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Années 1260 av. J.-C.

Les années 1260 av. J.-C. couvrent les années de 1269 av. J.-C. à 1260 av. J.-C.

Événements

Le roi Tudhaliya IV sous la protection de son dieu protecteur, Sharruma, bas-relief de Yazılıkaya
  • 1265-1235 av. J.-C.[2] : règne de Tudhaliya IV, roi des Hittites[3]. Il succède Ă  son père Hattushili III, qui laisse un empire consolidĂ© qui, Ă  l’exception du Hanigalbat, se prĂ©sente comme sous Suppiluliuma. Tudhaliya IV rĂ©ussit Ă  maintenir la cohĂ©sion de l’empire. Dès le dĂ©but de son règne, il conclut un traitĂ© avec son cousin Kurunta, roi de Tarhuntassa, favorable Ă  ce dernier[4]. Il combat les pays d’Arzawa et d’Ahhiyawa, et entretient de bonnes relations avec les Assyriens, jusqu’à l’avènement de Tukulti-Ninurta (1244 av. J.-C.), qui conduit une politique agressive dans le Subaru (rĂ©gion de Diyarbakır), aux portes mĂŞmes de l’Empire hittite. Tudhaliya proteste diplomatiquement, puis contre-attaque mais est dĂ©fait Ă  la bataille de Nihiriya. Le roi de Karkemish Ini-Teshub mobilise les princes syriens fidèles aux Hittites. Tudhaliya IV impose un blocus Ă©conomique Ă  l’Assyrie en interdisant aux navires d’Ahhiyawa de commercer avec ce pays, ce qui Ă©tait une des clauses du traitĂ© conclu avec Sausgamuwa, roi d’Amourrou (fils de Benteshina). La paix est finalement conclue avec Tukulti-Ninurta, qui restitue les territoires pris au roi de Karkemish[5]. Tudhaliya IV impose un lourd tribut (cuivre) aux souverains d’Alasiya (Chypre)[6]. Il s’agit sans doute de soustraire l’île et ses richesses aux exactions des pirates achĂ©ens. Le rapport des forces dans l’ouest anatolien est modifiĂ© : les ambitions personnelles de certains rois et les actions des AchĂ©ens dĂ©tendent les liens que les souverains hittites avaient rĂ©ussi Ă  tisser jusqu’alors. Une grande confusion s’ensuit. Tudhaliya IV entreprend une vaste rĂ©forme religieuse pour homogĂ©nĂ©iser les croyances, reflet de l’unitĂ© impĂ©riale hittite : recension et rĂ©organisation des idoles, des sanctuaires, des cultes, des fĂŞtes, renouvellement des statues manquantes ou dĂ©truites, construction de nouveaux temples… Sous son règne sont achevĂ©s les sculptures rupestres hittites du sanctuaire d’Yazılıkaya, près d’Hattusa[4]
  • 1265-1255 av. J.-C.[2] : règne de Kudur-Enlil, roi Kassite de Babylone[3].
  • 1265 av. J.-C. : Bakenkhonsou devient grand prĂŞtre d'Amon (an 39 du règne de Ramsès II)[7]. Il construit la plus grande partie du temple de Louxor et fait Ă©riger l’obĂ©lisque de granit rose aujourd’hui place de la Concorde Ă  Paris.

Notes et références

  1. (en) Neil Zimmerer, The Chronology of Genesis : A Complete History of the Nefilim, Adventures Unlimited Press, , 244 p. (ISBN 978-1-931882-22-4, présentation en ligne)
  2. Selon la chronologie moyenne qui place le règne d'Hammurabi entre 1792 et 1750
  3. Georges Roux, La Mésopotamie : Essai d'histoire politique, économique et culturelle, Seuil, , 473 p. (ISBN 978-2-02-008632-5, présentation en ligne)
  4. Jacques Freu et Michel Mazoyer, Les Hittites et leur histoire, vol. 4, Harmattan, (ISBN 978-2-296-10529-4, BNF 42124817, présentation en ligne)
  5. (en) Harry A. Hoffner, Gary M. Beckman, Richard Henry Beal, John Gregory McMahon, Hittite Studies in Honor of Harry A. Hoffner, Jr : On the Occasion of His 65th Birthday, Eisenbrauns, , 406 p. (ISBN 978-1-57506-079-8, présentation en ligne)
  6. (en) Trevor Robert Bryce, The Kingdom of the Hittites, Oxford University Press, , 554 p. (ISBN 978-0-19-927908-1, présentation en ligne)
  7. Claude Obsomer, Ramsès II, Pygmalion, 558 p. (ISBN 978-2-7564-0853-8, présentation en ligne)
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