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André Sas Orchassal

André Sas Orchassal est un compositeur de musique né à Paris XIVe le et mort dans le district de Miraflores (Pérou) le [1]. Naturalisé péruvien, il est connu sous les noms Andres Orchassal Sas ou Andrés Sas.

André Sas Orchassal
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom officiel
Andres Orchassal Sas, Andrés Sas
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
Mouvement
Instrument

Origines familiales

AndrĂ© Henri Orchassal naĂźt Ă  l’hĂŽpital Cochin, fils naturel de Catherine ClĂ©mence Orchassal, couturiĂšre ĂągĂ©e de 29 ans, et de pĂšre non dĂ©nommĂ©. DĂ©clarĂ© trois jours aprĂšs sa naissance, il sera reconnu par Henri Sas, lithographe d'origine belge ĂągĂ© de 22 ans, le suivant Ă  la mairie du 5e arrondissement. Ses deux parents sont domiciliĂ©s ensemble au 13, rue de La CollĂ©giale, Ă  l'hĂŽpital de La CollĂ©giale, et se marieront l’annĂ©e suivante, le Ă  Paris 5e[2]. La famille Sas est originaire de Cureghem oĂč le pĂšre d'Henri est Ă©bĂ©niste.

La famille Orchassal trouve ses origines aux confins du Lot et de la CorrĂšze, notamment dans les communes de Gignac, Cressensac et Nespouls.

André Henri Sas Orchassal épouse en premiÚres noces, à Ixelles (Belgique) le , Yvonne Andréa Clavrail de Moerloose ; puis en secondes noces, le à Paris 18e, Margarita Maria Lucila Rosay, pianiste péruvienne connue sous le nom de Lily Rosay[3].

Biographie

AndrĂ© Sas Orchassal Ă©tudie tout d’abord simultanĂ©ment la musique avec Fernand Bauvias Ă  l'AcadĂ©mie d'Anderlecht-Bruxelles (Premier prix de solfĂšge en 1915) et la chimie. À 19 ans, il s'engage entiĂšrement dans la carriĂšre artistique en Ă©tudiant le violon avec Alfred Marchot, l'histoire de la musique avec Ernest Closson et la musique de chambre avec Paul Miry au Conservatoire de Bruxelles (1920-1923). Il poursuit ses Ă©tudes de violon avec Johan Schmitt et Ă©tudie ensuite Ă  Paris l'harmonie, le contrepoint et la fugue avec Maurice Imbert.

Premier violon de l'orchestre de la SociĂ©tĂ© nationale des compositeurs belges, il devient professeur de violon Ă  l'Ă©cole de musique de La ForĂȘt Ă  Bruxelles.

En 1924, alors qu’AndrĂ© Sas Orchassal est ĂągĂ© de seulement 24 ans, le gouvernement pĂ©ruvien l’engage pour enseigner le violon et diriger l’orchestre de l'AcadĂ©mie Nationale de Musique de Lima. Il ne reviendra que ponctuellement en Europe, notamment Ă  Bruxelles en 1928 et Ă  Paris en 1937, avant de terminer sa vie au PĂ©rou.

La carriĂšre d’AndrĂ© Sas Orchassal est autant consacrĂ©e Ă  la composition qu’à l’étude de la musique pĂ©ruvienne. Ses Ɠuvres originales se basent sur des harmonies pĂ©ruviennes et les arrangements qu’il en fait ne sont pas sans rappeler le gĂ©nie de Claude Debussy.

Ses Ă©tudes de musicologie, publiĂ©es sous forme d’articles et de livres, l'ont imposĂ© comme le principal historien de la musique pĂ©ruvienne Ă  Lima. Il est notamment l'auteur d'un cours de grammaire musicale (1935) et de nombreux essais sur la musique Inca dans ses rapports avec la musique coloniale du PĂ©rou.

Dans les années 1930, il fonde avec sa seconde épouse la Sas-Rosay Académie[4] qui accueillera plus d'un millier d'élÚves jusqu'en 1965.

ƒuvres orchestrales

  • Himno al sol
  • Himno y danza
  • Poema Indio
  • Rapsodia peruana (violon et orchestre)

Musique de chambre

  • Quenas (flĂ»te et harpe)
  • Sonatina india (flĂ»te et piano)

ƒuvres pour piano

  • Aires y Danzas del PerĂș (1934)
  • Suite Peruana (1935)
  • Álbum de GeografĂ­a (1937)
  • Himno y Danza (1942)
  • Arrullo y Tondero (1948)
  • Recuerdos (1931)
  • Cantos del PerĂș (1935)

Écrits

  • Cuatro melodias (canto), NumĂ©ro 6 de Instituto Interamericano de MusicologĂ­a, Editorial Cooperativa Interamericana de Compositores, 1941.
  • La mĂșsica en la catedral de Lima durante el virreinato, Universidad Nacional Mayor de San Marcos, 1971 (Travail de recherche sur les diffĂ©rents aspects de la musique Ă  la cathĂ©drale de Lima Ă  l'Ă©poque coloniale).
  • Diccionario biografico de los musicos que actuaron en su Capilla de Musica, Coleccion de documentos para la historia de la musica en el Peru, Universidad Nacional Mayor de San Marcos, 1972.

Bibliographie

  • Gilbert Chase (en), « AndrĂ©s Sas (1900-1967) Â», Anuario 3, 1967, p. 75-76.
  • Enciclopedia Ilustrada del PerĂș, Alberto Tauro del Pino, tome 15.

Liens externes

Notes et références

  1. Voir son acte de décÚs en ligne sur le site FamilySearch (connexion par compte gratuit nécessaire)
  2. « [http://canadp-archivesenligne.paris.fr Archives de Paris numĂ©risĂ©es en ligne] »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  3. Daniel Balderston, Mike Gonzalez, Ana M. Lopez, Encyclopedia of Contemporary Latin American and Caribbean Cultures, Routledge, 2002 Ibid. sur Google Livres
  4. Robert P Morgan, Modern Times, Springer, 1993 Ibid. sur Google Livres


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