Anne L'Huillier
Anne L'Huillier, née à Paris en 1958, est une physicienne française et professeure de physique atomique à l'université de Lund en Suède[1].
Naissance |
Paris |
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Nationalité | Française |
Domaines | Physicienne |
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Institutions | Université de Lund, Académie royale des sciences de Suède |
DiplĂ´me |
Agrégation de mathématiques (1980) Thèse d'État en physique (1986) |
Formation |
ENS de Fontenay-aux-Roses Université Pierre-et-Marie-Curie (doctorat) |
Directeur de thèse | Bernard Cagnac |
Distinctions |
Prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science (2011) Docteur honoris causa de l'université Pierre-et-Marie-Curie (2013) Docteur honoris causa de l'université Friedrich-Schiller d'Iéna (2015) |
Site | https://portal.research.lu.se/portal/en/persons/anne-lhuillier(266ecd6e-b257-4a8e-988f-8d232b31abb3).html |
En 2011, elle reçoit le prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science pour ses travaux sur le développement d'un appareil photo d'une extrême rapidité pouvant enregistrer les mouvements des électrons en une attoseconde (un milliardième de milliardième de seconde)[2].
Carrière
Entrée à l'ENS de Fontenay-aux-Roses en 1977 et agrégée de mathématiques en 1980, elle a effectué un doctorat au service des photons atomes et molécules au centre CEA de Saclay. Elle obtient un poste permanent au CEA la même année. Elle soutient en 1986 une thèse d'État intitulée Ionisation multiphotonique et multiélectronique à l'université Pierre-et-Marie-Curie[3], puis elle effectue des recherches postdoctorales à l'École polytechnique Chalmers à Göteborg en 1986, à l'université de Californie du Sud à Los Angeles en 1988 et au Laboratoire national de Lawrence Livermore en 1993. En 1995 elle devient professeure associée à l'université de Lund, puis professeure de physique atomique en 1997. Ses recherches sont centrées autour des impulsions attosecondes liées à la production d'harmoniques d'ordre élevé dans un gaz et de leurs applications, en particulier en physique atomique[4].
DĂ©coration
- 2022 : Officière de la Légion d'honneur (chevalière en 2011)[5].
Distinctions
- Membre de l'Académie royale des sciences de Suède en physique depuis 2004.
- Elle a fait partie du comité Nobel de physique en 2010.
- Prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science en 2011.
- Membre de l'Académie royale des sciences de l'ingénieur de Suède en 2012.
- Médaille Blaise Pascal de l'Académie européenne des sciences en physique en 2013.
- Docteur honoris causa de université Pierre-et-Marie-Curie en 2013[6].
- Zeiss Research Award en 2013[4].
- Docteur honoris causa de université Friedrich-Schiller d'Iéna en 2015
- Membre étranger de l'Académie nationale des sciences des États-Unis depuis 2018[7].
- Prix Max Born décerné par l’Optical Society en 2021[8].
- Prix Wolf de physique 2022 décerné aux Profs. L’Huillier, Corkum et Krausz "pour leurs contributions pionnières à la science des lasers ultrarapides et à la physique attoseconde".
Publications
- (en) M. Ferray, A . L'Huillier, X.F. Li, L.A. Lompre et G. Mainfray, « Multiple-harmonic conversion of 1064 nm radiation in rare gases », J. Phys. B: At. Mol. Opt. Phys, vol. 21, no 3,‎ , p. L31 (DOI 10.1088/0953-4075/21/3/001, Bibcode 1988JPhB...21L..31F)
Notes et références
- Sa page de présentation sur le site de l'université de Lund
- https://www.youtube.com/watch?v=a3ztTM8g_jI Vidéo de l'UNESCO où Anne L'Huillier explique ses recherches.
- Thèse d'État ès-sciences, 1986, Paris VI, notice Sudoc
- http://www.upmc.fr/fr/universite/histoire_et_personnalites/les_docteurs_honoris_causa/dhc2013/anne_l_huillier.html Sa présentation sur le site de l'Université Pierre et Marie Curie
- Décret du 29 décembre 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
- Site de l'université UPMC.
- (en) « Anne L'Huillier, Lund University », sur NAS (consulté le )
- (en) Evelina Lindén, « Anne L’Huillier wins the Max Born Award », sur nano.lund.se, (consulté le )