Allibaudières
Allibaudières est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Allibaudières | |
Mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Bruno Meunier 2020-2026 |
Code postal | 10700 |
Code commune | 10004 |
Démographie | |
Gentilé | Allibaudiérats |
Population municipale |
207 hab. (2020 ) |
Densité | 8,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 07″ nord, 4° 06′ 37″ est |
Superficie | 24,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
Allibaudières est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,4 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
est attesté sous la forme Libauderie en 1131, Alebauderie en 1147[8], Allebalderie en 1164[8].
Le nom a longtemps été Libaudières nom dérivé de Leudobaldus propriétaire et homme franc[9].
Histoire
Des traces d'habitat romain ont été mises au jour en 1838 au lieu-dit chemin de Boulage et au lieu-dit Côtat du Rouillard un cimetière antique. Il avait un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Toussaint (Châlons-en-Champagne) qui semble disparaître avant 1441, une chapelle à Saint-Nicolas qui appartenait à l'abbaye de Chantemerle en 1487 avant d'être transformée en chapelle castrale de Dampierre.
Il existait un prieuré Masus cité en 1286 et qui appartenait à l'abbaye d'Hautvillers. Le bâtiment fut cédé au comte Thibault IV de Champagne[10]. Alix de l'Abbaye de Boulancourt y installait des nonnains de Saint-Benoit ; le même comte donnait au prieuré une Maison Dieu de Bar-sur-Aube[11]. En 1429, Le Mez avec ses moulins, foulons et hôpital sont déclarés ruinés par la guerre[12]. En 1487, le Mez est une possession de l'hôpital Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube[13]
En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l’élection de Troyes et du bailliage de Sézanne.
En 1847, le village avait encore deux moulins.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2020, la commune comptait 207 habitants[Note 3], en diminution de 18,82 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église, sous le vocable des « cinq plaies du Christ », a été construite de 1956 à 1958 par Michel Grandnom. Elle a remplacé une église ayant souffert des bombardements de 1940. Vaisseau unique en pierre et bois. L'édifice abrite des statues des XVe et XVe siècles.
Les restes du château de Jean III de Thourotte dont la construction fut concédé par le comte de Champagne en 1234. Il eut à subir deux sièges mémorable lors de la guerre de Cent Ans. Jean de Luxembourg, comte de Ligny assurait la prise du château aux partisans du Dauphin à la fin de le siège était mis et il tombait le . Mais les partisans du Dauphin le remettaient en défense, le duc de Bourgogne envoyait Jean et Pierre, le sire de Croy et le vidame d'Amiens. Pris d'assauts il fut brûlé et rasé juste avant le traité de Troyes. Il subsistait encore les fossés et quelques maisons qui servirent de réduit à un capitaine et quelques soldats qui y furent réduits et pendus en 1592 par le duc de Guise. En 1848, il était encore connu comme le château par Camut-Chardon qui en donnait un plan.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Loup.
- Arbois, "Recherches sur la propriété foncière", 613.
- Gallia Christiana , X, col. 64.
- Arbois, Hist.Comtes Champ., catal. 2523.
- Roserot, Abbayes du département de l'Aube, 1re partie, 7-8.
- Archives départementales de l'Aube, G527.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.