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Aloys Schmitt

Aloys Schmitt est un compositeur, professeur de musique et pianiste bavarois, né à Erlenbach am Main le et mort le à Francfort-sur-le-Main.

Aloys Schmitt
Description de l'image Aloys schmitt.jpg.
Naissance
Erlenbach am Main
DĂ©cès (Ă  77 ans)
Francfort-sur-le-Main
Activité principale Compositeur, pédagogue
Élèves Ferdinand Hiller, Carl Almenraeder

Biographie

Aloys Schmitt reçoit ses premières leçons de musique de son père, le recteur de l’école et l’organiste Franz Bartholomew Schmitt. Puis, il vit pendant cinq ans à la maison de l’éditeur de musique Johann André à Offenbach, où Philipp Karl Hoffmann est un de ceux qui contribuent à sa formation.

En 1806, il s’installe à Francfort-sur-le-Main et se consacre à approfondir la composition. Pour la première fois, il se produit publiquement le comme pianiste et donne des concerts régulièrement. Il dirige, aussi, la chorale mixte d’Offenbach et compose, pour celle-ci, 30 cantates avec son ancien professeur André.

Ă€ partir de 1814, il effectue plusieurs tournĂ©es de concerts et se produit aux Pays-Bas, Belgique, RhĂ©nanie, Bavière et en Allemagne du nord. Il a un immense succès non seulement en tant que compositeur mais surtout comme professeur de piano (avec comme Ă©lèves : Ferdinand Hiller (1821), Carl Almenraeder).

Dans les années suivantes, sa méthode d’enseignement est devenue célèbre et largement répandue.

Il passe toute sa vie Ă  Francfort Ă  l’exception de courts sĂ©jours Ă  Berlin, Munich (1825-1826) et Ă  Hanovre oĂą il occupe le poste de « chambriste Â» du duc de Cambridge et organiste de la Cour.

En 1824, il est nommé compositeur de la chambre à Munich et reçoit un doctorat honoris causa de l’Université de Gießen (1850).

En 1834, il fonde le Club instrumental de Francfort qui deviendra plus tard l’association philharmonique et qu’il dirige jusqu’en 1844. RĂ©alisant plusieurs voyages en Allemagne du nord, il fait la connaissance des plus grands musiciens tels que : Carl Maria von Weber, Niccolò Paganini, Franz Liszt, FrĂ©dĂ©ric Chopin, Louis Spohr, (il mène une correspondance suivie avec ce compositeur), Felix Mendelssohn, Clara Schumann.

Les compositions d’Aloys Schmitt sont conservĂ©es Ă  la Bibliothèque universitaire Johann Christian Senckenberg : plus de 150 manuscrits – environ 50 lettres – 30 titres principalement de piano et de musique de chambre.

Sa famille

Il se marie avec Augustine Karoline (1802-1872). Le couple a deux filles et quatre fils dont :

  • Georg Ludwig Aloys (nĂ© le – dĂ©cĂ©dĂ© le ) maĂ®tre de chapelle Ă  la Cour Ă  Schwerin et plus tard comme directeur de l’association Mozart de Dresde. Il se marie avec Cornelia Czanyi (1851-1906), fille de la chanteuse de la professeur hongrois Daniel von Czany (1820-1867).
  • Gustav Wilhelm Carl (nĂ© le ; dĂ©cĂ©dĂ© le ), compositeur et chef d’orchestre en Nouvelle-ZĂ©lande Ă©pouse Lucy Elizabeth Reeves,
  • Antonia (nĂ©e en ; dĂ©cĂ©dĂ©e le ), pianiste, Ă©pouse Julius von Haast (1822-1887), gĂ©ologue allemand, naturaliste, Ă©migre Ă  Nouvelle-ZĂ©lande (1830-1866)
  • Franziska Josephine (1833-1914) mariĂ©e au Dr. János Henrik Ritter von Floch-Reyhersberg (1824 – après 1905) [1]Conseil financier hongrois, Ă©migre en tant que chimiste en Australie.

Ses Ĺ“uvres

- Quatre opĂ©ras :

  • Der Doppelgänger (Hanovre, 1827),
  • Valeria (Mannheim, 1832),
  • Das Osterfest zu Paderborn (Francfort, 1843),
  • Die Tochter der WĂĽste (Francfort, 1845)

- Deux oratorios :

  • MoĂŻse,
  • Ruth.

- concertos, quatuors avec piano, trios, musique religieuse, diverses sonates et sonatines (opus 10 et 11),

- des ouvrages d’enseignement :

  • mĂ©thode de jouer du piano opus 114,
  • Ă©tudes opus 16, 55, 61, 116 Ă  usage scolaire.

Bibliographie

  • Heinrich Henkel Vie et Ĺ’uvre du Dr Aloys Schmitt (Francfort, 1873) 
  • (de) Weber, « Schmitt, Alois », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 32, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 42-45
  • Horst Zänger: Alois Schmitt: Ein Leben fĂĽr die Musik, BoD
  • Julius Schuberth, Kleines musikalisches Conversations-Lexikon.

Notes et références

  1. d’après « MĂ©moires 1864-1925 Â» de Julius Hertha – page 359

Liens externes


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