Alfred Armand Robert Saint-Chamans
Alfred Armand Robert comte de Saint-Chamans, également appelé Alfred Armand Robert de Saint-Chamans ou Alfred Armand Robert Saint-Chamans, est un militaire français ayant servi durant le Premier Empire et la Restauration, né le à Clichy et décédé le au château de la Charmoye à Montmort dans la Marne.
Alfred Armand Robert Saint-Chamans | |
Naissance | Clichy |
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Décès | (à 66 ans) Montmort |
Origine | France |
Grade | Général |
Années de service | 1801 – 1830 |
Conflits | Guerres de l'Empire Expédition d'Espagne |
Biographie
Il est le fils de Joseph Louis vicomte de Saint-Chamans, baron de Peschier, maître de camp, commandant du régiment La Fère-infanterie (1781) et d'Auguste Céleste Pinel Dumanoir.
Il commence sa carrière militaire le en tant que cavalier au 9e dragons régiment dans lequel il devient brigadier le puis maréchal des logis le 2 avril suivant.
Le , il est promu sous-lieutenant au 6e régiment de dragons et fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII sur les côtes françaises. Le , il devient sous-lieutenant aide de camp du maréchal Soult, puis toujours attaché au service de ce dernier, il est promu lieutenant aide de camp le , capitaine aide de camp le 25 décembre suivant, chef d'escadrons aide de camp le et colonel aide de camp le puis colonel provisoire commandant le 20e régiment de dragons en juin suivant.
Il effectue les campagnes de l'an XIV, de 1806 et de 1807 à la Grande Armée et celles de 1808, 1809, 1810 et 1811 en Espagne et au Portugal. Le , à la bataille d'Heilsberg, il est blessé d'un coup de feu à la cuisse. Confirmé dans son grade le , il prend le commandement du 8e régiment de chasseurs à cheval, puis du 7e régiment de chasseurs à cheval le . Durant la campagne de Russie, il est blessé d'un coup de lance près de Lepel le . En 1813, durant la campagne d'Allemagne, il est blessé par un coup de feu au bas ventre le 22 mai lors du combat de Reichenbach puis il est fait prisonnier de guerre le 16 octobre suivant à la bataille de Leipzig après avoir « fortement contusionné » par un boulet de canon.
Rentré de captivité au début de la première Restauration, il devient, le , colonel aide de camp du général Dupont alors ministre de la guerre. Le , il est nommé colonel du régiment de chasseurs du Roi et est placé en non-activité le durant les Cent-Jours.
Lors de la seconde Restauration, il est réintégré en tant que maréchal de camp et colonel du régiment des dragons de la garde royale, le . Devenu disponible le , il est nommé inspecteur de cavalerie le , puis il est employé à partir du de la même année au corps d'observation des Pyrénées puis le au 2e corps de l'armée d'observation des Pyrénées avant de participer à l'expédition d'Espagne ou il se distingue à la tête des 4e et 20e régiments de chasseurs à cheval lors du combat de Campillo de Arenas. Le , il est nommé commandant de la 1re brigade de la 2e division de cavalerie de la garde royale à l'armée des Pyrénées puis commandant de la 1re brigade de la 2e division de cavalerie de la garde royale en Espagne le suivant.
Le , il est réformé et mis à la retraite le .
Il meurt au château de la Charmoye à Montmort dans la Marne, le .
Titres et décorations
Famille et généalogie
Son frère Louis Marie de Saint-Chamans né le fut auditeur au Conseil d'État, préfet de l'Isère (sans suite), préfet du Vaucluse de 1815 à 1817 et préfet de la Haute-Garonne du au .
Sources
- Mémoires du général Comte de Saint-Chamans, ancien aide de camp du Maréchal Soult, 1802-1832 , Paris, Plon-Nourrit, 1896. Ouvrage numérisé sur gallica.
- Archives Nationales, base Leonore, LH/2435/53, dossier de légion d'honneur d'Alfred Amand Robert de Saint-Chamans (avec extrait de baptême). Numérisé.