Alexandre Kazbegui
Alexandre Kazbegui[1] (gĂ©orgien : áááá„áĄáááá á á§áááááá), de son vrai nom Alexandre Chopikachvili (nĂ© le Ă Stephantsminda Ă l'Ă©poque dans l'Empire russe et aujourd'hui en GĂ©orgie, et mort le Ă Tiflis), est un Ă©crivain et journaliste gĂ©orgien.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 45 ans) Tbilissi (Gouvernement de Tiflis, Empire russe) |
Nom dans la langue maternelle |
áááá„áĄáááá á á§áááááá |
Nom de naissance |
áááá„áĄáááá á á©áá€áááášáááá |
Pseudonymes |
ááá©áźáŁááá áá«á, áááźááá |
Nationalité | |
Activités |
Influencé par |
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Il est surtout connu pour avoir écrit en 1883 le roman social réaliste Le Parricide[2].
Biographie
Alexandre Chopikachvili est fils unique de Mikhail Chopikachvili et Elisabeth Tarchnischvili.
ArriÚre-petit-fils de Kazbek Chopikachvili, magnat local de la ville de Kazbegui, chef du clan éponyme de Kazbegui, originaire de Khevi, chargé de collecter les taxes sur la route militaire géorgienne au XVIIIe siÚcle, Alexandre Chopikachvili a donc des origines aristocratiques.
AprĂšs avoir fait ses Ă©tudes Ă Tiflis (il apprend le russe et le français), il part pour Saint-PĂ©tersbourg puis Moscou. Il fait alors partie de ceux que l'on surnomme les « tergdaleuli », câest-Ă -dire "ceux qui ont bu l'eau du Terek". En effet, les gĂ©orgiens surnommaient ainsi ceux d'entre eux partis faire leurs Ă©tudes en Russie, car il leur fallait franchir le fleuve de ce nom[3].
Il retourne peu aprÚs dans son pays natal pour devenir journaliste et se fait appeler désormais Alexandre Kazbegui en hommage à son village natal, avant de se tourner vers l'écriture de romans.
AprĂšs la mort le son pĂšre, il part sept ans dans les montagnes et y devient berger. En 1879, il s'installe dĂ©finitivement Ă Tiflis, oĂč il vit dans des conditions modestes malgrĂ© le succĂšs de ses Ă©crits.
à la fin de sa vie, il sombre dans la démence sénile.
AprÚs sa mort à Tiflis, sa dépouille est transportée jusqu'à sa ville natale Kazbegui, rebaptisée aujourd'hui Stepantsminda.
Ćuvres
- Elguja
- Zizka (1880)
- Eliso (1882)
- Le Parricide (1883)
- Khevisberi Gocha (1884)
Son ouvrage le plus cĂ©lĂšbre reste son dernier roman Le Parricide (gĂ©orgien : ááááᥠááááááá), dĂ©diĂ© Ă l'Ă©popĂ©e du rebelle caucasien, Koba, version georgienne de Robin des Bois, dĂ©fenseur des pauvres. Violent et mĂ©prisant les autoritĂ©s, le livre tourne Ă©galement autour du terme de la vengeance et de la lutte pour l'indĂ©pendance.
Koba sera une source d'inspiration pour Joseph Djougachvili, plus connu sous le nom de Staline. En effet, il se faisait appeler par le pseudonyme de Koba durant ses premiÚres activités révolutionnaires[4].
Hommages
La maison natale d'Alexandre Chopikachvili dans la ville de Stepantsminda a été transformée en musée.
Une rue porte aujourd'hui son nom dans la capitale géorgienne Tbilissi.
Galerie
- Statue d'Alexandre Kazbegui Ă Stephantsminda.
- Statue d'Alexandre Kazbegui Ă Stephantsminda (2).
- Lieu de naissance et monument en l'honneur de Kazbegui.
- Monument en l'honneur de Kazbegui (2).
- Maison familiale et musée de l'écrivain.
Annexes
Bibliographie
- Rosen, Roger. Georgia: A Sovereign Country of the Caucasus. Odyssey Publications: Hong Kong, 1999. (ISBN 962-217-748-4)
Notes et références
- Parfois orthographié Alexander Kazbegi
- OĂč Le Patricide selon les versions.
- GĂ©orgie, la beautĂ© mĂ©connue du Caucase â lexpress.fr, 24 juin 2016
- Bullock, Allen. Hitler and Stalin: Parallel Lives. Vintage Books. 1993. (ISBN 0-679-72994-1)