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Aristide Belloc

Aristide Belloc né le à Nantes et mort entre 1885 et 1908 est un sculpteur français.

Aristide Belloc
Biographie
Naissance
Décès
Entre et
Nom de naissance
François Aristide Belloc
Nationalité
Activité

Biographie

Fils d'Aristide Philimi Belloc, chapelier, et de Jeanne Eugénie Rousseau, François Aristide Belloc voit le jour rue Casserie à Nantes. Avec Francine Lamaison son épouse, le , ils ont un fils Aristide Jean Géo qui deviendra lui aussi sculpteur. Il est un des cousins du peintre portraitiste Jean-Hilaire Belloc (1786-1866)[1].

Il est élève d'Étienne-Édouard Suc et de Guillaume Grootaërs, deux sculpteurs actifs à Nantes[2]. Le Monde illustré daté de 1866 indique qu'il est élève de Reide. En 1850 ou avant, il s'installe à Bordeaux où, en 1854, lors de la 4e exposition publique des artistes vivants, il expose une Vierge néogothique, une esquisse et une statuette. En 1855, il obtient une médaille au Salon de Paris. En 1858, il expose à Toulouse et obtient une médaille d'argent de 1re classe à l'exposition des Beaux-Arts et de l'Industrie, et de plus la ville lui achète une tête de grisette[3] bordelaise. En , à Bordeaux lors de la 8e exposition de la Société des amis des arts de Bordeaux, il présente plusieurs plâtres : des bustes dont celui du général de Tartas, celui de M. de Blangis, celui de Mlle Lacombe, chanteuse au Grand-Théâtre de Bordeaux, et un Groupe de Gitanos en plâtre peint[4]. La même année, lors de l'exposition générale de la Société philomathique de Bordeaux, il présente une tête colossale de Judith ornant l'escalier de l'hôtel de ville de Nantes et un gigantesque bouquet sur plâtre acheté par Napoléon III pour décorer une salle du palais impérial.

Il quitte le 30, rue Pont-Long (actuelle rue Georges Bonnac) à Bordeaux pour s'installer à Perpignan[2]. Il y laisse un buste en terre cuite et deux statues en pierre cantonnant l'escalier du palais de justice : celle de Moïse à gauche de celle de la Justice à droite. Le buste en terre cuite d'un paysan catalan qu'il avait offert à cette ville est conservé au musée Hyacinthe-Rigaud.

Vers 1870, Aristide Belloc s'installe Ă  Niort oĂą il travaille avec Vidiani qui Ă©tait mouleur dans cette ville. En , il habite Ă  Reims avec son Ă©pouse lors du mariage de son fils Jean Aristide[5]. Aux secondes noces de Jean Aristide Belloc en 1908, l'acte de mariage mentionne que les parents de l'Ă©poux sont morts tous les deux[6].

Ĺ’uvres

La Décapitation de saint Denis (1863), haut-relief du fronton, Saint-Denis, cathédrale de Saint-Denis de La Réunion.
Non daté

Notes et références

  1. « Les Belloc : entre France et Angleterre - Cimetières de France et d'ailleurs » (consulté le ).
  2. Émilien Maillard, L'Art à Nantes au XIXe siècle, Paris, Librairie des Imprimeries réunies, 1888, p. 146.
  3. Jeune ouvrière de la mode, coquette et galante, susceptible de se prostituer occasionnellement.
  4. [PDF] Les Salons de la Société des Amis des Arts de Bordeaux, 1859, p. 20.
  5. Archives de Paris 5e, acte de mariage no 608, année 1885 (vue 7/31).
  6. Acte no 272 Ă  Versailles, mariage de 1908.
  7. Thierry Ehrmann, « Aristide Belloc (1826-c.1880) », sur Artprice.com (consulté le ).
  8. sallelesdaude.blogs.lindependant.com.
  9. « Statue de la Vierge de la Salette sur la façade ouest » sur inventaire.nouvelle-aquitaine.fr.
  10. « Saint Léger », photographie de l'œvre sur gite-rural-vicq.com.
  11. landrucimetieres.fr.

Annexes

Bibliographie

  • Émilien Maillard, L'Art Ă  Nantes au XIXe siècle, Paris, Librairie des Imprimeries rĂ©unies, 1888, p. 146.
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, Paris, H. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p. 103.

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