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Alphonse Robert Thil

Alphonse Robert Thil dit Gaston Thil[1], né le à Poitiers et mort le dans le 14e arrondissement de Paris, est un dessinateur, graveur et lithographe français.

Alphonse Robert Thil
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
Gaston Thil
Nationalité
Activités

Il a été résistant durant la Seconde Guerre mondiale puis maire de Montrouge et conseiller général de la Seine de 1945 à 1953.

Biographie

Né de parents inconnus le à Poitiers, Alphonse Robert est adopté en 1890 à l'âge de 14 ans par Charles Eugène Marie Nicolas Thil et Louise Malvine Brouillard[2].

Son père adoptif, né le à Metz, est un enfant naturel de Marie Thil[3], rentière, fille de Nicolas Thil, perruquier à Metz, et de Barbe Malin. À l'issue de la guerre franco-prussienne, alors qu'il est maréchal des logis chef au 2e régiment du train d’artillerie[4], Charles Thil opte pour la nationalité française le [5]. Il vit à Biard près de Poitiers en 1900 lors du mariage de son fils où il est cité comme gardien du champ de tir.

Alphonse Robert Thil se marie le à Poitiers avec Marie Élisa Eudoxie Penard, couturière, née à Saint-Ciers-Champagne en Charente Maritime[6].

Le couple a un fils, Robert Thil, né le [7] à Poitiers et décédé à Paris le . Il était domicilié au 277 bis rue Saint Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris[8]. Ancien lieutenant-colonel, il a été décoré de la Légion d’honneur en 1946 notamment pour des actions d'éclat de destruction de lignes ferroviaires et de sept chars allemands en 1944[9].

Alphonse Robert meurt le dans le 14e arrondissement de Paris et est inhumé le au cimetière de Montrouge. Il était domicilié au 12 rue Jules Guesde à Montrouge[10].

Engagement politique et militaire

Alphonse Robert dit Gaston, membre de la SFIO[11] et chef du comité d'action CGT[12], était membre du réseau Vélite-Thermopyles des FFC. Il était également agent de contact et membre du Comité local de Montrouge[13] du réseau de la résistance Patriam Recuperare qui symbolise la résistance maçonnique et résistant au sein de La Ligue [14]. Il était aussi éditeur et imprimeur du journal clandestin La Nouvelle République fondée en 1942 par Gustave Eychène [15].

Gaston et son fils Robert étaient tous deux résistants durant la seconde guerre mondiale et agents homologués des Forces Françaises Combattantes (FFC) et des Forces françaises libres (FFL). Robert était également membre des Forces françaises de l'intérieur (FFI).

Notes et références

  1. « Les Maires de Montrouge », sur ville-montrouge.fr (consulté le ).
  2. État-civil de Poitiers.
  3. État civil de Metz.
  4. « Les régiments d’artillerie du Train », sur basart.artillerie.asso.fr (consulté le ).
  5. « Options des Alsaciens-Lorrains », sur geneoweb.org.
  6. État civil de Poitiers.
  7. Acte de naissance ville de Poitiers.
  8. Acte de décès Paris 5e arrondissement.
  9. « Base de données LEONORE » (consulté le ).
  10. Acte de décès Paris 14e arrondissement.
  11. « Fondation de la Resistance »
  12. « Notice THIL G », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, (consulté le ).
  13. « Ceux de PR (liste) », sur patriam-recuperare.fr (consulté le ).
  14. « Musée de la résistance »
  15. « Patriam Recuperare et Albert Kirchmeyer »

Liens externes

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