenne
–
Élection
LĂ©gislature 5e convocation
Coalition Union des citoyens de GĂ©orgie
–
Élection
LĂ©gislature 5e convocation
Coalition Renouveau
Biographie
Date de naissance
Nationalité soviétique (1970-1991)
géorgienne (depuis 1991)
Parti politique Géorgie européenne
DiplĂŽmĂ© de UniversitĂ© d'État de Moscou

Biographie

Armaz Akhvlediani est nĂ© le Ă  Batoumi, alors en RĂ©publique socialiste soviĂ©tique autonome d'Adjarie. Il poursuit ses Ă©tudes en Russie et reçoit un diplĂŽme de la facultĂ© de philosophie de l'UniversitĂ© d'État de Moscou en sciences politiques en 1991. Il y continue ses Ă©tudes et reçoit son doctorat pour sa rĂ©daction en 1995 de l'« Évolution de la propriĂ©tĂ© aux États-Unis et ses aspects socio-politiques »[1].

En GĂ©orgie, il travaille d'abord comme professeur Ă  l'UniversitĂ© d'État de Batoumi entre 1992 et 1997, puis devient professeur Ă  l'UniversitĂ© d'État de Tbilissi en 1999, une position qu'il maintient aujourd'hui. Toujours en 1999, il fonde l'École d'Études politiques de Tbilissi, une Ă©cole privĂ©e dont le but exprimĂ© est de « faire comprendre Ă  la sociĂ©tĂ© civile qu'il est impossible de construire un État normal sans culture et institutions dĂ©mocratiques ». Il reste directeur de l'EEPT[2].

Akhvlediani entame sa carriĂšre politique en 1993 comme assistant au vice-prĂ©sident du Conseil suprĂȘme d'Adjarie. Il est promu un an plus tard et devient l'assistant d'Aslan AbachidzĂ©, un tyran local qui gouverne la rĂ©publique autonome d'Adjarie avec une main de fer tout en menant une politique nationale d'opposition au gouvernement d'Edouard ChevardnadzĂ©. En 1995, il est Ă©lu au Parlement de GĂ©orgie lors des premiĂšres Ă©lections parlementaires du pays, Ă©tant prĂ©sent dans la liste Ă©lĂ©ctorate de l'Union du renouveau de la GĂ©orgie (URG), le parti d'AbachidzĂ©. En 1999, il quitte l'URG et rejoint l'Union des citoyens de GĂ©orgie (UCG), le parti au pouvoir d'Edouard ChevardnadzĂ©, et est rĂ©Ă©lu au Parlement dans la liste Ă©lĂ©ctorale de ce dernier. Il devient rapidement un proche alliĂ© de ChevardnadzĂ© et quand l'UCG se divise en 2001, il rejoint la fraction Tanadgoma, le groupe des dĂ©putĂ©s rĂ©actionnaires contre les RĂ©formateurs de Zourab Jvania. Durant cette pĂ©riode, il sert dans la Commission parlementaire qui Ă©tudie la crise sĂ©paratiste en Abkhazie et est un membre rĂ©gulier des dĂ©lĂ©gations parlementaires visitant la Russie[3].

Àla suite de la rĂ©volution des roses de novembre 2003 qui renverse ChevardnadzĂ© et place au pouvoir MikheĂŻl Saakachvili, Akhvlediani quitte la politique en refusant de se prĂ©senter aux nouvelles Ă©lections parlementaires de 2004. Il fait toutefois un retour en 2012 avec l'arrivĂ©e au pouvoir du RĂȘve gĂ©orgien (RG) du milliardaire Bidzina Ivanichvili, qui remporte les Ă©lections parlementaires de cette annĂ©e et met fin au rĂ©gime autoritaire de Saakachvili. Il sert alors comme secrĂ©taire du Conseil politique du RG.

En 2016, il quitte le RG et se prĂ©sente en vain comme candidate sans Ă©tiquette aux Ă©lections parlementaires de 2016[4]. En 2020, il rejoint le parti GĂ©orgie europĂ©enne (GE), menĂ©e par trois anciens diginitaires du gouvernement de Saakachvili (David BakradzĂ©, Guigui Ougoulava et Guiga Bokeria). Faisant partie de la liste Ă©lectorale du GE dans les Ă©lections lĂ©gislatives de cette annĂ©e, il est l'un des six Ă©lus GE Ă  la 10e convocation du Parlement de GĂ©orgie. À la suite d'allĂ©gations de fraude Ă©lectorale, la GE est l'un des sept partis parlementaires Ă  refuser d'entrer au Parlement et Ă  proclamer un boycott, poussant le pays dans une crise politique, une crise qui dure jusqu'au pardon par la prĂ©sidente SalomĂ© Zourabichvili du prisonnier Guiorgui Rouroua et Ă  la signature d'un accord entre les partis politiques sous les auspices du prĂ©sident du Conseil europĂ©en Charles Michel le .

Tandis que la GE n'est pas signataire de l'accord du 19 avril, Akhvlediani le signe néanmoins le 20 avril et commence ses fonctions de députés le 27 avril[5].

Références

  1. (ka) « არმაზ აჼვლედიანი », sur National Parliamentary Library of Georgia (consultĂ© le ).
  2. (en) « Tbilisi School of Political Studies », sur SchoolsofPoliticalStudies.eu (consulté le ).
  3. (en) « Armaz Akhvlediani », sur Parliament.ge (consulté le ).
  4. (ka) « Donations to Armaz Akhvlediani », sur Transparency.ge (consulté le )
  5. (en) « Armaz Akhvlediani signs EU-brokered agreement at EU Delegation Office », sur Interpressnews, (consulté le ).
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