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Andromède (Corneille)

Andromède est une tragédie de Pierre Corneille, donnée au palais du Petit-Bourbon au cours du carnaval de 1650. Elle comportait des intermèdes musicaux composés par Charles Coypeau (dit Dassoucy)[1]. Il reste très peu de choses de la musique, mais on a réussi à conserver quelques extraits de ces intermèdes, les parties de taille et de basse-contre[2].

La pièce est intitulĂ©e « tragĂ©die reprĂ©sentĂ©e avec les machines sur le théâtre Royal de Bourbon »[3]. Elle appartient au genre de la pièce Ă  machines.

Versions

  • Version de 1650 : elle rĂ©sulte d'une commande de Jules Mazarin en 1648 mais ne sera crĂ©Ă©e qu'en 1650. Corneille dĂ©dicace la pièce Ă  une dame inconnue dĂ©signĂ©e par quatre M majuscule. Selon Abel Lefranc il s'agirait de Madame de Motteville, la confidente et mĂ©morialiste d'Anne d'Autriche[4].
  • Version de 1682. Lors de la reprise par La ComĂ©die-Française le , la pièce comporte la musique pour solistes, chĹ“ur, flĂ»tes, cordes, et basse continue composĂ©e par Marc-Antoine Charpentier, H.504.

Argument

  • Prologue : hommages au Roi
  • Acte I : VĂ©nus prĂ©dit le mariage d’Andromède tandis qu'une dernière victime sera choisie pour le monstre.
  • Acte II : c'est Andromède qui est dĂ©signĂ©e.
  • Acte III : PersĂ©e tue le monstre ; les nĂ©rĂ©ides promettent de se venger.
  • Acte IV : PhinĂ©e, Ă©conduit, veut tuer PersĂ©e. Il reçoit l'aide de Junon.
  • Acte V : PersĂ©e mĂ©duse PhinĂ©e ; tous les personnages sont alors enlevĂ©s au ciel pour y ĂŞtre divinisĂ©s.

Notes et références

  1. James Anthony Raymond, La musique en France Ă  l'Ă©poque baroque, Flammarion, p. 91-92
  2. Florence SĂ©bastiani, « La musique dans l'Andromède de Pierre Corneille (1650) : l'usage, le goĂ»t et la raison Â», 1994, lire en ligne
  3. Andromède, sur le site gallica.bnf
  4. Lefranc, Abel, « Le mythe d'Andromède dans la tragèdie de Corneille », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 72, no 3,‎ , p. 246–248 (DOI 10.3406/crai.1928.75614, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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