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An Honest Liar

An Honest Liar est un film documentaire de 2014, produit et dirigĂ© par Justin Weinstein et Tyler Measom, Ă©crit par Weinstein, Greg O'Toole et Measom et produit par Left Turn Films, Pure Mutt Productions et Part2 Filmworks et distribuĂ© par Abramoram[1]. Le film retrace la vie de James Randi, un ex-magicien, roi de l'Ă©vasion et Ă©ducateur sceptique. Il documente en particulier les recherches qui lui ont permis dĂ©noncer des voyants, guĂ©risseurs religieux, et arnaqueurs. Le film se concentre Ă©galement sur les liens de Randi avec JosĂ© Alvarez, son partenaire depuis 30 ans, dont il a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  l'Ă©poque du tournage qu'il vivait sous une fausse identitĂ©, soulevant ainsi la question « Randi Ă©tait-il imposteur, ou dupe ? »[2]. Le film a Ă©tĂ© projetĂ© Ă  plusieurs Festivals en 2014, notamment le Festival de Tribeca, Hot Docs et AFI Docs, oĂč il a remportĂ© le prix du public du meilleur long mĂ©trage. Il a Ă©tĂ© publiĂ© en .

An Honest Liar

RĂ©alisation Justin Weinstein
Tyler Measom
Scénario Justin Weinstein
Tyler Measom
Greg O'Toole
Sociétés de production Left Turn Films
Pure Mutt Productions
Part2 Filmworks
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Documentaire
DurĂ©e 93 minutes
Sortie 2015

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

An Honest Liar raconte la jeunesse de James Randi en tant que rĂ©fugiĂ© de Toronto liĂ© au carnaval, qui s'est consacrĂ© trĂšs tĂŽt Ă  l'apprentissage de chaque tour jouĂ© par Harry Houdini, et mĂȘme Ă  amĂ©liorer certains d'entre eux. Dans l'un de ses exploits en tant qu'artiste d'Ă©vasion, Randi se libĂšre d'une camisole de force tout en Ă©tant suspendu la tĂȘte en bas par ses chevilles au-dessus des chutes du Niagara.

Son Ăąge et les prĂ©occupations liĂ©es au danger de sa profession et Ă  son Ă©tat de santĂ© l'ont amenĂ© Ă  prendre sa retraite et Ă  rechercher une nouvelle carriĂšre. Sa nouvelle vocation en tant qu’enquĂȘteur et challenger de pseudo-science et de prĂ©tentions paranormales on fait de lui un incontournable de la culture pop dans les annĂ©es 1970. Il a notamment mis Ă  jour la duperie qui se cache derriĂšre les guĂ©risseurs religieux, les mĂ©diums et autres escrocs qui exploitent le public. Randi devient un invitĂ© rĂ©current dans The Tonight Show Starring Johnny Carson et fait des apparitions dans des Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es telles que Happy Days et dans Billion Dollar Babies en 1973 de l'artiste de musique rock Alice Cooper, oĂč Randi dĂ©capite Cooper Ă  la fin de chaque reprĂ©sentation.

Le film met en lumiĂšre les investigations ciblĂ©s et dĂ©bunk les plus remarquables sur lesquelles Randi s'est penchĂ©. L'un est un mentaliste Uri Geller, qui a effectuĂ© des exploits psi sur le circuit du talk-show, par exemple en pliant une cuillĂšre avec un minimum de contact et en devinant le contenu d'enveloppes scellĂ©es et d'autres objets. Randi a travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec le personnel de The Tonight Show Starring Johnny Carson avant l'apparition de Geller dans cette Ă©mission en 1973, qui avait publiquement affirmĂ© Ă  l'Ă©poque que ses actes avaient Ă©tĂ© accomplis avec une habiletĂ© psychique rĂ©elle, et non des tours de magie. Randi a demandĂ© au personnel de The Tonight Show de rĂ©aliser un contrĂŽle rigoureux sur les matĂ©riaux que Geller utilisera durant son apparition pour empĂȘcher toute arnaque ou toute tricherie de sa part. En consĂ©quence, Geller n’a accomplie aucun des exploits qu’il accomplissait rĂ©guliĂšrement dans d’autres Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es. Un autre exemple est celui d’un guĂ©risseur par la foi Peter Popoff, qui, lors de ses rĂ©unions de rĂ©veil (en), utilisĂ© des informations personnelles sur les personnes prĂ©sentes dans l'auditoire, telles que leurs noms, adresses et maladies, qu'il disait recevoir de Dieu. Randi a dĂ©couvert que la vĂ©ritable source de cette information Ă©tait une radio Ă  l'oreille de Popoff avec laquelle il recevait des informations de sa femme. Une autre entreprise dans laquelle Randi s'est embarquĂ© est la rĂ©alisation d’un canular sur le public australien dans lequel un jeune homme a dĂ©clarĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision australienne de canaliser l'esprit d'un ancien voyant. Cet homme Ă©tait en rĂ©alitĂ© le partenaire de Randi, l'artiste JosĂ© Alvarez. Dans une autre, Randi avait deux confĂ©dĂ©rĂ©s, le mentaliste Steve Shaw et l'acteur Michael Edwards, incarnant des mentalistes, pour leur canular appelĂ© Projet Alpha, dans une Ă©tude de l’universitĂ© Washington de Saint-Louis qui avait confirmĂ© Ă  tort que Geller Ă©tait un vĂ©ritable mĂ©dium.

Le film détaille également la relation de longue date de Randi avec Alvarez, sa décision de faire son coming out publique à 81 ans et la découverte, au moment du tournage, que Alvarez vivais sous une fausse identité ce qui a conduit à des ramifications juridiques pour le couple.

Distribution

Production

En 2012, les producteurs Tyler Measom et Justin Weinstein ont rendu visite chez James Randi en Floride pour exprimer leur intĂ©rĂȘt Ă  tourner un documentaire sur sa vie. Pour lui illustrer leur bonne foi, ils lui ont remis des copies de leurs prĂ©cĂ©dents documentaires. Randi commente: « Quand j'ai vu la production qu'ils avaient fabriquĂ©, je me suis dit : Ce sont les gars. Ce sont les gars Ă  qui je pense que je peux faire confiance avec mon histoire »[13]. Le film a Ă©tĂ© financĂ© en partie par le biais d'une campagne Kickstarter, qui s'est achevĂ©e avec succĂšs le , obtenant 246 989 $ USD de 3 096 partisans, soit 98 989 $ de plus que son objectif de 148 000 $[14]. Le film est produit avoir Left Turn Films, Pure Mutt Productions et Part2 Filmworks par Tyler Measom et Justin Weinstein, qui est Ă©galement le rĂ©alisateur, et Ă©crit par Weinstein, Measom et Greg O'Toole. Toole a Ă©galement Ă©ditĂ© le film[10]. La musique du film est produite par Joel Goodman[15]. Il est distribuĂ© par Abramorama.

RĂ©ception et sortie

Sortie

An Honest Liar a Ă©tĂ© projetĂ© au Festival du film de Tribeca en [16]. Il a ensuite Ă©tĂ© projetĂ© les 1er et au festival du film Hot Docs[17]. Il a Ă©galement Ă©tĂ© projetĂ© au Festival AFI Docs en Ă  Silver Spring, Maryland et Washington, DC, oĂč il a remportĂ© le prix du public pour le meilleur long mĂ©trage[15]. Il est sorti en salle le [18].

Le , BBC Four a diffusé le film en tant qu'épisode de la série documentaire Storyville, sous le nom : Exposed: Magicians, Psychics and Frauds[19].

Accueil critique

Le film à un score de 97 % sur le site Web Rotten Tomatoes, basé sur 34 critiques avec une critique Consensuelle : « Un documentaire réfléchi et étonnamment stratifié animé par son sujet, An Honest Liar est un hommage mérité à une vie fascinante »[2]. Geoff Pevere, commentant le film pour The Globe and Mail , a donné au film trois sur quatre étoiles, le qualifiant de « justement séducteur », bien qu'il se soit demandé si les méthodes utilisées par Randi dans le cas du canular australien étaient une forme de tromperie douteuse[10].

David Rooney, passant en revue le film pour The Hollywood Reporter, a jugĂ© le film « intrigant », mais a estimĂ© que la transition entre les enquĂȘtes de Randi et les rĂ©vĂ©lations concernant Alvarez Ă©taient trop abruptes et que les conclusions manquaient de cohĂ©rence, et rĂ©sume le film comme « un acte de magie irrĂ©sistible qui perd de son sens dans le grand final lorsque le voile est soulevĂ© »[15]. Le film Ă©tait un Critics' Pick du New York Times, pour lequel la critique Jeannette Catsoulis a qualifiĂ© le film de « portrait joyeux et jovial, avec une fin plus sombre ». Catsoulis a Ă©galement trouvĂ© le dĂ©veloppement des problĂšmes juridiques de Randi et Alvarez « Ă©mouvant »[18].

Richard Roeper de Chicago Sun-Times a attribuĂ© au film la note B en louant le style de direction Weinstein et Measom. MĂȘme si Roeper pense que le film perdait de son Ă©lan en explorant les minuties du canular de l'UniversitĂ© de Washington, et que le dernier tiers du film centrĂ© sur le sujet de la controverse sur l’identitĂ© de Jose Alvarez Ă©tait discordant, Roeper a dĂ©clarĂ© que Randi mĂ©ritait une Standing ovation pour son travail et a appelĂ© le film « un portrait honnĂȘte » de lui[20].

Distinctions

  • Prix du public du meilleur long mĂ©trage, 2014 AFI Docs Festival[15].

Références

  1. « Full credits for AN HONEST LIAR » [archive], sur anhonestliar.com, (consulté le )
  2. (en) « An Honest Liar (2015) », sur Rotten Tomatoes, (consulté le )
  3. (en-US) Walter Sullivan, « Water That Has a Memory? Skeptics Win Second Round », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en-US) Patricia Cohen, « Poof! You're a Skeptic: The Amazing Randi's Vanishing Humbug », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) Rodrigues, LuĂ­s F., Open questions : diverse thinkers discuss God, religion, and faith, Santa Barbara, CA, Praeger, (ISBN 9780313386459, 0313386455 et 0313386447, OCLC 659731899, lire en ligne), p. 271
  6. (en-US) Stephen Thomas Erlewine, « Alice Cooper | Biography, Albums, Streaming Links » [archive], sur AllMusic (consulté le )
  7. (en) Pevere, Geoff, « Honest Liar: An expose of trickery », sur The Global And Mail, (consulté le )
  8. (en) Steve Novella, « Skeptics’ Guide to the Universe #215 with guest Adam Savage », sur Boink!, (consultĂ© le )
  9. Shermer, Michael, « Skeptic » The Magazine » Masthead », sur www.skeptic.com (consulté le )
  10. (en) « An Honest Liar | Tribeca Film Festival », sur Tribeca (consulté le )
  11. « UO Psychology: Faculty Information, Research, and Publications », sur psychweb.uoregon.edu, (version du 27 février 2009 sur Internet Archive)
  12. Alcock, James (mars/avril 2014). In Praise of Ray Hyman. Skeptical Inquirer. Vol 28, No. 2.
  13. (en-US) Kylie Sturgess, « Behind the Magic: An Interview with James Randi | Skeptical Inquirer », (consulté le )
  14. « An Honest Liar: The Amazing Randi Story », sur Kickstarter (consulté le )
  15. (en) Rooney, David, « 'An Honest Liar': Provincetown Review », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  16. (en) Barsanti, Chris, « Tribeca Film Festival 2014: ‘An Honest Liar’ + ‘In Order of Disappearance’ », sur PopMatters, (consultĂ© le )
  17. (en) Teplitsky, Ariel, « Worth a look: An Honest Liar | The Star », sur thestar.com, (consulté le )
  18. (en-US) Jeannette Catsoulis, « Review: ‘An Honest Liar,’ a Documentary About the Debunker James Randi », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en-GB) « BBC Four - Storyville, Exposed: Magicians, Psychics and Frauds », sur BBC (consulté le )
  20. (en) Roeper, Richard, « 'An Honest Liar': How the Amazing Randi debunked psychic frauds », sur Chicago Sun-Times (consulté le )

Liens externes

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