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Allée couverte du Blanc Val

L'allée couverte du Blanc-Val est située sur le territoire de la commune de Presles dans le département du Val-d'Oise.

Allée couverte du Blanc Val
Image illustrative de l’article Allée couverte du Blanc Val
Vue générale de l'allée couverte
Présentation
Type allée couverte
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel Mégalithisme
Fouille 1958
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1951)
Visite Libre d'accès
Caractéristiques
Dimensions 6,50 Ă— 1,80 m
Matériaux Calcaire
Inhumations au moins 20 individus
Mobilier silex, outils, poteries
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 06′ 13″ nord, 2° 17′ 01″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Commune Presles
GĂ©olocalisation sur la carte : Val-d'Oise
(Voir situation sur carte : Val-d'Oise)
Allée couverte du Blanc Val
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Allée couverte du Blanc Val
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte du Blanc Val

Historique

L'édifice est découvert en 1949 par M. Blanquaert, cultivateur, lors d'un labour, mais il n'est pas impossible qu'il ait déjà été connu auparavant. M. Laval, maire de la commune, alerté par le cultivateur, en entreprit lui-même la fouille[1]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques le [2]. Maintes fois vandalisé, l'édifice fit l'objet d'une restauration en [3].

Description

L'allĂ©e couverte a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur un terrain plat Ă  82 m d'altitude[3]. Elle est orientĂ©e selon un axe nord-nord-ouest/sud-sud-est, avec l'entrĂ©e ouvrant au sud-sud-est face Ă  un petit vallon[1].

C'est une petite allĂ©e couverte creusĂ©e dans le sol. Elle mesure environ 6,50 m de long (dont 5,30 m pour la chambre) et sa largeur varie de 1,50 m au fond Ă  m près de l'entrĂ©e. La hauteur maximale de l'allĂ©e atteint dĂ©sormais 1,45 m mais elle ne correspond pas Ă  la hauteur d'origine, tous les orthostates ayant Ă©tĂ© brisĂ©s dans leur partie supĂ©rieure par les labours successifs[3]. De mĂŞme, aucune table de couverture n'a Ă©tĂ© retrouvĂ©e, mais il n'est pas exclu qu'elles n'aient jamais existĂ©[4] et que l'allĂ©e ait Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e par une couverture en bois ou en chaume[5]. Le sol n'Ă©tait pas dallĂ©[1].

L'antichambre mesure 1,20 m de long sur 1,20 m de large et est dĂ©limitĂ©e par un unique orthostate de chaque cĂ´tĂ©. La dalle d'entrĂ©e (1,75 m de largeur, 0,30 m d'Ă©paisseur), est percĂ©e d'une ouverture circulaire d'environ 50 cm de diamètre. Soit cette dalle a Ă©tĂ© brisĂ©e dans sa partie supĂ©rieure[1], soit elle Ă©tait constituĂ©e dès l'origine de deux dalles Ă©chancrĂ©es superposĂ©es, dont seule la dalle infĂ©rieure subsisterait[3].

Toutes les dalles sont en calcaire grossier, issues des affleurements des environs[3].

Fouilles archéologiques

Selon Laval, la tombe contenait les ossements d'une cinquantaine de squelettes, fortement comprimés et enchevêtrés[1]. Les ossements correspondent à des os longs et des crânes. Recueillis sans précaution et en raison de leur mauvais état de conservation, leur analyse s'est avérée difficile ; seuls quatorze crânes ont pu être étudiés. Laval, qui n'était pas un spécialiste, a probablement surestimé le nombre de sépultures qui se serait limité à 21 personnes adultes, toutes âgées entre 25 et 35 ans à l'exception d'une personne d'une soixantaine d'années, un adolescent et enfant[4].

Le mobilier mis au jour lors des fouilles se compose ainsi [6] :

Haches
  • 2 haches polies en silex grisâtre
  • 1 petite hache (diorite ou diabase)
  • 1 hache polie sommairement
  • 1 ciseau poli en silex grisâtre
Outils en silex
  • 2 grandes lames en silex gris pâle
  • 2 fragments de lames brisĂ©es
  • 1 Ă©bauche de lame
  • 2 outils indĂ©terminĂ©s
Flèches
  • 4 flèches en forme de losange
  • 1 flèche tranchante
Outils en os
FusaĂŻoles
  • 1 en galet
  • 1 en terre cuite
CĂ©ramique
  • tessons de poterie grossière mal cuite
Objets de parure
  • galets percĂ©s
  • fossile d'oursin
  • petits gastĂ©ropodes

L'ensemble de ce mobilier, attribué à la culture Seine-Oise-Marne, et les ossements humains sont conservés à l'Institut de paléontologie humaine de Paris[4].

Notes et références

  1. Peek 1975
  2. « Allée mégalithique sépulcrale », notice no PA00080175, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Basse de MĂ©norval 1958
  4. Genet-Varcin 1966
  5. Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 123
  6. Basse de MĂ©norval 1965

Annexes

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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