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Architecture de la Ligne 9 du tramway de Bruxelles

Cette page reprend une partie des bĂątiments remarquables se trouvant sur le trajet de la ligne 9 du tramway de Bruxelles.

Historique et Développement du tracé

La ligne de tram 9 est la ligne de tramway la plus rĂ©cente Ă  Bruxelles. Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 1er septembre 2018 par le Roi Philippe et mise en service Ă  cette mĂȘme date Ă  tous les usagers[1].

Actuellement elle relie la station de mĂ©tro Simonis Ă  l’avenue de l’Arbre Ballon, situĂ©e Ă  Jette. Par la suite elle se prolongera de l’Arbre Ballon Ă  Heysel.

Le projet se compose de deux phases principales : la premiĂšre avec un tracĂ© de Simonis Ă  Arbre Ballon (dont les travaux ont dĂ©butĂ© en 2015), et la seconde avec un tracĂ© s’articulant autour du projet NEO.

Le tracĂ© de la ligne a fait l’objet d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par stratec en 2008. Il y eut au total 14 variantes qui ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es avant de n’en retenir qu’une. Cette Ă©tude porte sur l’incidence du tracĂ© projetĂ© sur la situation existante du point de vue du plan environnemental et socio-Ă©conomique.

Le tracĂ© actuel de la ligne permet d’amĂ©liorer la desserte des quartiers rĂ©sidentiels tels que la CitĂ© ModĂšle, les jardins de Jette et les alentours du square Palfyn. Elle permettra Ă©galement de relier le quartier du Miroir, l’UZ Bruxelles et le futur projet NEO. Ces deux derniers sont de grands pĂŽles d’emploi et d’activitĂ©.

Le projet permet Ă©galement une amĂ©lioration de l’interconnexion des lignes de tram et de mĂ©tro existantes. En effet, la ligne 9 permet une connexion avec la ligne de tram 51 et 93 Ă  l’avenue Houba de Strooper, et aussi la connexion avec les lignes de tram 3 et 7 au Heysel. La connexion avec la ligne 3 se fera aprĂšs les travaux de prolongement de celle-ci. Quant au mĂ©tro, la connexion s’effectue Ă  l’arrĂȘt roi Baudouin et au Heysel avec le mĂ©tro 6.

L’insertion du tram dans l’avenue de Jette permet Ă  celui-ci de s’inscrire dans une synergie d’amĂ©nagement global du quartier commerçant de la place du Miroir. Cela a dĂ©jĂ  permis entre autres la restructuration des Ă©choppes du marchĂ© dominical, une amĂ©lioration de l’accessibilitĂ© et de la visibilitĂ© des commerces, et la crĂ©ation d’un parking souterrain sous la place Miroir.

La deuxiĂšme phase du projet de la ligne de tram s’articule autour du projet NEO. Ce projet concerne le rĂ©amĂ©nagement du plateau du Heysel en y intĂ©grant un centre de congrĂšs, une salle de concert, un centre commercial, des habitations, des bureaux, un hĂŽtel, et notamment une partie rĂ©crĂ©ative avec des activitĂ©s sportives. La force du projet rĂ©side dans le fait que chaque annĂ©e le plateau du Heysel attire chaque annĂ©e plus de 54 millions de visiteurs avec l’Atomium, Brussels Expo, Trade Mart et KinĂ©polis comme atouts majeurs. Le projet est dĂ©veloppĂ© de maniĂšre connexe avec celui du tram en ce sens que deux des accĂšs principaux du site seront adossĂ©s aux nouveaux arrĂȘts du tram. De nombreuses dispositions dans l’amĂ©nagement seront prises pour faciliter la connexion avec le tram. Dans ce cas bien prĂ©cis, le tram prĂ©cĂšde dans un certain sens l’urbanisation de l’ülot et c’est celle-ci qui s’adaptera au tram.

Cette phase du projet du tram 9 prĂ©voit un passage sur l’avenue du GĂ©nĂ©ral de Ceuninck, longeant donc parallĂšlement les limites du square Palfyn. Ce square est inscrit au patrimoine paysager depuis 1995. Cet espace vert de 1,5 hectare de superficie contient de nombreux arbres remarquables et revĂȘt donc une grande qualitĂ© ornementale. Il Ă©tait donc important pour le projet du tram de respecter ce site. À cet effet, une bande tampon verte de 1,40 m de large sera prĂ©vue entre l’implantation du site propre du nouveau tram et la limite du square.

En ce qui concerne les commerces, il existe un Delhaize sur l’avenue de l’Arbre Ballon et un Carrefour au croisement de l’avenue des Citronniers et de l’Avenue du GĂ©nĂ©ral de Ceuninck. Le premier dispose d’une place de parking de 153 places et le deuxiĂšme d’une place de parking de 63 places.

Au vu de l’évolution urbanistique de la zone traversĂ©e par le tram, on comprend pourquoi celle-ci est si rĂ©cente. En effet, les autoritĂ©s communales de Jette commencĂšrent Ă  Ă©voquer l’idĂ©e d’un tram dans les annĂ©es 1990 mais c’est au dĂ©but des annĂ©es 2000 que le projet a Ă©tĂ© remis sur la table par le ministre rĂ©gional des Travaux publics, Jos Chabert.

Le tracĂ© actuel de la ligne de tram est structurĂ©, en grande partie, par rapport Ă  l’avenue de l’Exposition. Cette avenue a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e Ă  l’occasion de l’Exposition universelle de 1958. Avant cette date le taux d’urbanisation de la zone Ă©tait trĂšs faible comme on peut le constater sur les images satellites de 1953.

En 1996, l’image satellite nous montre une Ă©volution du taux d’urbanisation justifiant le projet de tram. En effet, avant l’existence du tram 9, la zone Ă©tait desservie par des bus. Ces bus fonctionnent avec des hydrocarbures, ce qui n’est pas la meilleure solution Ă©cologique. De plus, les bus se dĂ©plaçant assez rĂ©guliĂšrement sur les mĂȘmes tronçons que les automobilistes, ils n’arrivent pas Ă  respecter les horaires en heures de pointe.

Les trams, quant Ă  eux, sont Ă©lectriques et cette Ă©lectricitĂ© peut ĂȘtre produite de maniĂšre beaucoup plus Ă©cologique que les hydrocarbures. De plus, les nouveaux trams Ă  l’image du tram 9 circulent en site propre, cela leur permettant de ne pas ĂȘtre perturbĂ©s par les autres usagers de la route. Ainsi, l’amĂ©nagement en site propre permet d’avoir des prestations horaires proche d’un mĂ©tro[2].

Architecture autour de la ligne 9 (Simonis-Arbre Ballon)

Place du Miroir

Place du Miroir
Place du Miroir
  • 1930: mise en place du marchĂ© public[3]
  • Place Reine Astrid, 1090 Jette
  • Public
  • Commerces divers

La place Reine Astrid, communĂ©ment appelĂ©e place du Miroir, incarne le cƓur de la commune de Jette. Elle contient de grandes terrasses regorgeant de cafĂ©s, brasseries et restaurants. Le marchĂ© dominical, quant Ă  lui, est l’un des plus importants de la capitale et attire Ă  cet effet de milliers de visiteurs venant aussi bien de la capitale que des autres rĂ©gions du pays.

La place est nĂ©e d’un ancien carrefour dans lequel se trouvait une auberge nommĂ©e « Den Spiegel ». Aujourd’hui elle est le centre nĂ©vralgique de la commune avec environ 240 commerces. L’architecture du quartier est typiquement des annĂ©es 1950 avec des briques jaunes caractĂ©ristiques. Ces Ă©difices ne sont pas toujours mis en valeur. Parmi les plus remarquables on peut citer l’église de la Madeleine et la maison Magritte.

Chaque jour, on compte environ 9561 piĂ©tons qui passent par la place du Miroir. La zone bĂ©nĂ©ficie d’une bonne couverture en transport en commun. À cet effet, le tram 9 rencontre le tram 19 Ă  l’arrĂȘt Miroir. Le passage du tram 9 en particulier, a permis une redynamisation des lieux avec un rĂ©amĂ©nagement des commerces du marchĂ© dominical et notamment la construction d’un parking souterrain.

Le quartier de « Jette centre » a une superficie de 0,95 km2 avec une population de 12 485 habitants en 2015. Le quartier compte 240 surfaces commerciales dont 21% sont dĂ©diĂ©es au secteur des services loisirs et divers, 19% dĂ©diĂ©es au secteur de l’horeca, 15% au secteur des soins de la personne et de la santĂ©, et 14% dĂ©diĂ©es au secteur de l’alimentation.

Quotidiennement, on rencontre un flux important de piétons et de voitures dans la zone, ce qui rend la circulation dense. Le réaménagement de la zone avec le passage du tram 9 a également contribué à désengorger la circulation[4] - [5].

Cité-jardin Heideken

Maisons de la Cité-Jardin Heideken
Maisons de la Cité-Jardin Heideken
  • 1924[6]
  • Place des Sorbiers, 1083 Ganshoren
  • PrivĂ©e
  • Habitation

Le quartier Heideken est une forme de logements groupĂ©s inspirĂ© du modĂšle de la CitĂ©-jardin. Celle-ci Ă©tait destinĂ©e aux ouvriers ou aux populations de classe moyenne n’ayant pas les moyens de s’offrir une habitation mitoyenne. Elle fut construite entre 1923 et 1924 sur un terrain complĂštement isolĂ© en plein milieu des champs. Pour rejoindre le centre ville de Bruxelles en transport en commun il fallait marcher jusqu’à l’avenue de Laeken pour rejoindre le tram 14.

À cette Ă©poque, l’avenue de Jette, qui la traverse actuellement en son milieu, n’était pas encore construite. La citĂ© est composĂ©e uniquement d’habitations unifamiliales avec jardins. Leurs rassemblements en petits groupes vise Ă  crĂ©er un certain aspect communautaire. On retrouve donc de petits squares et placettes visant Ă  stimuler le contact social.

Le projet a Ă©tĂ© dessinĂ© par l’architecte et urbaniste Jules Ghobert. La conception architecturale a Ă©tĂ© faite dans un esprit d’économie de moyens. Le quartier appartenait Ă  l’époque de son Ă©dification Ă  la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative le Home. L’architecte a donc conçu le projet avec des matĂ©riaux « pauvres » tels que la brique, les tessons de terre cuite pour les bandeaux et des chaperons de cĂ©ramique pour les seuils de fenĂȘtres. Ces matĂ©riaux ont Ă©tĂ© savemment combinĂ©s avec une bonne mise en Ɠuvre pour offrir une architecture de qualitĂ©. L’amĂ©nagement privilĂ©gie l’aspect naturel du terrain en laissant beaucoup de surfaces permĂ©ables Ă  l’eau recouvertes de gazon. Les promenades pavĂ©es sont donc rĂ©duites au maximum. Les jardins intĂ©rieurs sont sĂ©parĂ©s par des haies contrairement aux murs maçonnĂ©s traditionnellement utilisĂ©s Ă  cet effet.

Cet assemblage permet d’obtenir une architecture renvoyant Ă  des ambiances mĂ©diĂ©vales. Ce quartier Ă©tait considĂ©rĂ© Ă  l’époque comme le milieu de vie collectif par excellence avec une grande symbiose entre communautĂ© et espace de vie[7].

UZ Bruxelles

Bùtiment d'entrée de L'UZ Brussel
Bùtiment d'entrée de L'UZ Brussel
  • 1977[8]
  • Avenue du Laerbeek 101, 1090 Jette
  • Public
  • HĂŽpital

L’UZ Bruxelles (L’Universitair Ziekenhuis Brussel) est un centre hospitalier situĂ© sur le campus de Jette de l’universitĂ© VUB (Vrije Universiteit Brussel). Il est donc en lien avec la facultĂ© de mĂ©decine et de pharmacie de la VUB. C’est un hĂŽpital nĂ©erlandophone dĂ©pendant de la VUB. L’hĂŽpital abrite dans ses locaux divers services dont un centre de soin pour adulte, pour enfant, une polyclinique, et le centre de mĂ©decine pour la reproduction qui a une renommĂ©e internationale dĂ» Ă  son rĂŽle pionnier dans ce domaine. Le service d’urgence est considĂ©rĂ© comme le plus grand de la Flandre. Il a une capacitĂ© d’accueil de 721 lits environ et reçoit environ 30.330 admissions et 369.410 consultations par an.

L’hĂŽpital a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1977. À sa crĂ©ation, il existait un service de chimie clinique fondĂ© par le professeur C. Sevens. En 1979, le service de radio-immunologie est fondĂ© par le professeur A. Van Steirteghem. Ces deux services vont fusionner en 2006 pour former le service de chimie clinique et de radio-immunologie.

En 30 ans, le service a bien Ă©voluĂ©. Au dĂ©part ce n’était qu’un laboratoire de 5 personnes effectuant quelques dizaines de milliers d’analyses par an. De nos jours, c’est un service moderne automatisĂ© et informatisĂ©. Il emploie plus de 100 personnes et effectue plus de 2 millions d’analyses. Ces progrĂšs ont permis de dĂ©velopper des activitĂ©s de pointe dans le domaine des affections mĂ©taboliques, de la toxicologie, de la mucoviscidose, de la fertilitĂ©, et du diabĂšte.

En 2007, le service a inaugurĂ© un nouveau laboratoire dans son pavillon futuriste Louis Tielemans. Cet Ă©difice arbore une architecture spĂ©cialement adaptĂ©e et une automatisation poussĂ©e contribuant ainsi Ă  l’intĂ©gration des diffĂ©rentes activitĂ©s du laboratoire[9] - [10].

Quartier les jardins de Jette

Place du Bourgmestre Jean-Louis Thys
Place du Bourgmestre Jean-Louis Thys
  • Projet initiĂ© en 1990[11]
  • Place du bourgmestre Jean-Louis Thys, 1090 Jette
  • PrivĂ©e
  • Habitation et bureaux

Le projet du quartier les jardins de Jette a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en 1990. Il se situe entre l’avenue de l’Arbre Ballon et l’avenue de l’Exposition. À la fin des travaux il doit contenir 120 000 m2 de logements et 30 000 m2 Parc des expositions de bureaux. Les bureaux sont situĂ©s en pĂ©riphĂ©rie du quartier, protĂ©geant ainsi les habitations des bruits de circulation. En termes de logements on retrouve environ 750 appartements et 150 maisons. Le quartier est relativement verdoyant avec des plaines de jeux. Les diverses artĂšres du quartier sont nommĂ©es en hommage au cinĂ©ma mais on y retrouve Ă©galement quelques noms de bourgmestres de la commune.

L’agencement des immeubles entre eux est savamment faite pour crĂ©er et favoriser les belles perspectives

visuelles et la promenade intĂ©rieure. Les bĂątiments sont agencĂ©s dans un respect de cohĂ©rence d’échelle avec les constructions voisines. Cette recherche d’harmonie est prolongĂ©e dans le choix des matĂ©riaux des façades. On remarque donc Ă  cet effet l’utilisation de bĂ©ton clivĂ© comme parement. L’emploi ponctuel de bois et le dĂ©coupage des balcons permet de crĂ©er une variation de rythme.

La place centrale du quartier est dĂ©diĂ©e au bourgmestre Jean-Louis Thys depuis novembre 2008. Initialement, elle s’appelait Place des jardins de Jette. En termes de promenade, on peut citer la promenade Jacques Ledoux qui relie pratiquement l’avenue de l’Exposition universelle au centre du quartier, et la promenade GĂ©rard Philippe qui relie l’avenue de l’Arbre Ballon au centre du quartier[12].

Square Palfyn

Fontaine de BrouckĂšre situĂ©e sur le Square Jan PalïŹjn
Fontaine de BrouckĂšre situĂ©e sur le Square Jan PalïŹjn
  • Inscrit au patrimoine paysager depuis 1995[13]
  • Avenue Jean Palfyn, 1020 Laeken
  • Public

D'une superficie de 1,5 hectare, le square Palfyn se dĂ©veloppe entre l’avenue du GĂ©nĂ©ral de Ceuninck, l’Avenue jean Palfyn, et l’avenue Houba de Strooper. Il contient une quarantaine d’arbres et d’arbustes d’une grande qualitĂ© ornementale. Parmi ces arbres, on distingue des marronniers, sorbiers, ginkgos, Ă©rables, cerisiers du Japon, tilleuls, frĂȘnes, copalme d'AmĂ©rique, chĂȘnes. On distingue Ă©galement un peuplier du Canada, un fĂ©vier d’AmĂ©rique qui font tous deux partie des arbres remarquables du parc. Le parc est inscrit au patrimoine paysager depuis 1995.

On y retrouve Ă©galement la fontaine de De BrouckĂšre et une sculpture en bronze reprĂ©sentant un semeur. La sculpture en bronze fut rĂ©alisĂ©e par Mathieu DesmarĂ©. La fontaine, quant Ă  elle, a Ă©tĂ© dessinĂ©e par l’architecte Henri Beyaert. Ses sculptures sont rĂ©alisĂ©es par Edouard Fiers et Pierre Dunion. Edouard Fiers sculpta les sculptures reprĂ©sentants Neptune et Amphitrite conduisant un attelage de dauphin, et le buste de De BrouckĂšre. Pierre Dunion, quant Ă  lui, sculpta le groupe d’enfants tenant des couronnes au sommet du monument.

La fontaine de De BrouckĂšre se situait initialement Ă  la Porte de Namur. Elle fut dĂ©montĂ©e du site en 1955 Ă  l’occasion des travaux de rĂ©amĂ©nagement de la Porte de Namur et sur la petite ceinture pour l’Exposition universelle de 1958. Elle fut replacĂ©e au square Palfyn en 1977[14].

La Cité ModÚle

Cité ModÚle de Laeken.
Cité ModÚle de Laeken.
  • 1958[15]
  • Avenue de la CitĂ© ModĂšle, 1020 Laeken
  • Public
  • Habitations et Ă©tablissements communautaires

La CitĂ© ModĂšle fut dĂ©veloppĂ©e en 1958 Ă  l’occasion de l’Exposition universelle. Elle fut construite dans l’esprit d’ĂȘtre l’aboutissement du mouvement moderne en matiĂšre de logements sociaux. Elle a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e Ă  l’initiative de Fernand Brunfaut, prĂ©sident avant-gardiste du Foyer Laekenois. La construction devait ĂȘtre achevĂ©e en 1958 pour l’Exposition universelle, mais il n’y avait que le gros Ɠuvre qui Ă©tait terminĂ© Ă  temps. Elle aurait donc servi Ă  accueillir les dĂ©lĂ©gations des pays participants Ă  l’Exposition universelle.

Les premiers bĂątiments furent achevĂ©s en 1963. Mais le site a connu le dĂ©veloppement de nombreux autres bĂątiments au cours des annĂ©es surtout Ă  partir de 2011. La CitĂ© ModĂšle est gĂ©rĂ©e par le Foyer Laekenois. Il s’agit d’une sociĂ©tĂ© ImmobiliĂšre de service public. Elle est agrĂ©e et contrĂŽlĂ©e par la SociĂ©tĂ© du logement de la RĂ©gion de Bruxelles. C’est donc un Ă©tablissement public.

Elle contient environ 1 500 logements sociaux. En 2008, un projet de rĂ©novation a Ă©tĂ© entrepris. Certains logements ne convenaient plus aux besoins des premiers habitants. En effet, on compte beaucoup de personnes ĂągĂ©es sur le site. Il a donc Ă©tĂ© convenu de crĂ©er davantage d’appartements constituĂ©s d’une chambre. La citĂ© contient Ă©galement des Ă©tablissements Ă  vocation communautaire tels que bibliothĂšque, centre culturel, parcs, et commerces. À cet effet, on remarque la prĂ©sence d’un magasin Carrefour sur le site[16] - [17].

Stade Roi Baudouin

Stade Roi Baudouin
Stade Roi Baudouin
  • 1929[18]
  • Avenue de Marathon 135, 1020 Laeken
  • Public
  • ActivitĂ© sportive et culturelle

Le stade Roi Baudouin a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 23 aoĂ»t 1930 par le prince LĂ©opold. Ce fut durant la pĂ©riode du championnat du monde cyclisme sur piste. AprĂšs la deuxiĂšme guerre mondiale, le revĂȘtement en bois de la piste de cyclisme fĂ»t retirĂ©. Il fut remplacĂ© en 1971 par du tartan permettant ainsi la pratique de l’athlĂ©tisme. À sa crĂ©ation, il portait le nom de stade du centenaire, puis il a Ă©tĂ© rebaptisĂ© stade du Heysel aprĂšs la deuxiĂšme guerre mondiale. Il est enfin rebaptisĂ© stade du Roi Baudouin aprĂšs sa mort en 1993.

Le stade a une capacitĂ© d’accueil de 70 000 personnes et accueille annuellement de nombreuses activitĂ©s culturelles et sportives. Il est communĂ©ment appelĂ© le «stade national». Il est le stade dans lequel Ă©volue l’équipe nationale de football de Belgique ( Les «Diables rouges»).

Le projet NEO se dĂ©veloppera sur et autour du stade Roi Baudouin. Il vise la construction d’un «nouveau quartier» sur le site historique du Heysel. Il comportera, Ă  terme, environ 750 logements neufs, un rĂ©amĂ©nagement de l’espace vert du site afin de crĂ©er une promenade verte, un quartier commercial avec 72 000 m2 de commerces et 9 000 m2 d’Horeca. Il comportera Ă©galement un hĂŽtel de grand standing. Cette perspective de redynamisation du quartier augmentera le flux transitoire Ă  travers le site. C’est donc dans l’optique de fluidifier le trafic que le tram 9 touchera cette zone au cours de son prochain dĂ©veloppement[19] - [20].

Parc des expositions

Parc des expositions
Parc des expositions
  • 1935[21]
  • Place de Belgique 1, 1020 Laeken
  • Public
  • ActivitĂ©s culturelles et commerciales

Le parc des expositions contient divers palais d’expositions qui sont l’Ɠuvre des expositions universelles de Bruxelles de 1935 et 1958. Les bĂątiments qui y sont dĂšs le dĂ©part tĂ©moignent de l’architecture Art dĂ©co de l’époque qui se dĂ©veloppait dans la ville. Le projet de construction des cinq palais de dĂ©part fut confiĂ© Ă  l’architecte Joseph Van Neck. Ce fut un projet de grandes prouesses techniques. Sa structure en bĂ©ton armĂ© couvre d’une seule venue une superficie de 14 000 m2 . L’ingĂ©nieur Louis Baes fut chargĂ© de la structure. Il permit donc de donner aux arc la forme d’une «anse de panier Ă  trois centres».

La façade principale est indĂ©pendante et autostable. Quatre sculptures en bronze dorĂ©e, mesurant 4,3 mĂštres de hauteur se tiennent au sommet des piles de la façade. Elles symbolisent le transport, thĂšme principal de l’Exposition universelle de 1935.

Actuellement, le site est gĂ©rĂ© par l’ASBL Bruxelles expo. Il contient actuellement 12 palais avec diverses fonctions. On retrouve entre autres, des auditorium, salles de spectacles, salles de confĂ©rence, halls commerciaux, etc. Les activitĂ©s qui y sont menĂ©es touchent aussi bien le domaine Ă©conomique que culturel de la ville. Depuis les premiers bĂątiments de 1953, le site n’a cessĂ© de se dĂ©velopper Ă  travers la construction de nouveaux bĂątiments ou la transformation fonctionnelle de certains.

Le site s’étend actuellement sur 115 000 m2. Il attire un grand public Ă  travers de grandes manifestations nationales et internationales chaque annĂ©e. En effet, on y voit passer environ 2,5 millions de visiteurs par an sur plus de 150 Ă©vĂ©nements[22] - [23].

Bibliographie

  • Kamal Absy et al., Évolution urbaine de Bruxelles : depuis la crĂ©ation des premiers tramways Ă  nos jours, Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, , 247 p.

Notes et références

  1. Asby 2018, p. 97-98.
  2. « Rapport d’incidences concernant la demande de permis d’urbanisme relative Ă  la rĂ©alisation de la deuxiĂšme partie de la nouvelle ligne de tram 9 reliant l’Avenue de l’Arbre Ballon Ă  l’Avenue Houba de Strooper », sur stib.be (consultĂ© le )
  3. Asby 2018, p. 101.
  4. « Jette PLACE DU MIROIR Schéma de positionnement de quartier » (consulté le )
  5. « Place Reine Astrid », sur www.reïŹ‚excity.net (consultĂ© le )
  6. Asby 2018, p. 102.
  7. GĂ©ry Leloutre et Hubert Lionnez, Ganshoren entre ville et nature, Bruxelles, Ă©dition Nels-Sofam,
  8. Asby 2018, p. 103.
  9. « UZ Brussel: Philosophie », sur www.uzbrussel.be (consulté le )
  10. « UZ Brussel: Histoire », sur www.uzbrussel.be (consulté le )
  11. Asby 2018, p. 104.
  12. « Quartier les Jardins de Jette », sur www.reïŹ‚excity.net (consultĂ© le )
  13. Asby 2018, p. 105.
  14. « Square Palfyn », sur Inventaire des arbres remarquables | Région de Bruxelles Capitale (consulté le )
  15. Asby 2018, p. 106.
  16. « le Foyer Laekenois - Quartier de la CitĂ© ModĂšle et environs »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur www.foyerlaekenois.be (consultĂ© le )
  17. « LA CITÉ MODÈLE À BRUXELLES : UN CHANTIER QUI VIT DOSSIER DE PRÉSENTATION TECHNIQUE »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur www.foyerlaekenois.be (consultĂ© le )
  18. Asby 2018, p. 107.
  19. « Neo Brussels », sur www.neobrussels.com (consulté le )
  20. « Historique – Prosport Event », sur prosportevent.be (consultĂ© le )
  21. Asby 2018, p. 108.
  22. « Histoire | Welcome to BRUSSELS EXPO », sur www.brussels-expo.com (consulté le )
  23. « Le Heysel et les expositions universelles de 1935 et 1958 » (consulté le )
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