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Antoine-Louis Romanet

Antoine-Louis Romanet (Paris, [1] - Saint-Maurice, ) est dessinateur, graveur et peintre miniaturiste français.

Antoine-Louis Romanet
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
Saint-Maurice
Nationalité
Activités
Graveur, graveur, peintre miniaturiste
Période d'activité
Autres informations
Maîtres

Biographie

Né à Paris en 1742, Romanet descend peut-être d'une lignée de graveurs établis à Paris, place Cambray, depuis la fin du XVIIe siècle[2] ; par ailleurs, il est le cousin de l'épouse du graveur Jean-Georges Wille, qui le forme à l'art de la gravure[3]. Par Wille, il entre en apprentissage chez Christian von Mechel à Bâle de 1765 à 1767, où il grave ses premières pièces au burin[4] - [3].

Le , il épouse Françoise-Nicole Mancel, fille d'un aubergiste parisien installé rue Saint-Jacques, mariage dont Wille est témoin[3]. Le couple aura au moins quatre enfants : Louis Benoist Antoine, Pierre Louis, Louise Renée, et Julie[5].

Le , la police débarque dans sa demeure, rue de la Harpe, le conduit dans son atelier place Cambray, pour y saisir le cuivre et les épreuves d'une gravure représentant Mme de Saint-Vincent, après que celle-ci s'est plainte, dans le cadre d'une obscure affaire de mœurs. La rapport de police indique que « Romanet est âgé de 33 ans » et que son marchand est un certain Isabey[6].

En 1781, il est en affaires avec le marchand Jean-Baptiste-Pierre Lebrun à qui il réclame règlement de ses travaux[3]. Il expose au « Salon de la Correspondance » (1779-1787) organisé par Pahin de La Blancherie.

En 1797, il a pour élève le Suisse Marc-Louis Arlaud : Romanet, en plus de la gravure, pratique le portrait en miniature[7].

Son atelier et son échoppe, à la fin du XVIIIe siècle, se situent place du Pont-Saint-Michel, vis-à-vis le quai des Augustins, comme il en fait publicité en bas de ses estampes.

Romanet est mort le Ă  Saint-Maurice[8].

Ĺ’uvre

Portrait gravé du comédien Préville, d'après un dessin de Romanet.

Travaux collectifs

  • L'Histoire des MĹ“urs et du Costume des Français, Paris, Prault, 1775[9].
  • Cabinet de M. Poullain, Paris, Basan et Poignant, 1781.
  • Galerie du duc de Choiseul.
  • Galerie de Jean-Baptiste-Pierre Lebrun.
  • Galerie du Palais Royal (1786).

Estampes

Outre de nombreux portraits originaux et d'interprétation, souvent signés « A. Romanet », on trouve :

D'après Fragonard :

  • La Famille du fermier, eau-forte de Marillier.

D'après Freudenberger :

  • Le Bain et Le Lever, 1774.
  • Les deux cages, 1780.

D'après Queverdo :

  • Nouvelle du bien aimĂ©.

D'après Charles Meynier :

Références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 29/51.
  2. Eugène Piot, État civil de quelques artistes français, Paris, Librairie Pagnerre, 1873, p. 38 — sur Gallica.
  3. Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-huitième siècle, Paris, Morgand et Fatout, 1880, III, pp. 408-412.
  4. Huber et Rost, Manuel des curieux et des amateurs de l'art, Zurich, Orell, Gessner, Fuesslin, 1797-1808, VIII, p. 304 — sur Gallica.
  5. Registre numérisé d'un acte de tutelle devant notaire, Paris, 16 février 1789.
  6. Revue de l'art français ancien et moderne, Paris, 1888, pp. 124-126 — sur Gallica.
  7. « Marc Louis Arlaud, miniaturiste, portaitiste et fondateur du Musée de Lausanne », sur notrehistoire.ch.
  8. Archives du Val-de-Marne, ville de Saint-Maurice, cote 1MI 381, acte de décès n° 27 en vue 400/534.
  9. Notice bibliographique, Catalogue général de la BNF.
  10. Cette estampes est exposée au Salon de mai 1810 — Base Salons du musée d'Orsay.

Liens externes

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