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Armand-Charles Caraffe

Armand-Charles Caraffe est un peintre français né à Paris en 1762, décédé le à Paris.

Armand-Charles Caraffe
Caraffe : Metellus levant le siège de Centobrica (avant 1805), huile sur toile, musée de l'Ermitage.
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
Activité
Lieux de travail

Biographie

Élève de Lagrenée puis de David, Caraffe commence sa carrière avec un petit prix à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1780. Au Salon de la Correspondance de 1783 il présente un Retour du fils prodigue et la Résurrection des fils de la veuve de Naïn. En 1784 et 1785 il se présente aux concours du prix de Rome, puis entreprend, à ses frais, le voyage à Rome où le décès prématuré de Jean-Germain Drouais, laisse une place vacante à l'Académie de France à Rome ; son goût « sauvage et barbare » est remarqué par François-Guillaume Ménageot, alors directeur de cette institution. De 1788 à 1789, il entreprit un voyage en Égypte puis en Turquie. De retour à Paris, il expose régulièrement au Salon. Sous la Révolution, il est emprisonné à cause de sa fidélité à ses opinions jacobines après le 9 thermidor. En 1802, après avoir collaboré aux premières livraisons de la Galerie du musée Napoléon de Filhol, il se rend en Russie d'où il revint pour raisons de santé en 1812.

Envois aux Salons

  • 1793 (dessins)
    • Popilius traçant un cercle autour d'Antiochus.
    • Agis rĂ©tablissant les lois de Lycurgue Ă  Sparte.
    • AgĂ©silas condamnĂ© Ă  mort pour s'ĂŞtre opposĂ© au rĂ©tablissement des lois de Lycurgue.
  • 1795 (dessins)
    • Marius sur les ruines de Carthage.
    • Les deux extrĂ©mitĂ©s de la vie.
    • Diogène invitant Alexandre Ă  se retirer de devant son soleil.
    • Curcius Dentatus refusant les prĂ©sents des ambassadeurs samnites.
    • Phalaris tuant d'un coup de flèche le fils de l'un de ses favoris.
  • 1796 (Dessins)
    • L'Innocence sous la garde de la fidĂ©litĂ©.
    • La Famille arabe.
    • ExtĂ©rieur d'un cafĂ© turc.
    • Le Mariage grec.
  • 1799 (Dessins)
    • Mamelucks s'excerçant Ă  la course.
    • Tournois turcs.
    • Pompe funèbre.
    • Danseuses arabes ou almĂ©es.
    • Danse albanaise.
    • ExtĂ©rieur d'une mosquĂ©e et les diverses attitudes de la prière.
    • Un Turc Ă  cheval.
    • Les Lutteurs.
    • Une peste.
    • Voitures de Turcs Ă  Constantinople.
    • Mariage grec.
    • ExtĂ©rieur d'un cafĂ©.
    • Arabes bĂ©douins campĂ©s près des Pyramides[1].
  • 1800
    • L'Amour abandonnĂ© de la Jeunesse et des Grâces se console dans le sein de l'AmitiĂ© des outrages du Temps.
    • Mort de Philomen.
    • L'EspĂ©rance soutient le malheureux jusqu'au tombeau.
    • Portraits.
    • Esclaves apportant Ă  une dame du Caire, le pain quotidien que son amie lui a lĂ©guĂ©.
    • Musulman sauvant dans un naufrage une mère et son enfant.
    • La Prison.
    • Les Supplices.
    • Le Salut.
    • Les Devoirs de l'hospitalitĂ©.
  • 1802 (indiquĂ© vivant rue du Théâtre-Français, no 19).
    • Dix dessins faisant partie d'un ouvrage sur les mĹ“urs des peuples de l'Orient, sous le mĂŞme numĂ©ro (45).
    • Portrait de SĂ©lim III.
    • RĂ©union de Santons et de derviches occupĂ©s de la lecture du Coran.
    • CĂ©rĂ©monie de la circoncision.
    • FiancĂ©e Ă  cheval, conduite en pompe chez son mari.
    • Pompe funèbre d'une jeune grecque de l'Ă®le de Pathmos.
    • Marche d'une caravane.
    • Des Femmes cultivant des fleurs sur les tombeaux.
    • IntĂ©rieur d'un harem.
    • Police exercĂ©e par l'eunuque noir et l'eunuque blanc.
    • Salle extĂ©rieure d'un bain.
    • Salle intĂ©rieure des bains.
    • Le Destin règle le cours de la vie; de vains songes en font le charme

Ĺ’uvres

Dessins

  • Ugolin et ses enfants en prison, dessin rĂ©apparu lors d'une vente Ă  Monaco chez Sotheby's le , n° 87 du catalogue achetĂ© 55 500 FF.
  • Trois gaulois faisant face Ă  un sĂ©nateur romain, dessin proposĂ© dans la mĂŞme vente qu'Ugolin et ses enfants, n° 123 du catalogue, adjugĂ© 22 000 FF, dessin prĂ©paratoire pour un dessin datĂ© de 1798, conservĂ© Ă  Londres, Courtauld Institute.
  • Les Adieux d'Ariane et de ThĂ©sĂ©e, dessin figurant dans une vente new-yorkaise, no 329, maintenant (2006) conservĂ© dans la collection Bianca après avoir appartenu au marchand britannique Agnew's.
  • Agis rĂ©tablissant Ă  Sparte les lois de Lycurgue, dessin exposĂ© au Salon de 1793, prĂ©sentĂ© aux feux des enchères lors d'une vente Ă  Cheverny le , no 110, maintenant (2006) dans la collection Horvitz, après avoir appartenu au marchand new-yorkais Brady.

Tableaux

  • L'EspĂ©rance soutient le malheureux jusqu'au tombeau, Salon de 1800, rĂ©apparu lors d'une vente Ă  Corbeil-Essonnes en 1991, achetĂ© par la galerie Talabardon qui vend le tableau au musĂ©e de la RĂ©volution française en 1993.
  • Le Destin règle le cours de la vie; de vains songes en font le charme, Salon de 1802.

Copies

  • L'EspĂ©rance soutient le malheureux jusqu'au tombeau.
  • Le Destin règle le cours de la vie; de vains songes en font le charme.

Ces deux compositions ont fait l'objet de copies, par l'intermédiaire de gravures, par le peintre espagnol Antonio Carnicero Mancio.

Notes et références

  1. Auguste Boppe, Les Peintres du Bosphore au XVIIIe siècle, , 238 p. (ISBN 978-2-346-08157-8, lire en ligne), p. 134.

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