Antoine Salamin

Aux commandes de sa Porsche Carrera aux 24h du Mans 1977. Dimanche peu après 11h, son coéquipier André Savary ramena la voiture aux stands, joint de culasse claqué. Ils étaient alors en tête du groupe GTX[3].

Champion de Suisse en 1985, il participe au championnat du monde des marques comme pilote avec sa propre écurie de 1977 à 1979 puis de 1988 à 1991[4] - [5] - [6].

Avec quatre participations aux 24 heures du Mans, une septième place en 1988 et une huitième en 1991 au classement équipes en championnat du monde des voitures de sport, Antoine Salamin confirme sa stature internationale[7] - [8].

Outre des classements réguliers en Coupe d'Europe Intersérie ainsi qu'en Championnat d'Allemagne Supercup (podiums), la saison 1988 est ponctuée par sa septième place en Coupe Porsche mondiale[1].

Pilote éclectique, il s'engage également en rallye (Rallye du Vin, du Haut-Valais, Lyon-Charbonnières) sur Ford Escort RS 2000, Opel et Porsche, en rallye-raid (Paris-Dakar 1982 où il est septième au classement général avant son abandon à Gao) sur Toyota Hilux, Antoine Salamin s'est avant tout distingué par sa fidélité à Porsche[9].

Il a notamment piloté des Porsche 911, Porsche Carrera 2,7 RS, Porsche Carrera 3,0 RS, Porsche Turbo 930, Porsche 934, Porsche 935, Porsche 962C et Porsche 997 GT3 RS (1^er de la Coupe Porsche Suisse en classement circuit en 2011)[10]. En 1987, il pilote une Sauber Sehcar C6 dotée d'un moteur Ford Cosworth et en 1983 il participe aux 3 heures d'Hockenheim en « Sport 2000 », sur Tiga.

Sa carrière automobile débute en 1973 et se termine en 1998 par la victoire aux 3 heures d'Hockenheim[11] - [12].

Il crée le Swiss Team Salamin, structure indépendante, devenant pour la saison 1991, le Team Salamin Primagaz[13]. Pilote et directeur sportif, il officie à ce dernier poste en Ferrari Challenge au milieu des années 1990 et lors de quelques épreuves en 1998 (en Championnat FIA GT notamment)[14].

En tant qu'architecte, il conçoit trois projets de circuits en Suisse.

En 1985, le Grand Prix automobile de Suisse faillit renaître à Sion (il s'en fallut d'une voix au Conseil Fédéral lors du vote pour autoriser cette épreuve ponctuelle sur un tracé non-permanent sur l'aérodrome de Sion)[15].

Un projet de circuit alpin permanent, en 1996, sur l'aérodrome de Rarogne échoua lors du vote populaire de la commune qui s'ensuivit[16].

Enfin, à l'aube de l'an 2000, le projet de Centre Technologique Alternatif, destiné à promouvoir et expérimenter les nouvelles technologies automobiles, à Chamoson semblait réunir toutes les qualités[17]. La population de la commune a d'ailleurs voté en 2004 en faveur du projet, une première en Suisse, à 75 % des voix[16].

• titré Champion suisse en 1985, sur Porsche 935
• Vice Champion suisse en 1981 et en 1984; 2^e du groupe Interswiss en 1986 (sur Porsche 935)
• classé au 18^e rang de la Porsche-Cup mondiale en 1985, sur Porsche 935
• classé au 7^e rang de la Porsche-Cup mondiale en 1988, sur Porsche 962C