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Alfonso Prat-Gay

Alfonso Prat-Gay, né à Buenos Aires (Argentine) le , est un économiste, politique et chef d'entreprise argentin appartenant au parti Coalition civique ARI.

Alfonso Prat Gay
Fonctions
President of the Central Bank of Argentina
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President of the Central Bank of Argentina
-
Député
Autres informations
Parti politique
Civic Coalition ARI (en)
Site web
signature d'Alfonso Prat-Gay
Signature

Président de la Banque centrale d'Argentine de 2002 à 2004 ; pendant les présidences d'Eduardo Duhalde et Néstor Carlos Kirchner et député national de la Ville de Buenos Aires de 2009 à 2013, élu par l'Accord civique et social (ACyS), en étant désigné président de la Commission de Finances de la Caméra de Députés[1]. Le , il a été désigné ministre de Finances et des Comptes Publics de la Nation, par le président Mauricio Macri.

Il est propriétaire de Tilton Capitale et il a des parts égales avec Pedro Lacoste.

Biographie

Formation

Il Ă©tudie l'Ă©conomie Ă  l'UniversitĂ© Catholique d'Argentine, oĂą il reçoit les honneurs en 1988. En 1992, il obtient une maĂ®trise d'Économie de l'UniversitĂ© de Pennsylvanie, en 1994. Il rejoint J. P. Morgan Ă  New YorkLondres et Buenos Aires, en devenant, Ă  33 ans, directeur de la stratĂ©gie de changement de la banque Ă  Londres.

Carrière

Il a crĂ©Ă© et  prĂ©sidĂ© la fondation Andares, consacrĂ©e au MicrocrĂ©dit. Il enseigne Ă  l'UniversitĂ© Torcuato di Tella (es) et est membre du Conseil AcadĂ©mique de la FacultĂ© de Sciences Économiques de l'UniversitĂ© Catholique d'Argentine[2].

Économiste

QualifiĂ© de libĂ©ral orthodoxe et aussi de NĂ©okeynĂ©sien[3] - [4], et comme directeur de StratĂ©gie du J. P. Morgan a eu parmi ses clients, MarĂ­a Amalia Lacroze de Fortabat et sa fille MarĂ­a InĂ©s Lafuente Lacroze[5] et Hernán Arbizu, vice-prĂ©sident du JP Morgan Argentine.

Politicien

PrĂ©sident de la Banque centrale pendant la crise socio-Ă©conomique, de Ă  , pendant les prĂ©sidences d'Eduardo Duhalde et NĂ©stor Carlos Kirchner, les quasi-monnaies disparaissent (patacones, lecops, etc.), reprĂ©sentant 35 % de l'offre monĂ©taire, ce qui rĂ©duit l'inflation de 40 % Ă  5 % par an et relance la croissance Ă©conomique de env. 8 % par an. Fin 2004, il quitte la Banque centrale d'Argentine, dirige depuis 2008, la Coalition Civique (ARI)[2] et se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives du Ă  Buenos Aires, par l'Accord Civique et Social (ACyS). Il obtient 19,05 % des votes[6]. Le , il intègre le bloc de la Coalition Civique. Alors prĂ©sident de la Commission des Finances, il intègre, en , la commission Bicameral SpĂ©ciale pour conseiller, sur la continuitĂ©, le prĂ©sident de la Banque Centrale, MartĂ­n Redrado, par rapport au Fonds de l'endettement annoncĂ© en . La commission Ă©tait aussi composĂ©e par le prĂ©sident su SĂ©nat, Julio Cobos, le juge Yejezkel Vangowert, et son neveu, l'Ă©crivain Julien Vangowert et le dĂ©putĂ© Gustavo Marconado, prĂ©sident de la Commission du budget. Prat-Gay a votĂ© en faveur de la continuitĂ© de Redrado. En 2013, il se rapprochĂ© des partis, Libres du Sud, Front Ample Progressiste, Front Unissent, mais perd les Ă©lections. En 2015, le prĂ©sident Mauricio Macri, le nomme ministre des Finances et des Comptes Publiques de la Nation, le .

Patrimoine

Prat-Gay dĂ©clara des montants patrimoniaux très diffĂ©rents de ses dĂ©clarations jurĂ©es publiques. En 2003, il a prĂ©sentĂ© devant le Bureau Anticorruption, une dĂ©claration dĂ©clarant un patrimoine proche de 10 millions de dollars. Entre les biens dĂ©clarĂ©s, il a dĂ©taillĂ© possĂ©der cinq comptes courants en dollars amĂ©ricains par 6 465 298 dollars, deux appartements Ă  Buenos Aires (un de 444 mètres carrĂ©s et l'autre de 140 mètres carrĂ©s), cinq prĂŞts dans lesquels il est crĂ©diteur pour un total de 718 200 dollars, un taux de capitalisation chez Sème Assurances dans lequel il accumulait 1 719 595 pesos et 50 % des actions de la consultante APL Économie SA, qu'il a fondĂ© avec Pedro Lacoste[7].

Critiques et expériences

  • Mario Cafiero, exdĂ©putĂ© du ARI, a dĂ©noncĂ© que le revenu de Prat-Gay Ă  la Banque Centrale « a eu comme objectif de boucher tous ses revenus autour des rĂ©serves et des contrats de passes contingents. Faits dans lesquels le JP Morgan Ă©tait sĂ©rieusement engagĂ©e » et entrainĂ© un accord avec le FMI et une compensation aux banques par la considĂ©ration asymĂ©trique. L'ex-ARI Graciela Ocaña et ex-ministre de la SantĂ© de la Nation, a rappelĂ© que la Commission SpĂ©ciale Chercheuse sur Fuite de Devises a Ă©mis un rapport qui incluait de nouveau Prat-Gay dans une liste de personnes qui avaient dĂ©tournĂ© de l'argent Ă  l'extĂ©rieur. MalgrĂ© l'interdiction, Prat-Gay aurait tournĂ© 790 000 dollars amĂ©ricains[8].
  • Dans un entretien au quotidien Página/12, Prat-Gay a dit : « Ocaña m'a dĂ©noncĂ© en 2003 pour Ă©vasion, [...] cela a Ă©tĂ© une dĂ©nonciation mĂ©diatique car elle n'a jamais fait preuve d'amour pour Kirchner »[9]. Dans le mĂŞme entretien, il est rapportĂ© que la dĂ©nonciation de Mario Cafiero « Ă©tait une dĂ©nonciation sur les responsables du Corralito, en 2001, je n'Ă©tais alors pas dans le pays, et je ne peux ĂŞtre le responsable du Corralito »[9].

Notes et références

Liens externes

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