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André Genet

André Genet, né le à Lyon[1] et mort pour la France[2] le à Châtenois, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Jeune médecin mobilisé au début de la seconde guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre en 1940 et participe aux combats en Afrique et en Italie puis prend part à la libération de la France au cours de laquelle il est tué au combat.

André Genet
André Genet
André Genet

Naissance
Lyon 4e (RhĂ´ne)
Décès
Châtenois (Bas-Rhin)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Service de santé des armées
Grade MĂ©decin-capitaine
Années de service 1939 – 1945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

Fils d'ophtalmologiste, André Genet naît le 11 novembre 1914 à Lyon[3]. Suivant les traces paternelles, il étudie à la faculté de médecine de Lyon et devient externe des hôpitaux[4].

Seconde Guerre mondiale

Mobilisé en 1939 au moment du déclenchement de la seconde guerre mondiale avec le grade d'aspirant-médecin auxiliaire, il est affecté au printemps 1940 au 6e bataillon de chasseurs alpins (6e BCA) avec lequel il participe à la campagne de Norvège[5]. De retour de Scandinavie, le 6e BCA s'arrête en Angleterre où il apprend l'armistice du 22 juin 1940[4]. Désireux de poursuivre la lutte, André Genet se rallie à la France libre le 1er juillet 1940 et, engagé dans les forces françaises libres, est affecté au bataillon de chasseurs de Camberley[4]. Promu médecin-sous-lieutenant, il est muté à la 13e demi-brigade de légion étrangère (13e DBLE) en octobre 1940 et y exerce la fonction de médecin-chef du 1er bataillon[5]. Au début de l'année 1941, il prend part à la campagne d'Érythrée et participe à la bataille de Keren[4].

Promu médecin-lieutenant en août 1941, il passe du 1er au 3e bataillon de la 13e DBLE, toujours en tant que médecin-chef[5]. Il participe à la guerre du désert en Libye et est blessé par balle au bras dans la nuit du 10 au 11 juin 1942 lors de la bataille de Bir Hakeim[4]. Passé au 2e bataillon en décembre 1942, il est promu médecin-capitaine en mai 1943 est engagé dans la campagne de Tunisie[4]. Le 19 avril 1944, au sein de la 1re division françaises libre (1re DFL) dans laquelle a été intégrée la 13e DBLE, il débarque à Naples et prend part à la campagne d'Italie[5]. Il débarque en Provence le 29 août 1944, et participe à la libération de la France[5].

Le 23 janvier 1945, au cours de la bataille d'Alsace, André Genet participe sous le feu ennemi au brancardage des hommes blessés lors des combats de Illhaeusern[4]. Grièvement blessé par un éclat d'obus, il est évacué à Châtenois où il est hospitalisé à l'hôpital complémentaire no 3[5]. Il y meurt des suites de ses blessures le 5 février 1945[3]. D'abord inhumé au cimetière militaire provisoire de Châtenois, il est ensuite ré-inhumé à Ceyzérieu, dans l'Ain[3].

DĂ©corations

Hommages

Références

  1. Archives municipales de Lyon, 4e arrondissement, année 1914, acte de naissance no 3847, cote 2E3727
  2. « André Genet », sur Mémoire des Hommes
  3. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  4. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  5. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  6. « Baptême en fanfare pour les 104 "santards" de la promotion 2016 », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  7. Service de santé des armées, « Baptême de promotion Médecin-capitaine André Genet », sur Twitter
  8. « Relais Bron-Ceyzérieu », sur Écoles militaires de santé Lyon-Bron
  9. « Centre hospitalier des armées "André Genet" », sur Bibliothèque Nationale de France
  10. « Plaque commémorative - Hôtel-Dieu de Lyon », sur Mémorial GenWeb
  11. « Monument aux Morts - Ceyzérieu », sur Mémorial GenWeb
  12. « Monument aux Morts, Carré des légionnaires - Puyloubier », sur Mémorial GenWeb
  13. « Plaque commémorative - Paris-Descartes », sur Mémorial GenWeb

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
  • MĂ©morial des Compagnons 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .
  • Henri Fruchaud, Forces françaises combattantes : Chirurgie de guerre, Beyrouth, Les lettres françaises, .
  • Guy Chauliac, Le service de santĂ© de la France libre de 1940 Ă  1943, Paris, Guy Chauliac, Ă©dition personnelle, (lire en ligne).
  • Georges Hugonot, Le service de santĂ© dans les combats de la libĂ©ration, Paris, Association Rhin et Danube, (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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