Alonso Guerrero PĂ©rez
Alonso Guerrero Pérez, né le à Mérida (Badajoz, Espagne)[1] est un écrivain et journaliste espagnol, enseignant en langue et littérature espagnoles. Outre de la fiction, il a écrit des essais et des critiques littéraires.
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Biographie
NĂ© Ă Merida en 1962, fils de MarĂa de los Dolores PĂ©rez DĂaz et de Juan Francisco Guerrero, il fait ses Ă©tudes Ă Almendralejo (Badajoz), a Ă©tudiĂ© les Belles-lettres et devint enseignant en lycĂ©e. Sa carrière littĂ©raire commence par prĂ©sentation Ă divers prix littĂ©raires. En 1982 , il reçoit le prestigieux Prix "Felipe Trigo" de Villanueva de la Serena (Badajoz) pour sa nouvelle TricotomĂa, et en 1987 le Prix Navarra de Novela pour Los años imaginarios.
Dans les Années 1990, deux circonstances personnelles ont coïncidé : dans sa vie professionnelle, outre son travail d’enseignant, il se consacra à l’écriture, mais il publiait rarement. Un roman expérimental de cette époque est Los ladrones de libros (1991). Par ailleurs, dans sa vie privée, le il a épousé Letizia Ortiz[2], alors journaliste, qui deviendra plus tard princesse des Asturies et reine d’Espagne. Ils se sont connus quand elle était étudiante et lui professeur au lycée Ramiro de Maeztu à Madrid, se sont mariés à la mairie d'Almendralejo[3] après quatorze ans de vie commune. Letizia et Alonso ont divorcé un an plus tard, en 1999.
Après cette Ă©poque, son rythme de publication s'est accĂ©lĂ©rĂ© : El hombre abreviado et El durmiente (1998), Fin del milenio en Madrid (1999), De la indigencia a la literatura et El edĂ©n de los autĂłmatas (2004), Doce semanas del siglo XX (2007), Un palco sobre la nada (2012), et comme essais : La muerte y su antĂdoto (2004). Quand devint publique l'engagement de Letizia Ortiz avec Felipe de Bourbon, alors prince des Asturies, et surtout depuis leur mariage en , sa vie fut agitĂ©e par des pressions institutionnelles, politiques et surtout mĂ©diatiques, dont il s'est tenu Ă l'Ă©cart jusqu'Ă la rĂ©daction et la publication de El amor de Penny Robinson (2018).
Analyse littéraire
Los ladrones de libros dĂ©veloppe une intrigue Ă la limite du surrĂ©alisme : une bande de voleurs s'est spĂ©cialisĂ©e dans le pillage de librairies d'oĂą ils emportent de grandes quantitĂ©s de livres en gros, ensuite stockĂ©es dans une maison de campagne fantĂ´matique . Les personnages sont des plus variĂ©s et le trait principal du style est l'abondance de mĂ©taphores, comparaisons et similaire, voire de greguerĂas.
Au contraire, El amor de Penny Robinson fait peu usage de tournures littéraires et se limite au récit de la pression médiatique, que l'auteur a peut-être subie à l'époque des noces de son ex-épouse, avec dédicace spéciale à la télévision. Le roman évoque à peine l'affaire Letizia et seule la propagande éditoriale y fait allusion[4]. En fait, à la fin du roman, est développé le processus même de la rédaction de l'œuvre en tant que demande éditoriale.
Ĺ’uvres
- TricotomĂa (1982)
- Los años imaginarios (1987)
- Los ladrones de libros (1991)
- El hombre abreviado (1998)
- El durmiente (1998)
- Fin del milenio en Madrid (1999)
- De la indigencia a la literatura (2004)
- El edén de los autómatas (2004)
- La muerte y su antĂdoto (2004)
- Doce semanas del siglo XX (2007)
- Un palco sobre la nada (2012)
- Un dĂa sin comienzo (2014)
- El mundo sumergido
- El amor de Penny Robinson (2018)