Armée révolutionnaire du Québec
L'Armée révolutionnaire du Québec (ARQ) était une aile militaire du Front de libération du Québec, qu'il devait fournir en armes et en argent. La plus grande partie de leur apport provenait de vols à main armée. La durée de vie de cette organisation fut courte, de juin à .
Armée révolutionnaire du Québec ARQ | ||
Idéologie | Nationalisme québécois | |
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Objectifs | Indépendance du Québec | |
Statut | Dissous | |
Fondation | ||
Date de formation | juin 1963 | |
Pays d'origine | Canada | |
Fondé par | François Schirm Pierre Tousignant Gilles Turcot |
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Actions | ||
Victimes (morts, blessés) | Morts : 2
Liste
Alfred Pinish (29 août 1964)
Leslie McWilliams (29 août 1964) Blessés : 1 |
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Zone d'opération | Québec | |
Période d'activité | juin à septembre 1964 | |
Organisation | ||
Chefs principaux | François Schirm | |
Membres | une vingtaine connus | |
Financement | Vols à main armée | |
Groupe relié | Armée de libération du Québec Front de libération du Québec La Cognée |
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Histoire
Le , l'organisation réussit un vol d'envergure au manège des Fusiliers Mont-Royal, en plein jour. Ils mirent la main sur une grande quantité de fusils mitrailleurs, de mortiers, de grenades, de munitions et même de lance-roquettes[1].
En juillet, un camp d'entraînement est créé en forêt près de Saint-Boniface[2].
Le , 5 membres de l'ARQ[N 1] commettent une tentative de vol d'arme en plein jour à l'International Firearms, une armurerie de la rue de Bleury à Montréal[3]. Is se font surprendre par deux policiers en patrouillent averti par un employé[3]. À la suite d'un échange de coup de feu, un policier tua accidentellement Alfred Pinish, le commis du magasin d'armes, et un membre de l'ARQ causa la mort du gérant Leslie McWilliams[3] - [4]. Quatre des auteurs du vol sont rapidement capturés, dont François Schirm, blessé d'une balle à la cuisse lors de la fusillade[3]. Le cinquième, Edmond Guénette, parvient à s'enfuir mais est arrêté trois jours plus tard dans le camp de l'ARQ à Saint-Boniface suite aux aveux de Tardif[3]. Six autres membres[N 2] sont arreter en même temps que Guénette au camp[3]. Jacques Désormeaux, un des leaders du réseau de La Cognée, sera arrété à Montréal et accusé de "complicité après le fait"[3].
Répercussions judiciaire
Les six militants capturés au camp de Saint-Boniface sont accusés de conspiration pour commettre un hold-up mais sont libérés faute de preuves après deux mois et demi en prison[5].
Jacques Désormeaux plaide coupable d'entrave à la justice et est condamné au temps passé en prison soit quatre mois et demi[5].
François Schirm et Edmond Guénette sont condamnés à mort, un cas unique dans les annales du FLQ[5]. Ils passent trois ans dans la « Death Watch », les cellules des condamnés à mort, à la prison de Bordeaux[5]. Après un nouveau procès, ILS sont condamnés à la prison à vie en novembre 1968 pour meurtre non qualifié[5]. Schirm sera le membre du FLQ-ARQ-ALQ qui aura passer le plus de temps en prison sois près de 14 ans[5]. Edmond Guénette, lui, a purgé 11 ans de prison[5]. Gilles Brunet et Cyriaque Delisle sont eux aussi condamné à la prison à perpétuité et passeront respectivement sept ans et sept ans et demi en prison[6]. Marcel Tardif lui sera comdané à 20 ans[6].
Notes et références
Notes
- François Schirm, Cyriaque Delisle, simple chauffeur de remplacement, Marcel Tardif, Gilles Brunet et Edmond Guénette
- Jean-Guy Lefebvre, Marc-André Parisé et quatre étudiants de Montréal : Claude Nadeau, Yvon Hussereau, Bernard Mataigne et Louis-Philippe Aubert. Les deux derniers étaient en liberté sous caution après leur arrestation en mars pour possession de dynamite.
Références
- http://www.independance-quebec.com/flq/chronologie.php/ site historique Front Libération du Québec, l'échec du FLQ
- Louis Fournier, F.L.Q. HISTOIRE D'UN MOUVEMENT CLANDESTIN., Éditions Québec/Amérique, , 509 p. (lire en ligne), p. 81
- Louis Fournier, F.L.Q. HISTOIRE D'UN MOUVEMENT CLANDESTIN., Éditions Québec/Amérique, , 509 p. (lire en ligne), p. 82
- http://www.independance-quebec.com/flq/recherche_exacerbation.html/ site historique Front Libération du Québec, L'exacerbation du nationalisme québécois
- Louis Fournier, F.L.Q. HISTOIRE D'UN MOUVEMENT CLANDESTIN., Éditions Québec/Amérique, , 509 p. (lire en ligne), p. 83
- Louis Fournier, F.L.Q. HISTOIRE D'UN MOUVEMENT CLANDESTIN., Éditions Québec/Amérique, , 509 p. (lire en ligne), p. 84